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  • Fin du mariage aux Etats-Unis

    Dans un arrêt qui était attendu depuis longtemps et dont on se doutait qu’il n’irait pas dans le bon sens, la Cour suprême des Etats-Unis a décidé, par 5 voix contre 4, que la Constitution garantit le droit au mariage aux couples de même sexe.

    Le soi-disant mariage homosexuel devient donc légal sur tout le territoire des Etats-Unis.

    Et je suppose que toutes les constitutions locales qui avaient défini le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme sont ipso facto anticonstitutionnelles…

  • Fin des quotas de “demandeurs d’asile”

    Sans surprise, le diktat de répartition des « demandeurs d’asile » par quotas entre les différents pays de l’UE a été rejeté. Les militants européistes tentaient de faire croire que les pays qui le rejetaient n’étaient pas assez importants ni assez nombreux pour constituer une minorité de blocage (compte tenu du fait que le Royaume-Uni n’a pas de droit de vote sur cette question). « La commission impose son idée d’une répartition obligatoire du traitement des demandes », titrait Jean Quatremer le 2 juin. Mais il est apparu qu’il n’était pas possible de faire passer le texte (il est probable que la France ait fait savoir discrètement qu’elle voterait contre).

    C’était acquis dès avant le sommet, puisque le dernier état du projet (qui avait banni depuis longtemps le mot de quota) ne comportait plus le mot « obligatoire ».

    Bref, les dirigeants des Etats de l’UE se sont mis d’accord sur le principe d’un mécanisme de répartition de 40.000 demandeurs d’asile échoués en Grèce et en Italie et de 20.000 réfugiés, mécanisme dont on dit qu’il est basé sur le volontariat… mais le mot « volontaire » lui-même n’y figure pas…

    Autant dire qu’il n’y a plus rien. Ce qui a d’ailleurs mis en colère le Premier ministre italien.

    On constate en revanche que Donald Tusk, actuel président du Conseil européen, a dit fermement que « les migrants qui n’ont aucun droit à entrer dans l’UE doivent être renvoyés ». « Aujourd’hui, a-t-il ajouté, nous nous sommes mis d’accord pour accélérer les accords de réadmission avec les pays tiers. »

    Les pays membres se sont également mis d’accord pour mettre en quarantaine les personnes qui débarquent en Italie, en Grèce ou à Malte, dans des structures qui permettent leur identification et la prise de leurs empreintes digitales. Un prochain sommet à Malte permettra de préciser tout cela.

    Enfin, l’agence Frontex a donné raison à Viktor Orban en faisant savoir que la plus grosse augmentation du flux de migrants, et de loin, est celle de la « route des Balkans ». Plus de 50.000 sont passés par là entre janvier et mai, ce qui représente une augmentation de 880%. Donald Tusk a commenté : « Depuis le début de l’année, un tiers des demandeurs d’asile ont été enregistrés en Hongrie, soit davantage qu’en Italie. »

    Et tout à coup la Commission est muette…

  • Au Pakistan

    Le ministre pakistanais de l’Intérieur, Nisar Chaudhry, a demandé aux gouvernements des provinces de mener une enquête sur la sécurité des minorités et de préparer un « plan de sécurité » au profit des communautés non musulmanes, notamment des lieux de culte.

    C’est un progrès, commente une ONG contactée par l’agence Fides, mais « il faut urgemment lutter contre la mentalité extrémiste et contre la haine croissante envers les chrétiens et les autres minorités religieuses qui vivent au Pakistan », et aussi d’intervenir « sur la législation discriminant les minorités », notamment les lois sur le blasphème.

  • L’attentat islamique

    L’attentat de Saint-Quentin-Fallavier dans l’Isère était à l’évidence un attentat islamiste : drapeaux jihadistes, victime décapitée (une première sur le sol français)… Il a fallu cependant quelques heures pour que les médias le disent. Le premier à titrer sur un « attentat islamiste » a été le site de L’Indépendant (de Perpignan), le bien nommé pour le coup.

    Je constate que Manuel Valls a parlé de « terrorisme islamiste », et qu’à l’heure où j’écris personne n’a encore dit – ça devient spectaculaire – que l’attentat de Daniel Dupont… euh… de Yassine Salhi, n’a rien à voir avec l’islam.

    Il y a juste Cambadélis qui a twitté qu’il ne fallait pas faire d’amalgame. Mais il n’a pas dit avec quoi… Avec le radicalisme évangélique ?

    Aux drogués du padamalgam qui ne se sont pas encore réveillés, on se dépêchera de faire connaître la première réaction de la femme du jihadiste, contactée par Europe 1 :

    Je ne sais ce qui se passe ? Ils l'ont arrêté ?... Il est parti au travail ce matin à 7 heures. Il fait des livraisons. Il n'est pas rentré entre midi et deux, moi je l'attends pour l'après-midi. Ma belle-sœur m'a dit Allume la télé, il y a le journal. Et là, elle est en train de pleurer. Moi j'ai le cœur qui va s'arrêter… Moi je le connais c'est mon mari. On a une vie de famille normale. Il part au travail, il rentre… Nous sommes des musulmans normaux. On fait le ramadan. On a trois enfants et une vie de famille normale…

  • Saints Jean et Paul

    Les destructeurs de la liturgie ont décidé que les martyrs saint Jean et saint Paul n’avaient jamais existé. Par conséquent leur fête a été supprimée dans le calendrier de 1969, et leur culte n’est permis que dans la basilique qui porte leur nom à Rome sur le mont Celius (en attendant sans doute qu’on la détruise au nom de la vérité historique).

    C’est sans doute le sommet de l’imposture des experts post-conciliaires.

