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  • François et Vézelay

    Dans le torrent de grossièretés contre la foi que fut le discours de François en ouverture du congrès du diocèse de Rome à Saint Jean de Latran (là il se souvient que c’est la cathédrale de l’évêque de Rome, alors qu’il l’oublie chaque jeudi saint), on a relevé ses propos justifiant le divorce pour tous et le concubinage qui est un vrai mariage. Antonio Socci en a relevé d’autres. Dont ceci :

    Et là je fais une parenthèse. J’ai eu entre les mains – vous la connaissez certainement – l’image de ce chapiteau de la basilique de Sainte Marie Madeleine à Vézelay, dans le sud de la France (sic), où commence le chemin de Saint-Jacques de Compostelle : d’un côté il y a Juda, pendu, avec la langue dehors, et de l’autre côté du chapiteau c’est le Bon Pasteur qui le porte sur ses épaules, l’emporte avec lui. C’est un mystère, cela. Mais ces hommes du moyen âge, qui enseignaient par l’image, avaient compris le mystère de Juda. Et don Primo Mazzolari eut un bon discours, un jeudi saint, sur ce point. Un bon discours. Ce n’est pas un prêtre de ce diocèse, mais d’Italie. Un prêtre d’Italie qui a bien compris cette complexité de la logique de l’Evangile. Et celui qui s’est le plus sali les mains est Jésus. Jésus s’est sali le plus. Il n’était pas « propre », mais il allait avec les gens, parmi les gens et il prenait les gens comme ils étaient, non comme ils devraient être.

    Comme d’habitude, il est difficile de démêler le discours de François. Quand il parle de dom Primo Mazzolari (1890-1959), sorte de pré-Bergoglio (Eglise des pauvres, pacifisme contre la guerre juste, etc., qualifié de « prophète » par Paul VI, et que François va sans doute béatifier), c’est ici à travers le sermon du P. Cantalamessa prononcé devant le pape le vendredi saint 2014. Le prédicateur avait longuement évoqué le sermon de dom Primo Mazzolari pour souligner qu’il ne fallait pas porter de jugement hâtif sur Judas : « Jésus n’a jamais abandonné Judas et personne ne sait où il est tombé au moment il s’est lancé de l’arbre, la corde au cou: si c’est dans les mains de Satan ou dans celles de Dieu. Qui peut dire ce qui s’est passé dans son âme à ces derniers instants ? "Ami" avait été le dernier mot de Jésus à son égard dans le jardin des oliviers et il ne pouvait l’avoir oublié, tout comme il ne pouvait avoir oublié son regard. »

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    Quant au chapiteau de Vézelay, il a fallu attendre le XXe siècle pour que des historiens de l’art, à la recherche de nouveautés incongrues, décident d’y voir « le bon pasteur ». Ce qui a été repris par Eugen Drewermann, théologien hétérodoxe d’extrême gauche condamné par Rome en 1992 (curieuse référence pour un pape). Jésus prend sur lui le corps de Judas : l’artiste de Vézelay a voulu montrer que Jésus n’a pas condamné Judas mais au contraire l’a sauvé.

    Vouloir donner à un artiste du XIIe siècle les pensées d’un théologien déviant du XXe, c’est assez fascinant. Mais évidemment ça ne tient pas debout.

    Car ce qui est clair est que le mystérieux personnage du chapiteau n’est pas le Christ. Premièrement à cette époque-là il n’y avait guère de représentations du « Bon Pasteur » (il n’y en a ni à Vézelay ni à Autun). Deuxièmement le Christ est toujours représenté avec une barbe (ce qui n’était pas le cas du Bon Pasteur… au IVe siècle). Troisièmement il aurait été incongru de représenter le Christ imberbe, vêtu d’une simple tunique, pieds nus, et avec une telle tête, la bouche de travers…

    A vrai dire il n’y a rien qui n’indique non plus qu’il s’agisse du diable, comme l’affirme Socci. Il me semble qu’il s’agit d’un anonyme qui va enterrer Judas parce que tout le monde, même le pire salopard, doit avoir une sépulture.

