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  • Saint Robert Bellarmin

    La sainte Écriture nous avertit fréquemment de chercher Dieu avec soin. Car quoique Dieu ne soit pas loin de nous, puisque c'est en lui que nous avons l'être, le mouvement et la vie (Act. 17), nous sommes cependant nous-mêmes loin de Dieu : et à moins de préparer dans notre cœur des degrés pour former en quelque sorte une échelle qui nous élève au ciel; à moins de chercher Dieu avec une grande sollicitude, nous ne pouvons; comme l'enfant prodigue, que paître les pourceaux dans une région lointaine, loin de notre patrie et de notre Père céleste.

    Mais pour expliquer en peu de mots comment il se fait que Dieu ne soit pas loin de nous, tandis que nous sommes très loin de lui, nous disons que Dieu n'est pas loin de nous, parce qu'il nous voit sans cesse, que tout est présent à ses yeux; parce qu'il pense continuellement à nous, et qu'il en prend soin (I. Petr. 5); parce qu'il nous touche continuellement, étant celui qui soutient tout par la puissance de sa parole (Hebr. 1. 3). Mais nous sommes très éloignés de Dieu, parce que nous ne le voyons pas et qu'il nous est impossible de le voir, puisqu'il habite une lumière inaccessible ( I. Tim. 6) ; parce que nous ne sommes pas capables de former de nous-mêmes aucune bonne pensée de Dieu (II Cor. 3). Encore moins pouvons-nous l'approcher par de pieuses affections, et nous attacher à lui, s'il ne nous admet, et si sa droite ne nous attire. Ainsi David, après avoir dit à Dieu : Mon âme s'est attachée à vous, ajoute aussitôt: Votre droite m'a soutenu (Ps. 62. 8). Nous sommes très éloignés de Dieu, non seulement en ce que nous ne pouvons ni le voir, ni penser facilement à !lui, ni nous y attacher par affection, mais encore parce qu'occupés des biens temporels, qui nous environnent et nous obsèdent de toutes parts, nous oublions facilement Dieu; et à peine notre langue prononce-t-elle son saint nom dans les Psaumes et les autres prières, tandis que le cœur ne ressent rien. C'est pour éviter ce malheur que l'Esprit Saint dans l'Écriture, comme nous l'avons dit, nous exhorte si souvent à chercher Dieu : Quaerite Deum, et vivet anima vestra (Ps. 68). Cherchez la face sans cesse, ajoute le Prophète royal. Le Seigneur est bon à ceux qui espèrent en lui, il est bon à l’âme qui le cherche dit Jérémie (Lam.3.25). Cherchez le Seigneur pendant qu'on peut le trouver, ajoute un autre prophète (Is. 55. 6); mais cherchez-le dans la simplicité de votre cœur, vous dit le Sage (Sap. 1). Lorsque vous chercherez le Seigneur votre Dieu, vous le trouverez , disait Moise , pourvu toutefois que vous le cherchiez de tout votre cœur (Deut. 4. 29).

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  • Et maintenant les femmes diacres…

    Lu sur Atlantico :

    Lors d'une rencontre avec des dirigeantes de congrégations et d'ordres religieux féminins, l'une des participantes a demandé au pape pourquoi l'Église n'acceptait pas les femmes au diaconat, et a suggéré qu'il crée une commission pour y réfléchir. Après un peu de réflexion, le pape a répondu : « Constituer une commission officielle pour étudier la question ? Je crois, oui. Il serait bon pour l'Église de clarifier ce point. [...] Je ferai en sorte qu'on fasse quelque chose comme ça. [...] Il me semble utile qu'une commission étudie la question. »

    Voilà donc François qui attrape ce vieux serpent de mer (qui avait reparu aussi au gré des deux derniers synodes, bien entendu).

    En 2002, un certain Gerhard Müller, professeur à la faculté de théologie de Münich, avait clairement dit qu'on ne peut pas faire de femmes diacres en raison de l'unité du sacrement de l'ordre. Il y a un seul sacrement de l'ordre, qui a trois degrés, or ce sacrement ne peut être conféré qu'à des hommes.

    Ce même Gerhard Müller est aujourd’hui préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    François ferait bien, sur ce sujet comme sur d’autres, de lire le Catéchisme de l’Eglise catholique.

    Ci après ce qui dans le Catéchisme contredit manifestement le désir de François.

