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  • L’identité massacrée

    Il se confirme que l’un des objectifs de la réforme des régions est de porter un nouveau coup aux identités provinciales que la Révolution française avait administrativement supprimées et que la régionalisation avait partiellement ressuscitées.

    Après « Hauts de France » qui remplace le Nord et le Pas-de-Calais, voici le « Grand-Est ». L’appellation a été adoptée le 29 avril par le nouveau conseil régional, qui raye ainsi d’un trait de plume l’Alsace, la Lorraine, la Champagne et l’Ardenne…

    Le président Philippe Richer ose dire que « pour préserver les identités » la région gardera dans sa communication l’intitulé « Conseil régional d’Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine ». Provisoirement, bien sûr, puisque ce ne sera plus son nom officiel quand le Conseil d’Etat aura validé le nom sans âme de la nouvelle division administrative désincarnée.

  • En Finlande

    Le 28 avril, les députés finlandais ont discuté d’une sortie du pays de la zone euro. Ils y étaient obligés à cause de l’initiative citoyenne qui avait réuni plus de 50.000 signatures. Un « débat » qui n’en a pas été vraiment un, dans la mesure où aucun parti représenté au Parlement (pas même celui des Vrais Finlandais depuis qu’il joue dans la cour des grands…) ne remet en cause l’appartenance du pays à la zone euro.

    Toutefois on est obligé d’en parler, et l’initiative suit son cours, donc on va en reparler : la demande de référendum va maintenant être présentée à une commission parlementaire et devrait ensuite passer en séance plénière. Il n’y a aucune chance qu’elle soit votée, mais l’idée fait son chemin dans l’opinion, dans un pays proche de la Suède, du Danemark et de la Pologne qui rejettent l’euro, et de la Norvège qui ne veut pas de l’UE, et en plein débat du Brexit…

  • Dhimmi radical

    L’archevêque de Cologne, Rainer Woelki, nommé par François, est un opposant radicalisé à tous ceux qui mettent en garde contre l’islam. On se souvient comment il avait fermé sa cathédrale et éteint les lumières pour protester contre Pegida. Maintenant il s’en prend à l’AfD dont les dirigeants ont déclaré que l’islam n’était pas allemand ni compatible avec la Constitution et qu’il fallait interdire les minarets. L’archevêque déclare :

    « Quiconque dit oui aux clochers doit aussi dire oui aux minarets. »

    Se demandant « si on doit vraiment prendre l’AfD au sérieux, il affirme, sans l’ombre d’un argument :

    « La religion de l’islam est compatible avec la Constitution allemande tout comme le sont le judaïsme ou le christianisme. »

    Hier, l’AfD a adopté et publié son programme, à l’issue d’un congrès réunissant 2.000 délégués à Stuttgart. Il y est officialisé que pour le parti l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne, qu’il faut interdire le voile intégral, le financement étranger des mosquées, et la construction de minarets, qui sont des « symboles du pouvoir islamique ». Ce qui fait beaucoup de bruit, mais tient en un peu plus de deux pages, sur 74.

    Le programme rejette « l’idéologie du multiculturalisme », et défend la famille traditionnelle.

    Un millier de gauchistes ont manifesté violemment contre le congrès. Quelque 400 d’entre eux ont été interpellés par la police.

    L’AfD, fondé en 2013 comme un parti anti-euro, est d’ores et déjà le troisième parti allemand.

  • Notre Dame ne donne plus l’heure

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    L’Etat islamique a fait exploser, dimanche 24 avril, l’église de Mossoul dite Notre-Dame de l’Heure, église latine connue pour son horloge offerte par l’impératrice Eugénie, la première installée en Irak.

    Le fait de détruire cette église est clairement un message à la France.