    Et si l’on veut trouver une image qui fasse penser au Bon Pasteur, à Vézelay, il faut regarder le chapiteau de Moïse devant le Veau d’or. Etonnant chapiteau, où le diable danse sur l’idole, face à Moïse qui brandit son bâton et les tables de la Loi. Or, derrière le Veau d’or, on voit un personnage qui, dit-on habituellement, apporte une chèvre en sacrifice à l’idole. Mais ce personnage-là, oui, peut évoquer le Bon Pasteur. Or, alors que pourtant a priori il ne l’est pas, on voit tout de suite la différence entre les deux. La noblesse de celui-ci, par rapport à la mollesse de celui-là.

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    Note à l’attention des distraits.

    Jésus au Père :

    Ceux que tu m’as donnés, je les ai gardés, et aucun d'eux ne s'est perdu, si ce n'est le fils de perdition, afin que l'Ecriture fût accomplie. (Jean 17,12)

     Jésus à ses disciples :

    Quant au Fils de l'homme, il s'en va selon ce qui a été écrit de lui ; mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme sera trahi ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né. (Marc 14,21)

     Les apôtres :

    Seigneur, toi qui connais les cœurs de tous, désigne lequel de ces deux tu as choisi, afin qu'il ait part à ce ministère et à cet apostolat, que Judas a abandonné pour aller en son lieu. (Actes 1,25)

    Et si l’on avait en doute quant à ce lieu, il suffit de se reporter aux psaumes 68 et 108 que venait de citer saint Pierre. Le 108 est d’une telle violence dans la malédiction (de Judas) que la néo-liturgie l’a carrément supprimé…

    Il va de soi que personne, au moyen âge, n’aurait fait dire à ces textes autre chose que ce qu’ils disent.

  • Saint Silvère

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    Histoire des papes, tome premier, 1838, par M. Henrion (Mathieu Richard Auguste Henrion, avocat à la cour royale – fait baron -, puis conseiller à la cour d’appel d’Aix. « He belonged to the generation of fiery French Ultramontanes of the middle of the nineteenth century », dit Wikipedia en anglais… mais pas en français…)

    Ci-dessous le passage du « Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum » de Libérat, archidiacre de Carthage, auteur contemporain des faits, citant l'évêque - grec - de Patare expliquant à l’empereur byzantin que s’il y a plusieurs rois dans le monde il n’y a qu’un pape dans l’Eglise.

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  • 5e dimanche après la Pentecôte

    Lu sur le site d’Una Voce :

    Le texte de l’Alléluia de cinquième dimanche après la Pentecôte est formé du premier verset du psaume 20, et on peut noter qu’à partir de ce dimanche et jusqu’à la fin du temps après la Pentecôte, tous les versets d’Alléluia, sauf de rares exceptions, ont pour texte le début d’un psaume. Celui-ci est un chant d’action de grâces de David, roi d’Israël, pour une grande victoire que Dieu lui a accordée sur ses ennemis.

    Domine, in virtute tua lætabitur rex : et super salutare tuum exsultabit vehementer.

    Seigneur le roi se réjouit de votre puissance. Il exulte avec force pour le salut que vous lui avez accordé.

    C’est donc un chant de reconnaissance et de louange à la toute puissance divine pour toutes les grâces et les bienfaits dont elle nous a comblés.

    La mélodie de cet Alléluia est assez extraordinaire et même unique dans le répertoire. Notons d’abord pour les connaisseurs que c’est le seul Alléluia du sixième mode, et encore s’agit-il ici d’un sixième mode assez particulier qui ressemble beaucoup au mode majeur moderne, et pourtant cette pièce n’est pas récente ; on la trouve dans les plus anciens manuscrits. Cette mélodie ample, solennelle et enthousiaste dont les larges vocalises balayent toute l’octave et même au delà, convient parfaitement pour exprimer les sentiments de louange et de reconnaissance du texte.

    Par les moines de Silos :

  • L’euthanasie au Canada

    Le Parlement canadien a définitivement adopté hier une loi autorisant l’« aide médicale à mourir ». Le texte, déjà voté par l’Assemblée, a été adopté par le Sénat. Il ne manque plus que la signature du gouverneur général, qui est une formalité.

