Depuis le 30 avril, le bulletin quotidien d’information du Vatican, VIS, n’est plus disponible en français. Il n’existe plus qu’en italien, en anglais, et en… espagnol.
Les traductions françaises de VIS étaient extrêmement mauvaises, donc on ne pleurera pas leur disparition.
On constatera seulement qu’au lieu de les améliorer on les supprime.
Jusqu’à l’arrivée de François, la langue diplomatique du Saint-Siège était le français. Désormais on efface même le français du service d’information…
Commentaires
Si on efface le français partout, c'est notre faute et non celle du Vatican.
@ Monsieur Daoudal les vacances furent bonnes ? Nous, « NON » sans vos commentaires. Mais bon, c'est ainsi et c'est bien normal ! Donc bonne reprise.
Le mot « VIS » à l'heure de François, est-il à comprendre au sens phonétique ? Si c'est le cas, il vaut mieux qu'il ne soit plus traduit.
qu'attendent les évêques francophones pour se plaindre ?
En plus le français est malgré tout et encore un peu une langue comprise dans une grande partie de l'Afrique du Nord et de l'Afrique noire, donc ne plus l'utiliser c'est vraiment pas très sympa pour les catholiques de certains pays particulièrement malmenés en ce moment, sans parler de l'évangélisation (ah, non il ne faut plus évangéliser, c'est du prosélytisme).
Peut être qu'il y a aussi derrière cela des difficultés à trouver des bons traducteurs (moins de prêtres catholiques ou religieuses dans les instances vaticanes, les vocations sont en baisse côté catholiques non tradis...et on ne les retrouve plus à Rome).
Il me semble aussi que le site de la fondation benoitXVI n'est pas en français...Le niveau scolaire en baisse dans les écoles françaises aurait il aussi un retentissement à l'étranger: nombre insuffisant de personnes pour faire les traductions...?
"... la langue diplomatique du Saint-Siège était le français. Désormais on efface même le français du service d’information…"
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Pensez-vous que la France apostate mérite mieux ?
A part une (archi) minorité réellement fidèle, les troupeaux entiers de veaux français, que vous voyez dans les rues, à la télévision, dans les transports publics, etc., sont aujourd'hui des apostats et des non-baptisés.
Le français n'était pas la langue diplomatique du Saint-Siège au 15e, au 16e, au 17e ou au 18e siècle. Il l'a été pendant une petite période historique. Il ne le sera pas non plus au 23e siècle, si le monde doit encore durer. Il faut savoir prendre du recul historique, et relativiser tout ce qui est relatif par nature.
L'islam est un fléau dans la main du Christ, Maître de l'Histoire. Rien n'arrive sans sa permission. Il en frappe aujourd'hui l'ex-chrétienté apostate. Il la lui livre dans sa colère. Le Pape et le cardinal de Cologne ne sont pas au-dessus du Christ. Les serviteurs ne sont pas au-dessus de leur maître : ils accomplissent exactement sa Volonté. Effectivement, toute leur action véhicule l'accomplissement de ce châtiment qui frappe aujourd'hui l'apostasie générale. Et ce fléau n'est qu'à son début.
"Tes fils et tes filles seront livrés à un autre peuple ; chaque jour tes yeux se consumeront à regarder vers eux, et tes mains n'y pourront rien. Le fruit de ton sol et le fruit de ta peine, un peuple que tu ne connais pas les mangera. Tu ne seras jamais qu'exploité et écrasé. Ce que verront tes yeux te rendra fou." (Dt 28,32-34)
La lettre est caduque mais l'esprit de la lettre ne passera jamais. Ce que coûtait jadis l'apostasie à l'ancien Israël de chair, coûte autant aujourd'hui à l'Israël nouveau devenu apostat.
Ce Pape __ désagréable mais nécessaire __ est, de manière troublante, l'exact ministre qui facilite l'accomplissement d'un châtiment divin.
"Prends de ma main cette coupe de vin de colère, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles je vais t'envoyer ; elles boiront, chancelleront et deviendront folles, à cause de l'épée que je vais envoyer au milieu d'elles. Je pris la coupe de la main de Yahvé et la fis boire à toutes les nations vers lesquelles Yahvé m'avait envoyé." (Jr 25, 15-17)
Cela est symbolique, mais le symbole renvoie toujours mystérieusement à la réalité la plus factuelle.
Quant à l'Eglise, "le petit reste d'Israël", soyez sans crainte : Dieu le sauvera toujours.
"Ce Pape __ désagréable mais nécessaire __ est, de manière troublante, l'exact ministre qui facilite l'accomplissement d'un châtiment divin."
C'est exactement ce que je ressens.
"Quant à l'Eglise, "le petit reste d'Israël", soyez sans crainte : Dieu le sauvera toujours."
Je pense que c'est la vérité.