  • La chasse à la Croix

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    Le sceau du comté de Los Angeles, adopté en 1957, montrait, au milieu de sa partie droite, le Hollywood Bowl avec deux étoiles symbolisant les industries du cinéma et de la télévision, avec une croix (dont on peut se demander ce qu’elle faisait là…). Il y eut des réactions contre la présence de cet emblème religieux, et en 2004, face aux meaces de plaintes, on modifia le sceau. La croix fut enlevée du Holywood Bowl, qui fut mis en haut à la place de puits de pétrole, et à l’ancienne place du Hollywood Bowl on mit un des principaux symboles historiques du comté, la Mission Saint-Gabriel l’Archange. Sans la croix. En 2014 on s’avisa qu’il était stupide et inexact de montrer la Mission Saint-Gabriel sans la croix qui se trouve sur le bâtiment. On ajouta donc la croix. Et il y eut des plaintes contre cette croix.

    Le 7 avril dernier, le juge Christine A. Snyder a décidé que cette petite croix violait le 1er amendement de la Constitution. Dans son jugement de 55 pages (sic), elle affirme que l’addition de la petite croix « comporte une aura de prestige, de notoriété et d’approbation » : « en distinguant la croix par son addition sur le sceau, le comté confère nécessairement son prestige et son approbation à la représentation d’une image confessionnelle d’une seule croyance ».

    Une fois de plus, le premier amendement, qui garantit la liberté religieuse, est utilisé à rebours des intentions des « pères fondateurs », contre le christianisme, et contre la vérité historique.

    La croix est de plus en plus la victime des assauts des laïcards et des dhimmis. On se souvient que les deux plus prestigieuses équipes de foot espagnoles ont ainsi retiré la croix de leur logo. En Angleterre, la croix de saint Georges a disparu de divers lieux. Chez nous, il y a plusieurs années que les « Mousquetaires de la distribution » ont supprimé la croix, puis le mousquetaire…

    Au fond, si la croix dérange à ce point, c’est quand même un hommage au christianisme.

  • La messe à la réserve indienne

    « Quand l’Eglise est venue dans notre réserve en 1884, dit un ancien, il était vraiment facile pour les Indiens d’être catholiques. Il y avait tellement de choses qui étaient naturelles pour nous. Comme le prêtre priant vers l’est : nous priions vers l’est bien avant l’arrivée des Robes Noires. Dans les années 60, l’Eglise a changé, et beaucoup de gens ont quitté l’Eglise parce qu’ils ressentaient que l’Eglise leur avait menti. On leur avait dit que c’était important, que cela faisait partie du divin, et tout à coup ça n’avait plus d’importance du tout. Notre peuple a ressenti qu’on lui avait menti, comme l’homme blanc l’avait fait si souvent auparavant. »

    En 2015, un couple de « coordinateurs de la vie paroissiale » s’est installé dans cette réserve où il n’y avait plus de prêtre à plein temps mais qui est toujours la Mission Saint-Paul. Le prêtre avec qui ces coordinateurs étaient en relation est un jeune prêtre ordonné il y a un an et demi, le P. Garrett Nelson. Avec quatre autres jeunes prêtres du diocèse, il a constitué une sorte de fraternité informelle dont le ciment est l’amour de la liturgie traditionnelle. C’est le P. Nelson qui a demandé aux coordinateurs s’il pourrait célébrer la messe de saint Pie V à la réserve. Ce fut une messe de Requiem. Qui fit forte impression sur les Indiens.

    L’objectif est désormais d’avoir la messe tous les dimanches dans la réserve. La messe de 1884, célébrée vers l’est.

    Mais le P. Nelson, outre sa « responsabilité pastorale spéciale » à la Mission Saint-Paul, est vicaire de trois paroisses et a d’autres responsabilités dans trois autres églises de ce très vaste diocèse du Montana…

    (Rorate Caeli)

  • VIS

    Depuis le 30 avril, le bulletin quotidien d’information du Vatican, VIS, n’est plus disponible en français. Il n’existe plus qu’en italien, en anglais, et en… espagnol.

