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  • Travaux pratiques pour étudiants : la dissection d’un cerveau de fœtus

    Un comité d’enquête sur la vie de l’enfant a été créé par la commission de la Chambre des représentants des Etats-Unis pour l’énergie et le commerce. Son rôle est de recueillir des informations sur les pratiques médicales et commerciales organisant la collecte et la vente de tissus de fœtus avortés. Il vient d’envoyer au procureur général du Nouveau-Mexique un dossier hallucinant, de près de 300 pages, sur un employé anonyme de l’université du Nouveau-Mexique qui s’est procuré plus de 39 fois par an depuis 2010 des morceaux de fœtus dans un avortoir d’Albuquerque. Le document manuscrit de 290 pages détaille les morceaux commandés au fil des mois : poumons, moelle, cœur, rétine, foie, reins, etc. Parfois on apprend que le fœtus a été tué parce qu’il avait un pied bot, ou une trisomie.

    Il y a aussi mention d’un foetus avorté à 30 semaines et demie, et conservé « intact ».

    Et il y a la mention précise d’une commande d’un cerveau intact de troisième trimestre de grossesse pour dissection au cours d’une session étudiante d’été. Le programme de l’université mentionnait bien, en effet, parmi les activités prévues, la « dissection de divers échantillons »…

    Mais il n’est pas certain qu’il y ait quoi que ce soit d’illégal dans toutes ces horreurs… Ce qui montre le degré de barbarie auquel on est descendu.

  • Trémel

    Eglise en flamme - 21 juin 2016.jpg

    La belle église Notre Dame de la Merci de Trémel, près de Morlaix (mais dans les Côtes d’Armor), édifiée autour de 1500, a été victime d’un incendie (dont on ne connaît pas encore la cause) le 21 juin. Il ne reste que les murs. Le site infobretagne permet de voir ce qui disparaît tout à coup du patrimoine. Il s’agit surtout des sablières et des poutres engueulées. Et aussi de la voûte de bois qui était joliment décorée, et du chemin de croix de Xavier de Langlais, témoignage de l’art breton de l’entre-deux guerres. Les plus belles statues quant à elles n’étaient plus dans l’église (et les vitraux, qui ont tous explosé, étaient sans intérêt).

    Mais il faut refaire la charpente et le toit et cela est hors de prix pour une commune de 400 habitants.

    Le président de Lannion Trégor Communauté, Joël Le Jeune, propose aux communes du Trégor de verser 1€ par habitant pour aider à la restauration de l’église : 100.000 Trégorois, 100.000€.

    De son côté le blog Ar Gedour appelle aux dons, en liaison avec l’Association de sauvegarde de l’église de Trémel, qui avait été créée dans le but de collecter des fonds pour restaurer l’église…

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  • La divergence et l’impasse

    Jaroslaw Kaczynski, président du PiS, le parti au pouvoir en Pologne, a tenu une conférence de presse sur le Brexit. Pour déplorer le vote britannique, mais aussi pour affirmer que la réponse au Brexit doit être une réforme de l’UE qui serait une nouvelle offre aux Britanniques, à travers un nouveau traité.

    « Nous avons besoin d’un nouveau traité européen, nous avons besoin d’une réaction positive, au lieu de nous obstiner dans la même direction en continuant dans le même chemin qui a conduit à la crise. »

    Il faut clarifier la prise de décision, qui ne doit plus être « arbitraire », il faut redéfinir le concept de subsidiarité, il faut augmenter le nombre des domaines où la décision doit être prise à l’unanimité… Car l’UE est toujours composée d’Etats nations…

    Le Premier ministre Beata Szydlo a souligné que la Pologne est en train d’élaborer des propositions sur ce qui doit changer : « Le but de la Pologne est de construire une UE forte, unie, de nations souveraines ».