    La loi qui permet donc aux médecins canadiens de tuer est déjà jugée insuffisante, parce qu’elle a été restreinte, par volonté du Premier ministre, aux personnes dont la mort est raisonnablement prévisible à court terme.

    Elle ne concerne donc pas, notamment, les personnes atteintes de maladies dégénératives. Mais au gouvernement on ne cache pas que ce n’est qu’un premier pas, et que le champ de la loi pourra être élargi…

  • Les trois plus belles

    Le quotidien des évêques italiens, l’Avvenire, fait état du palmarès du VIe Prix international d’architecture sacrée (sic) de la Fondation Frère Soleil. Fondation créée en 1995 par le P. Costantino Ruggeri, qui a construit quant à lui une trentaine d’églises…

    « Voici les nouvelles églises les plus belles du monde », titre l’Avvenire.

    Le prix (30.000 € à la clef) a été attribué à l’architecte espagnol Rafael Moneo pour l’église de Jésus édifiée à San Sebastian.

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    En deuxième position Thu Huong Thi Vu pour l’église paroissiale de Ka Don au Vietnam.

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    Telle est la photo de l’Avvenire. Vouloir en voir davantage, c’est vouloir voir un toit :

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    Et en troisième position il y a le cabinet Schulz und Schulz pour l’église de la Sainte Trinité à Leipzig. C’est « la plus grande église catholique construite en Allemagne de l’Est depuis la chute du Mur. » On est donc très fier.

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    Ça c’est la photo de l’Avvenire. Voici l’étron dans toute sa dimension. Derrière c’est l’Hôtel de Ville de Leipzig. Architecture laïque…

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  • Avec François c’est le divorce pour tous

    J’ai signalé hier les dernières insultes de François, envers les jeunes, qui sont des inconscients, et les prêtres, qui ne savent même pas leur dire ce qu’est le mariage.

    Mais le plus grave est la conséquence pratique du propos. C’est pourquoi il a été aussitôt corrigé par les services de communication du Vatican. « La grande majorité des mariages sacramentels sont nuls » est devenu : « Une partie des mariages sacramentels ».

    Mais ce que le pape a réellement dit avait déjà été diffusé dans le monde entier.

    Et il a réellement dit ce qu’il voulait dire : c’est dans la ligne des synodes et de l’exhortation apostolique, et de la réforme de la procédure de reconnaissance de nullité.

    Si la grande majorité des mariages sont nuls, il va de soi que la quasi totalité des demandes de reconnaissance de nullité émanent de couples dont le mariage est nul a priori, et donc qu’il faut tout simplement reconnaître la nullité de façon quasi automatique (quasi, parce qu’il y a toujours des exceptions).

    Ainsi François institue-t-il le divorce catholique pour tous. Pour tous ceux, et ils sont la grande majorité, dont il proclame que leur mariage était nul.

    Tel est le but réel de la réforme de la procédure : donner la reconnaissance de nullité à tous ceux qui la demandent (ce qui fait tomber toutes les objections des spécialistes en la matière, sur la compétence des évêques, etc.).

    Et c’est un aboutissement spectaculaire de l’idéologie bergoglienne : on ne touche pas à la doctrine (le mariage reste ce qu’il est dans le catéchisme et dans le droit canon), mais elle est mise au placard, annihilée dans les faits par la praxis, par la magnifiquement miséricordieuse pastorale de l’Eglise hôpital de campagne… qui conduit les gens en enfer. Et détruit l’Eglise catholique.

    PS. Je découvre qu'il a dit aussi à propos de ceux qui cohabitent sans être mariés: « J'ai vu tant de fidélité dans ces cohabitations, tant de fidélité. Je suis sûr que ceci est un vrai mariage, ils ont la grâce du mariage justement par la fidélité qu'ils ont. » Mais jusqu'où les évêques, les cardinaux, vont-ils laisser aller l'entreprise de démolition Bergoglio ? Que leur faut-il pour réagir ?

  • Saint Ephrem

    En ce samedi, jour de la Sainte Vierge, cette prière de saint Ephrem.