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  • Saints Nérée, Achille, Domitille et Pancrace

    Nérée et Achillée sont deux martyrs du cimetière de Domitille, sur la voie Ardéatine ; à l’occasion de leur natale saint Grégoire le Grand prononça, près de leur tombeau, une de ses belles homélies sur l’Évangile, qu’on récite aujourd’hui encore dans le Bréviaire. Quant à Domitille, elle serait la fondatrice du cimetière des Flavii, bien que De Rossi ait démontré qu’on doit distinguer deux personnes du nom de Flavia Domitilla. L’une est la femme du consul Flavius Clemens, cousin de Domitien, reléguée pour la foi dans l’île Pandataria, en face des Marais-Pontins ; l’autre est la petite-fille de la première Domitille ; elle fut exilée dans l’île de Ponza, et, au IVe siècle, sainte Paule alla vénérer le lieu où, au dire de saint Jérôme, longum duxit martyrium. (…) Voici l’inscription damasienne [du pape saint Damase] qui existait jadis sur le tombeau des saints Nérée et Achillée :

    NEREVS ET ACHILLEVS MARTYRES
    MILITIAE • NOMEN • DEDERANT • SAEVVMQVE • GEREBANT
    OFFICIVM • PARITER • SPECTANTES • IVSSA • TYRAMNI
    PRAECEPTIS • PVLSANTE • METV • SERVIRE • PARATI
    MIRA • FIDES • RERVM • SVBITO • POSVERE • FVROREM
    CONVERSI • FVGIVNT • DVCIS • IMPIA • CASTRA • RELINQVVNT
    PROIICIVNT • CLYPEOS • PHALERAS • TELAQVE • CRVENTA
    CONFESSI • GAVDENT • CHRISTI • PORTARE • TRIVMPHOS
    CREDITE • PER • DAMASVM • POSSIT • QVID • GLORIA • CHRISTI

    Achille.jpgNérée et Achillée martyrs s’étaient inscrits à la milice, et exerçaient cette fonction cruelle d’exécuter les ordres du tyran, parce que la terreur les y contraignait. Miracle de la foi ! Ils déposent à l’instant leur fureur, se convertissent, abandonnent le camp de leur chef criminel, jettent dehors les boucliers, les colliers, les flèches ensanglantées et, confessant la foi du Christ, ils se réjouissent de rendre témoignage à son triomphe. Apprenez maintenant de Damase ce que peut faire la gloire du Christ.

    Dans leur basilique sépulcrale sur l’Ardéatine, se trouvent encore les fragments des petites colonnes de marbre qui soutenaient jadis le tegurium ou baldaquin érigé sur l’autel. Sur l’une d’elles est sculpté le martyre d’Achillée : ACILLEVS, et l’on voit un personnage, les mains liées derrière les épaules, qui reçoit du bourreau le coup fatal.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Merci François

    Les députés italiens ont voté la confiance au gouvernement de Matteo Renzi sur la loi instituant une union civile pour les homosexuels.

    Le texte, déjà adopté par le Sénat en février, sera définitivement adopté dans la soirée.

    On se souvient que François, interrogé sur le sujet six jours avant le vote du Sénat, avait déclaré : « Je ne sais pas quelle est la situation au Parlement italien. Le Pape ne se mêle pas de la politique italienne. »

    (C’était peu après son commentaire sur Donald Trump : « S’il dit ces choses, cet homme n’est pas chrétien ». Le Pape se mêle seulement de la politique américaine, quand il s’agit de défendre l’immigration clandestine.)

    Et, deux fois de suite, en recevant très médiatiquement Frigide Barjot, puis les "Poissons roses", il avait laissé dire qu'il était favorable à l'union civile.

    N.B. Bien sûr, le texte aurait été adopté même si François l'avait condamné, mais peut-être pas avec une majorité aussi écrasante de 369 voix contre 193, si indigne d'un pays catholique.

  • Le Parlement européen fait de la résistance

    Les députés européens ont décidé d’interrompre leurs travaux sur la fin des visas pour les Turcs. La décision remonte semble-t-il à mercredi dernier. Elle a été prise en toute discrétion par la conférence des présidents. Et les coordinateurs de la commission des libertés civile ne l’ont appris qu’en arrivant à Strasbourg lundi matin. La décision a été prise en fait par le président du Parlement Martin Schulz, qui a dit que le processus reprendrait quand les Turcs satisferaient aux 72 critères.

    Il y a cet après-midi en séance plénière un débat sur le sujet : « Vers 18h00, les députés échangeront leurs points de vue avec des représentants de la Commission et du Conseil sur les progrès de la Turquie vers la libéralisation des visas », dit le programme du PE. En fait on connaît donc déjà l’issue du débat.

    « La balle est maintenant dans le camp de la Commission », disait hier un député. Le Parlement européen saisit l’occasion pour montrer qu’il a le pouvoir de s’opposer à la Commission européenne et au Conseil européen. Et il le fait avec toute l’autorité que lui confère le fait d’agir au nom de la défense des droits de l’homme (en Turquie)…

    En agissant ainsi, le Parlement européen risque fort de faire capoter tout le fameux accord si laborieusement conclu entre l’UE et la Turquie sur la crise des « réfugiés ». Mais, lundi, la commission des libertés civile est arrivée à la conclusion qu’il ne s’agissait pas du tout d’un accord. Depuis le 19 avril la Commission européenne elle-même n’appelle plus le texte un « accord » mais une « déclaration », et le juriste de la commission des libertés civile a souligné que cette « déclaration » n’est « rien d’autre qu’un communiqué de presse »…

    Evidemment, Erdogan est très mécontent, et comme c’est manifestement rapé pour la fin des visas fin juin, il exige maintenant que ce soit pour octobre…

  • L’Irlande de Charybde en Scylla

    A la suite des élections législatives en Irlande, qui n’ont pas donné de majorité claire, le Premier ministre Enda Kenny a finalement été reconduit à son poste.