    Ce discours est exactement à l’opposé de celui que l’on entend en France. Tous les dirigeants demandent, éventuellement avec l’appui d’un nouveau traité, qu’on renforce l’UE, qu’on réponde au Royaume Uni par plus d’Europe, et particulièrement qu’on s’occupe de construire une zone euro unifiée, entre les pays qui veulent continuer l’intégration. C’est-à-dire entre dirigeants qui veulent continuer dans la voie de la désastreuse utopie, contre les peuples.

    La divergence est donc en train se creuser entre ces deux groupes de pays. Et elle conduit à une impasse.

    Car nos dirigeants sont dans la légitimité des traités. Le traité de Maastricht impose une « citoyenneté européenne » supérieure à celle des nations, une monnaie unique à TOUS les Etats de l’UE, et une marche forcée vers toujours plus d’intégration. Et quand ils veulent un nouveau traité c’est pour le souligner encore davantage.

    Je me demande si Jaroslaw Kaczynski se rend compte à quel point il va contre le traité européen quand il dit qu’il est contre une tentative de la Pologne de rejoindre l’eurozone pour combattre le Brexit, parce que adopter l’euro conduirait à appauvrir les gens si le pays entrait avec un zloty faible, et briserait les exportations s’il entrait avec un zloty fort…

    On va forcément vers un clash majeur.

  • La charge de l’Académie de médecine contre le genre

    Note d’information de l’Académie nationale de médecine, juin 2016.

    Titre :

    Parité en santé : la recherche scientifique et la médecine ne peuvent plus ignorer les différences biologiques entre les sexes.

    Premier paragraphe :

    Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant la maladie et doivent donc être traités différemment. Plusieurs pays européens ont déjà adapté en conséquence leur recherche scientifique et leurs stratégies thérapeutiques, prenant ainsi au moins dix ans d'avance par rapport à la France, où sous prétexte de parité, on évite de reconnaître les différences entre les hommes et les femmes, au mépris des évidences scientifiques et de l'intérêt même de la santé des femmes... et des hommes.

    La primauté donnée au genre sur les réalités du sexe risque de créer une injustice de plus, dont il est du devoir des scientifiques et des médecins de prendre conscience pour alerter et agir.

    Comment peut-on accepter un tel discours sexiste ? Comment l’Académie de médecine peut-elle échapper à des poursuites pour discrimination ? Comment peut-elle échapper à l’opprobre politico-médiatique en s’inscrivant ainsi en faux contre l’idéologie obligatoire ?

    C’est vrai qu’il y a un petit paragraphe où l’on fait révérence devant l’idéologie en évoquant le « formatage socio-culturel » du genre et les « stéréotypes difficiles à éradiquer même s’ils sont erronés », mais il n’a aucune incidence sur le propos.

    En fait, comme on ne peut pas scientifiquement répliquer à l’Académie de médecine, on fait comme s’il ne s’était rien passé. Et on continue comme devant, au mépris de la santé…

  • Dans l’Eglise de Corée

    Le 18 juin dernier, quelque 60 réfugiés nord-coréens ont été baptisés à la paroisse catholique de Banpo 4-dong, à Séoul. Le cardinal Andrew Yeom Soo-jong, archevêque de Séoul, leur a fait parvenir un message de bienvenue, accompagné d’un chapelet pour chacun.

    A cette occasion, Eglises d’Asie nous apprend que le diocèse de Chuncheon forme des prêtres pour la Corée du Nord. Déjà, le territoire du diocèse de Chuncheon, au nord-est de la Corée du Sud, a une grande partie de son territoire en Corée du Nord, mais en outre l’évêque de Chuncheon est administrateur apostolique du diocèse de Hamhung, qui couvre tout le nord-est de la Corée du Nord. Il y a quelques semaines, les deux diocèses (à savoir Mgr Lucas Kim Woon-hoe et Mgr Lucas Kim Woon-hoe) ont signé un accord, aux termes duquel des séminaristes vont être ordonnés prêtres pour le diocèse de Chuncheon mais incardinés dans le diocèse de Hamhung.