    Vierge Souveraine, Génitrice de Dieu, salut de la famille unie des chrétiens, tu ne cesses de jeter sur nous le regard d'une tendre mère. Tu nous aimes comme si nous étions tes enfants, toujours disposée à nous chérir, tu répands sur nous d'ineffables bienfaits: tu nous protèges et tu nous sauves; veillant sur nous avec sollicitude, tu nous délivres du danger des tentations, et de la multitude des pécheurs qui nous environnent; pleins de reconnaissance, nous te remercions, nous célébrons ta munificence, nous publions tes bienfaits, nous chantons à haute voix tes merveilles, nous louons ta sollicitude, ta prévoyance, nous élevons dans nos hymnes ta puissance tutélaire, nous immortalisons ton inépuisable miséricorde. Les bienfaits que tu as répandus sur nous par le passé sont gravés dans notre mémoire, et nous nous souvenons à quels dangers imminents tu nous as arrachés; nous t'adressons ce cantique de grâces, comme une dette que nous acquittons, cantique toujours au-dessous de tes bienfaits: eh! quelle voix pourrait les célébrer dignement? Cependant, nous prenons courage, nous implorons humblement ta miséricorde, pour que tu entendes les cris de détresse de tes serviteurs. Dépose notre demande aux pieds de ce Dieu que tu as engendré, pour qu'Il nous sauve de la damnation éternelle, et que nous puissions louer le Nom trois fois saint du Père, du Fils et du Saint-Esprit; et aujourd'hui et dans l'éternité des siècles. Tu vois, ô très sainte Souveraine Enfantrice de Dieu, tu vois tous les pièges dont nous enveloppe l'esprit malin, l'esprit impur. Vois toutes les passions criminelles qu'il éveille en nous, et dont il nous enlace comme d'un réseau. Apparais et ne repousse point notre prière. Pourquoi détourner ton visage et oublier notre faiblesse? Écarte les embûches du démon qui nous tente, sois notre asile dans cette guerre, apaise par ton intercession bienfaisante la colère divine que nos égarements ont excitée; ajoute ce nouveau bienfait à tant d'autres, et nous célébrerons dans nos cantiques ton nom, celui de ton Fils et notre Dieu qui, de même que son Père, est sans commencement.

    Souveraine Mère de Dieu qui enfantas le Christ Dieu notre Sauveur, je place toute mon espérance en toi qui es au-dessus de toutes les puissances du ciel. O Vierge, emblème de la pureté, fortifie-moi de ta sainte grâce; dans cette vie, sois mon guide, conduis-moi selon la volonté de ton auguste Fils notre Dieu. Obtiens-moi la rémission de mes péchés, sois mon refuge, ma protection, ma délivrance, sois la main qui me dirige vers la vie éternelle. Souveraine, Souveraine, ne m'abandonne pas à l'heure suprême, hâte-toi de m'apporter le secours qui m'est nécessaire, arrache-moi de la cruelle tyrannie des esprits de l'enfer. Tu es la très bonne Mère du Christ notre Dieu, tout ce que tu veux, tu dois le pouvoir. Toi, seule Souveraine et Génitrice de Dieu, tu es dans une sphère élevée au-dessus de toute la terre. Quant à nous, Épouse de Dieu, nous te bénissons avec foi, nous t'honorons avec amour, nous te rendons un culte respectueux, nous chantons tes louanges et nous proclamons ta béatitude dans le langage de la vénération. Tu es en effet la gloire des gloires, la récompense des récompenses, la puissance des puissances. O Souveraine, mon bonheur après Dieu, rosée divine qui apaises l'ardeur brûlante qui me dévore, source jaillissante du sein de Dieu même, à laquelle se rafraîchit mon cœur embrasé, lumière éclatante de mon âme plongée dans les ténèbres, guide du faible, appui du pauvre, manteau de la nudité, richesse de l'indigent, remède des plaies incurables, tu taris les pleurs, tu apaises les soupirs, tu allèges les infortunes, tu guéris les douleurs, tu brises les chaînes; Espérance de mon salut, exauce mes prières; aie pitié de mes gémissements, accueille mes lamentations, aie compassion de moi, laisse-toi fléchir par mes larmes.