    Et il a nommé un nouveau gouvernement. L’un des ministres ne passe pas inaperçu. Il s’agit de Katherine Zappone. Une Américaine de 62 ans, « théologienne féministe », lesbienne militante, qui s’est « mariée » en 2003 au Canada avec sa « partenaire » de 35 ans, une ancienne religieuse. Katherine Zappone était en pointe dans la campagne pour le référendum sur la dénaturation du mariage. Elle est aujourd’hui ministre… des Enfants et de la Jeunesse. Sic.

    D’autre part, Enda Kenny a décidé qu’il allait confier à une « assemblée citoyenne » le soin de rédiger un projet de loi sur l’avortement, c’est-à-dire libéralisant le meurtre des enfants.

  • Saint Salomon Leclercq

    07. Bx. salomon Leclercq.jpgLe pape a autorisé hier la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer le décret validant un miracle attribué au bienheureux Salomon Leclercq.

    Salomon Leclercq (1745-1792) avait refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Il fut arrêté le 15 août 1792 et enfermé au couvent des Carmes, et tué le 2 septembre : il fait partie des 191 « martyrs de septembre », ou « martyrs des Carmes », béatifiés par Pie XI en 1926. Il est aussi le premier frère des écoles chrétiennes béatifié, et le premier frère des écoles chrétiennes martyr.

    Le miracle qui lui est attribué a eu lieu au Venezuela en 2007. Une fillette de 5 ans, Maria Alejandra Hernandez avait été mordue à la jambe par un serpent très venimeux. Elle resta deux jours sans soins médicaux. Une fois conduite à l’hôpital, les médecins voulaient l’amputer de sa jambe blessée pour tenter de la sauver. Mais de façon inattendue elle guérit et récupéra l’usage de sa jambe comme si rien ne s’était produit. La communauté du foyer de religieuses où elle résidait avait prié intensément le bienheureux frère Salomon. Le miracle a été reconnu en 2011 par le diocèse de Caracas.

  • Ils ont tué Khurram Zaki

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    Khurram Zaki, animateur du site internet « Construisons le Pakistan », a été tué par balles samedi dernier dans un restaurant de Karachi. Les talibans du groupe Hakeemullah ont revendiqué le meurtre : Khurram Zaki a été abattu parce qu’il avait organisé des manifestations contre Maulana Abdul Aziz, un prédicateur de la Mosquée Rouge d’Islamabad, qui avait refusé de condamner l’attentat contre une école de Peshawar qui en décembre 2014 avait coûté la vie à 134 enfants (et 9 adultes).

    Khurram Zaki était connu pour son action résolue en faveur des minorités. Lui-même membre de la communauté chiite régulièrement persécutée, il défendait tout autant les chrétiens. « Nous perdons une grande voix qui se battait pour les droits de ceux qui sont marginalisés », dit Cecil Chaudry, directeur de la commission épiscopale Justice et Paix.

    En fait, Khurram Zaki était aussi chiite que moi je suis yazidi. On le voyait régulièrement aux manifestations avec un grand crucifix. (C’est lui à droite sur la première photo, et sur la seconde il confie son crucifix, pendant qu’il prend la parole, à… Mgr Coutts, l’archevêque de Karachi.)

  • Subhan Allah…

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    Pendant les deux prochains mois, en préparation du ramadan et le mois du ramadan (qui commencera le 7 juin), les bus de Londres seront décorés d’une affiche avec l’inscription « Subhan Allah », c’est-à-dire « Gloire à Dieu » en arabe.

    Subhan Allah est une invocation que le pieux musulman dit 72 fois par jour. C’est surtout, comme la chahada et la Fatiha, une expression antichrétienne.

    En effet, selon toute la tradition théologique islamique, en disant Subhan Allah le musulman atteste que Dieu est pur de tout élément anthropomorphique et de toute association. Conformément à ce que dit Allah dans le Coran, sourate 52 (Le Sinaï – sic), verset 43 : « Ou ont-ils une autre divinité à part Allah ? Qu’Allah soit glorifié [subhan Allah] et purifié de tout ce qu’ils associent ! »

  • Saint Philippe et saint Jacques

    Dom Pius Parsch :

    Cette messe a été composée pour la dédicace de l’Église des Apôtres. Elle tient compte en partie des circonstances extérieures du moment. La ville de Rome avait été arrachée par Narsès au pouvoir du roi des Goths, Totila. Les malheurs de l’invasion et la joie qui suivit la délivrance trouvent leur écho dans l’Introït.

    Cet introït par le chœur de la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, sous la direction de Flor Peeters (1958).


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    Et la touchante antienne de communion:


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