    L’archidiocèse de Séoul, dont l’archevêque est aussi administrateur apostolique du diocèse de Pyongyang, forme également des prêtres pour le territoire nord-coréen. En février dernier, le premier prêtre formellement incardiné dans le diocèse de Pyongyang a ainsi été ordonné à Séoul.

    Naturellement, aucun prêtre ne peut pénétrer sur le territoire nord-coréen. Mais l’Eglise de Corée du Sud veut être prête pour le jour où il y aura la moindre brèche, ou l’écroulement du régime démentiel de Pyonyang.

    (Personne ne sait combien il peut rester de catholiques en Corée du Nord. Officiellement il y en 3.000 : ce sont les membres de l’ « Association catholique coréenne », qui « pratiquent librement leur foi » et ont une église à Pyongyang, sauf qu’il n’y a pas de prêtre. Selon l’ONU il resterait 800 catholiques. Selon certains il y aurait 300.000 chrétiens, mais personne n’en sait rien.)

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  • Saint Guillaume de Verceil

    Saint Guillaume de Verceil bâtit son monastère sur le mont Virgile, nom qu’il modifia en « Monte Vergine », mont de la Vierge. Dans le musée du monastère on peut voir cette peinture, dite « Madone de saint Guillaume ». Elle est indubitablement de son époque (début du XIIe siècle), et elle fut la première image de la Madone vénérée à Montevergine. (Cliquer sur la deuxième photo pour l'agrandir.)

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    L’icône qui se trouve aujourd’hui dans la chapelle de la Vierge est également ancienne, car elle se trouve au monastère depuis la fin du XIIIe siècle. Elle pourrait être l’œuvre de Pietro Cavallini ou de Montano d’Arezzo, mais elle a été plusieurs fois retouchée.

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    Il y a aussi à Montevergine ce curieux crucifix, dit « crucifix décloué », à la fois crucifix et déposition de croix, qui date du XIIIe siècle, et qui pourrait être provençal.

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  • Ils osent tout…

    Nicolas Sarkozy demande un nouveau traité européen, parce qu’il faut une « refondation profonde ».

    C’est Nicolas Sarkozy qui a signé et qui a fait adopter le traité de Lisbonne, en nous expliquant que c’était une merveille. Et aujourd’hui il faut le mettre au panier, alors qu’il n’est même pas encore complètement entré en vigueur (la règle de la double majorité ne sera obligatoire qu’après mars 2017).

    « La lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et beaucoup d'autres Européens. Ce qu'a dit le peuple britannique, d'autres peuples en Europe peuvent le dire. Nous ne pouvons, nous ne devons l'ignorer », dit Sarkozy.

    Et alors ? Eh bien alors le nouveau traité « montrera aux peuples de notre continent que l'Europe est décidée à reprendre son destin en main ». L’Europe. L’ectoplasme dictatorial européen. Pas la France.

    De même, François Hollande a dit qu’il fallait écouter ce qu’on dit les Britanniques, et qu’en conséquence il faut… davantage d’Europe, davantage « d’harmonisation fiscale et sociale », un « renforcement de la zone euro et de sa gouvernance démocratique ».

    La dernière expression, en forme de pied de nez, est la preuve, non seulement qu’il se fiche des citoyens, mais qu’il leur crache à la gueule. Comme Sarkozy.

  • Le pendu dépendu

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    L’énigme du chapiteau de Vézelay est peut-être résolue. Grâce au commentaire absurde et hétérodoxe de François, inspiré par le théologien hérétique Drewermann. Comme quoi le diable porte pierre…

    L’hypothèse d’une lectrice de Benoît et moi est en effet fort séduisante. Elle suggère qu’il s’agit de l’anecdote du « pendu dépendu », miracle de saint Jacques raconté dans le Codex calixtinus.