    Les traductions françaises de VIS étaient extrêmement mauvaises, donc on ne pleurera pas leur disparition.

    On constatera seulement qu’au lieu de les améliorer on les supprime.

    Jusqu’à l’arrivée de François, la langue diplomatique du Saint-Siège était le français. Désormais on efface même le français du service d’information…

  • Mauvaise action

    Partant en voyage par avion, j’ai feuilleté le numéro de La Croix du jour qui était gracieusement mis à ma disposition. Il n’y avait rien à lire, sauf un article de « reportage » sur les trois familles musulmanes de « réfugiés » ramenés à Rome par François. Le journaliste de La Croix n’a en fait rencontré qu’une des trois familles. Ou… la seule qui parlait une langue occidentale, peut-être. Or cette famille n’est en rien « réfugiée ». Le père et la mère ont l’un et l’autre ce qu’on appelle « un bon métier » qui en font une famille de la classe moyenne, et ils habitent Damas. Or à Damas il n’y a pas de guerre. Ils n’ont donc aucun titre à se dire « réfugiés ». Ce sont simplement des gens qui profitent de l’occasion pour aller chercher en Occident des emplois mieux rétribués qu’en Syrie.

    Bref, le pape fait savoir à tous les Syriens, même ceux qui ne souffrent pas de la guerre et qui ont les moyens de vivre, qu’ils seront accueillis en Europe.

    Ce faisant, le pape est dans l’illégalité. En faisant entrer en Italie des gens qui n’ont aucun titre à y entrer. Et en faisant savoir à tous ceux qui sont dans la même situation qu’ils peuvent venir sans problème, ce qui n’est pas vrai.

    Selon la législation européenne actuelle, François devrait être traduit en justice pour aide à l’immigration illégale.

  • Lundi des Rogations

    Il est commandé en un autre endroit de prier sans cesse, non seulement durant le jour, mais même la nuit. Vous voyez, en effet, que cet homme qui alla trouver son ami au milieu de la nuit, lui demandant trois pains, et persistant à les demander, ne fut pas privé de l’objet de sa prière. Que signifient ces trois pains, si ce n’est l’aliment des célestes mystères ? Si vous aimez le Seigneur votre Dieu, vous pourrez mériter ses dons non seulement pour vous, mais encore pour les autres. Qui est plus notre ami que celui qui a livré son corps pour nous ? C’est à cet ami que David, au milieu de la nuit, a demandé ces pains, et il les a reçus. Car il les demandait, quand il disait : « Au milieu de la nuit je me levais pour vous louer ; » c’est pourquoi il a mérité ces pains qu’il nous a présentés pour nous en nourrir. Il les demanda encore, lorsqu’il dit : « Je laverai chaque nuit mon lit de mes pleurs. » Il ne craignait pas d’interrompre le sommeil de celui qu’il sait veiller toujours. Aussi, nous souvenant de ces paroles des Écritures, implorons le pardon de nos péchés en persévérant jour et nuit dans la prière. Car si un homme aussi saint que David, occupé du gouvernement de tout un royaume, louait Dieu sept fois le jour, et était appliqué sans cesse à lui offrir les sacrifices du matin et du soir, que nous faut-il faire, nous qui devons prier d’autant plus que nous défaillons plus souvent, à cause de la fragilité de la chair et de l’esprit ; nous qui, las de la route et fatigués cruellement par notre course en ce monde et par les détours de cette vie, devons prier afin que le pain qui refait ne puisse nous manquer, lui qui fortifie le cœur de l’homme. Ce n’est pas seulement au milieu de la nuit que le Seigneur nous apprend qu’il faut veiller, mais à tous les instants pour ainsi dire. En effet il vient et le soir, et à la seconde et à la troisième veille, et il a coutume de frapper à la porte. « Heureux les serviteurs que le Seigneur, quand il viendra, trouvera veillant ! »

    Saint Ambroise, commentaire de l’évangile selon saint Luc, lecture des matines avant 1960.