    Que pour moi tes entrailles soient émues; n'es-tu pas la Mère d'un Dieu bienfaisant? Jette un regard de bonté, accueille favorablement ma prière, réponds à mon désir, étanche ma soif; unis-moi à ma famille, à mes compagnons de service, dans la terre des hommes pacifiques, dans le sanctuaire des justes, dans le chœur des saints, et rends-moi digne, toi, protection et joie de tous et volupté pure, de participer à ta félicité, je te le demande, à la joie inénarrable du Dieu et Roi que tu as engendré, à ses noces inexplicables aux délices inépuisables, à son Règne éternel et sans fin. Car tu es ma Souveraine, mon refuge, ma vie, ma protection, mon armure, ma joie, mon espérance, ma force; fais-moi jouir, de concert avec toi, vers les régions célestes, des dons indicibles et inconcevables de ton Fils. Tu as, je le sais, une puissance égale à ta volonté, telle enfin que doit l'avoir la Mère du Très-Haut. Aussi me suis-je enhardi; fais que je ne sois pas trompé dans mon attente, fais que cette attente soit remplie, ô très pure Souveraine, Épouse de Dieu, toi qui, contre les lois de la nature, as enfanté le Seigneur attendu de tous, notre Seigneur et vrai Dieu Jésus Christ à qui revient toute gloire, tout honneur et toute vénération, avec son Père sans commencement et son très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

  • Qui reste-t-il ?

    François a déclaré :

    La grande majorité des mariages sacramentels sont nuls, parce que les jeunes disent oui, pour toute la vie, mais ils ne savent pas ce que cela signifie. Ils ne savent pas ce qu'ils disent parce qu'ils ont une autre culture. Ils (...) ont de la bonne volonté mais ils n'ont pas la conscience.

    Cette fois, François insulte les jeunes, et les prêtres (en disant n’importe quoi, comme d’habitude).

    Le propos est tellement violent que le Saint-Siège a pieusement corrigé le pape, lui faisant dire « une partie », et non « une grande majorité ». Mais en gardant les insultes.

    On se demande qui il lui reste encore à insulter.

  • Honte allemande

    Un tribunal allemand a condamné un ancien gardien d’Auschwitz à cinq ans de prison. Reinhold Hanning, 94 ans, était jugé pour « complicité » dans la mort « d’au moins 170.000 personnes ». L’acte d’accusation ne relève aucun fait. Tout gardien est coupable pour avoir été présent à Auschwitz… « Il a eu la sentence qu’il méritait », dit le président du Congrès juif mondial. Pourtant, cinq ans de prison pour complicité dans 170.000 meurtres, ce n’est vraiment pas beaucoup. Il était passible de la prison à vie (bon, d’accord, à 94 ans ça ne change peut-être pas grand chose). Le parquet avait requis six ans. Au cours du procès Reinhold Hanning avait dit : « J'ai honte d'avoir laissé survenir des injustices en toute connaissance de cause et de n'avoir rien fait pour m'y opposer. » Mais ce sont les Allemands qui devraient avoir honte de condamner un vieillard pour ce qu’il n’a pas fait (si tant qu’il aurait pu faire quoi que ce soit) il y a plus de 70 ans…

  • On continue…

    Il y a eu hier à Luxembourg une réunion des ministres des finances de la zone euro, sous la direction du « président de l’Eurogroupe », Jeroen Dijsselbloem.

    A l’issue de la réunion, Dijsselbloem a déclaré :

    Nous avons discuté de ce que nous devons faire, indépendamment du Brexit, dans la zone euro. Il y a une détermination et un engagement très forts pour prendre de nouvelles mesures et aller de l’avant. Dans le climat politique actuel, ce ne seront pas des étapes spectaculaires, historiques, mais ce seront des avancées inévitables, indubitables. Nous allons porter le projet plus loin, nous allons approfondir notre coopération, la rendre plus forte pour donner aux gens ce qu’ils attendent de nous, à savoir essentiellement la sécurité en termes économiques ou autres.

    Ce qui est stupéfiant est de voir ce personnage, ayant mis ses œillères renforcées pour ne pas voir ce qui se passe, foncer tête baissée dans son ornière idéologique, et prétendre in fine que c’est cela que les gens attendent…