    On lira ci-après la traduction du récit de ce miracle. On aurait donc à gauche le méchant aubergiste, et à droite le pèlerin allemand portant son fils dépendu qui vient de lui parler alors qu’il est mort depuis un mois.

    « Du point de vue de l’histoire du pèlerinage, cela est passionnant. Un miracle de 1090 se trouve illustré vers 1135 (achèvement de la nef) : cela est extrêmement récent. L’emplacement du chapiteau n’est pas dû au hasard : premier pilier de la nef à droite en entrant par le grand portail pour accueillir les pèlerins. »

    S’il en est ainsi ce serait la première représentation de ce miracle, assez souvent illustré (voir la carte ici), mais pas avant le XIVe siècle semble-t-il. D’autre part le chapiteau aurait été sculpté un peu avant que le miracle soit collationné dans le Codex calixtinus (vers 1150).

    *

    Le pendu dépendu

    Il est bon de transmettre à la postérité le souvenir de certains Allemands qui, en l’an 1090 de l’incarnation de notre Seigneur, se rendant en pèlerins sur le tombeau de saint Jacques, arrivèrent dans la ville de Toulouse avec beaucoup de moyens et se logèrent chez un riche aubergiste. Ce méchant, qui simulait sous un extérieur avenant la douceur d’un agneau, les accueillit avec sollicitude et, sous couvert d’hospitalité, les incita traîtreusement à s’enivrer en leur servant diverses boissons. Ô, avarice aveugle, ô, mauvais esprit enclin au mal ! Tandis que les pèlerins dormaient d’un sommeil encore alourdi par l’ivresse, l’hôte malhonnête, poussé par l’esprit de cupidité, cacha en secret dans l’un des sacs des dormeurs une coupe d’argent, afin de les convaincre de vol et de s’approprier ensuite leur pécule. Le lendemain, lorsqu’ils furent partis après le chant du coq, cet hôte inique les poursuivit avec une troupe armée, vociférant : « Rendez-moi, rendez-moi l’argent que vous m’avez dérobé ! » Ceux-ci lui répondirent : « Si tu trouves quelque chose sur l’un d’entre nous, tu n’auras qu’à le faire condamner. »
    On les fouilla, trouva la coupe dans le sac de l’un et, confisquant injustement les biens du père et du fils, on les traduisit tous les deux en justice. Le juge cependant, avec une certaine indulgence, ordonna de libérer l’un et de conduire l’autre au supplice. Ô entrailles de miséricorde ! Le père, voulant libérer son fils, se rendit au supplice, tandis que le fils, au contraire, estimait injuste que son père perdît la vie pour son fils et que c’était au fils de subir la peine à la place de son père. Ô vénérable joute de bonté ! Finalement le fils est pendu à sa propre demande pour que son père soit libéré. Quant au père, il poursuit son chemin jusqu’à Saint-Jacques dans les pleurs et l’affliction. Après avoir été sur le vénérable tombeau de l’apôtre, le père prit le chemin du retour et, alors que trente-six jours s’étaient écoulés, fit un détour pour voir le corps de son fils encore pendu. Pleurant, gémissant et se plaignant à fendre le cœur, il disait : « Malheureux que je suis de t’avoir engendré ! Comment puis-je continuer à vivre en te voyant pendu ! » Comme tes œuvres sont magnifiques, Seigneur ! Le fils pendu console le père, lui disant : « Ne t’afflige pas, père très aimant, de mon châtiment, car ce n’en est pas un. Mais réjouis-toi plutôt, car ma vie est plus suave maintenant qu’elle ne l’a été dans toute mon existence passée. En effet, saint Jacques, me soutenant de ses mains, me réconforte avec plein de douceurs. » Entendant cela, le père se rendit en hâte à la ville et rassembla le peuple pour qu’il soit témoin d’un tel miracle de Dieu. Venant et voyant que le pendu vivait encore après un tel laps de temps, les assistants comprirent que l’insatiable cupidité de l’aubergiste était à l’origine de cette accusation et que sa victime devait son salut à la miséricorde divine. Cela a été fait totalement par le Seigneur et c’est admirable à nos yeux. Ils descendirent alors le pendu de son gibet en grand honneur. Quant à l’aubergiste, comme il avait démérité, un jugement unanime le condamna à mort et il fut pendu sur-le-champ. C’est pourquoi quiconque porte le nom de chrétien doit veiller très attentivement à ne pas tromper ses clients ni ses proches, de cette manière ni en quelque façon. Qu’il s’attache au contraire à témoigner aux pèlerins une bienveillance charitable et obligeante, afin de mériter la récompense de la gloire éternelle que Dieu leur donnera.

    Trad. B. Gicquel, La légende de Compostelle, Paris, Tallandier, 2003, p. 478

  • Fantastic !

    Que pensez-vous du Brexit ? « Je pense que ça va être génial. Je pense que c’est fantastique : les Britanniques reprennent le contrôle de leur pays. » Telle a été la réponse de Donald Trump sortant d’un hélicoptère pour inaugurer son golf international en Ecosse.

    Donc près de 52% des votants ont dit non à l’UE, et la participation a été de 72%.

    J’avoue que je n’y croyais plus, et je n’ai pas honte, puisque même Nigel Farage n’y croyait plus non plus.

    Les fabricants du monstre européen avaient inséré dans le traité de Lisbonne un article 50 sur la possibilité de quitter l’UE, parce qu’on leur avait dit que ce n’était pas démocratique qu’on soit obligé de rester dans l’UE, mais ils étaient absolument persuadés que personne n’envisagerait jamais de recourir à cet article…

    Il est amusant de voir toutes ces personnalités qui continuent d’annoncer l’apocalypse comme si la campagne continuait… Et les bourses chutent, mais c’est totalement artificiel. Les chefs d’entreprises interrogés par Les Echos ne sont nullement inquiets, et le PDG d’EDF affirme que le Brexit n’aura aucun impact sur la stratégie de l’entreprise ou de sa filiale britannique : « Notre stratégie d'entreprise n'est pas liée à l'appartenance politique de la Grande-Bretagne à l'Union européenne, donc nous n'avons pas de raison de changer cette politique. »

    Le vote britannique est évidemment un choc majeur dans l’histoire de la « construction » européenne. On peut dire qu’une nouvelle page s’ouvre. Pour la première fois, alors qu’elle ne cessait de s’agrandir, l’UE rétrécit, et en perdant un de ses trois plus grands pays. Et comme bien évidemment le Royaume-Uni ne va pas sombrer mais va continuer à prospérer (comme la Suisse ou la Norvège), les pressions « populistes » vont être de plus en plus fortes pour que de semblables référendums aient lieu ailleurs. D’abord sans doute aux Pays-Bas, où le parti de Geert Wilders est aujourd’hui en tête des sondages, et au Danemark, qui n’est que nominalement membre de l’UE, puis en Finlande, puis… en France.

  • Nativité de saint Jean Baptiste

    Introït de la messe

    De ventre matris meæ vocávit me Dóminus nómine meo : et pósuit os meum ut gládium acútum : sub teguménto manus suæ protéxit me, et pósuit me quasi sagíttam eléctam.

    Bonum est confitéri Dómino : et psállere nómini tuo, Altíssime.

    Dès le sein de ma mère, le Seigneur m’a appelé par mon nom : Il a rendu ma bouche semblable à un glaive acéré, il m’a protégé à l’ombre de sa main, il a fait de moi comme une flèche choisie. (Isaïe 49)
    Il est bon de louer le Seigneur : et de célébrer votre nom, ô Très-Haut. (Psaume 91)

    Le voici par les moines de Solesmes.

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    podcast

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    Abbaye Saint Emmeram, Ratisbonne, vers l’an 1000.

     

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    Codex Bodmer 74, Sainte Cécile du Trastevere, 1071.