    En effet saint Jean et saint Paul sont les derniers martyrs de Rome. Ils furent mis à mort en 362, et leurs corps ensevelis sur le mont Celius, dans leur maison, dont on fit l’église qui leur est dédiée.

    En 366, quatre ans plus tard, le pape saint Damase composait une inscription votive en l’honneur des deux martyrs.

    L’année suivant, en 367, saint Hilaire leur consacrait une église à Poitiers.

    Et les deux saints étaient inscrits au canon de la messe.

    Les fouilles attestent que le culte des martyrs est très ancien dans cette basilique du Celius, culte rendu à des martyrs sur leur tombeau.

    Saint Ambroise, devenu évêque de Milan 12 ans après le martyre des deux frères, écrivit une préface pour leur messe : « Les bienheureux martyrs Jean et Paul ont véritablement accompli ces paroles de David : “Ah! que c'est une chose bonne et agréable que les frères soient unis ensemble” (Ps. 132) ; le même sein leur donna le jour, la même foi les unit, le même martyre les couronna et la même gloire est leur partage dans le même Seigneur. »

    Contre tout cela, le seul argument des négationnistes, semble-t-il, est que l’on n’enterrait jamais les martyrs dans l’enceinte de Rome. Objection qui n’est plus de saison au IVe siècle, d’autant que ceux-là ont été tués dans leur maison.

    Quǽsumus, omnípotens Deus : ut nos gemináta lætítia hodiérnæ festivitátis excípiat, quæ de beatórum Ioánnis et Pauli glorificatióne procédit ; quos eadem fides et pássio vere fecit esse germános. Per Dóminum…

    Nous vous prions, Dieu tout-puissant : faites-nous entrer dans la joie de cette double fête, joie qui provient de la glorification des bienheureux Jean et Paul ; qu’une même foi et un même martyre ont rendus vraiment frères.

  • La Pologne hélas

    Les députés polonais viennent d’adopter, par 261 voix contre 176 et 6 abstentions, un projet de loi qui encadre la Fécondation In Vitro.

    Le Premier ministre Ewa Kopacz déclare que c’est un « succès pour la liberté de la Pologne » (?) et une chance de « donner du bonheur » aux couples (mariés ou non) qui pourront ainsi fabriquer des enfants.

    Les députés du PiS font valoir que la FIV viole le droit constitutionnel à la vie et traite les embryons comme un objet plutôt qu’un être vivant. Ils envisagent donc de contester la constitutionnalité de la loi.

    Le texte doit maintenant être voté par le Sénat, puis approuvé par le président de la République. Le nouveau président, Andrzej Duda, un catholique du PiS…

    La FIV était déjà plus ou moins permise, ou tolérée, en Pologne, dans des cliniques spécialisées.

  • Un tout petit pas dans l’Ohio

    Suivant l’exemple de la Caroline du Sud, du Wisconsin et de la Virginie occidentale, les sénateurs de l’Ohio ont adopté (par 23 voix contre 9) une loi interdisant l’avortement après 20 semaines de grossesse, avec une exception si la grossesse met en péril la vie de la mère.

    Quatorze Etats ont voté une loi similaire. Le parlement de l’Ohio avait adopté en mars une proposition de loi prévoyant d’interdire l’avortement après six semaines de grossesse, mais comme attendu, le sénat l’a rejetée. La législation actuelle autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse.

  • A propos de Medjugorje

    La position de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui sera suivie d’un décret du pape (source) :

    L'unique concession est pour Medjugorje, reconnue comme lieu de prière, parce que Dieu sait récolter même là où Il n'a pas semé", a expliqué le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la CDF, au cours de la Session plénière de la Congrégation qui s'est réunie hier pour s'exprimer sur l'authenticité des apparitions présumées de la Vierge aux six "voyants" de cette petite localité de Bosnie-Herzégovine, lesquels affirment recevoir depuis 34 ans les messages de la "Gospa". Pour le reste, le jugement de l'ex-Saint-Office est absolument négatif, sur la base de la relation finale de la "Commission Ruini" constituée par Benoît XVI pour faire la lumière sur ces phénomènes.

    Pour la CDF, les "apparitions" ne témoignent d'aucun caractère surnaturel : il est par conséquent interdit aux fidèles de participer aux "extases" des six "voyants", et interdit à ces derniers de diffuser les textes des messages reçus de la Vierge.
    A la paroisse Saint-Jacques de Medjugorje est infligé un autre NON : elle ne deviendra pas sanctuaire marial, comme le voulaient les "voyants". Cela va même plus loin : il est interdit aux Évêques d'accueillir dans leurs diocèses les "voyants" pour des rencontres ou témoignages publics comme cela s'est fait jusqu'ici. Il est juste permis d'assurer aux pèlerins qui iraient à Medjugorje l'assistance d'un prêtre. Les pèlerins eux-mêmes ne devront pas non plus reconnaître par leur présence l'authenticité des apparitions ; ils devront aussi éviter tout contact avec les "voyants", se concentrant seulement sur la prière et la fréquentation des sacrements.

    Pourquoi une telle sévérité du Vatican ? Avant tout, à cause de l'incohérence théologique des messages ; mais aussi à cause de l'intéressement économique des "voyants", lesquels ont investi dans des hôtels et des agences de voyages. Autres raisons : les rivalités qui ont émergé entre eux, la désobéissance montrée tant envers l'évêque de Mostar qu'envers le Pape. Ce dernier en effet leur avait ordonné à travers la Commission Ruini de consigner par écrit les dix secrets qu'ils auraient reçus de la Gospa.

    L'argent est l'un des points essentiels qui ont poussé le Vatican à user d'une poigne de fer : on n'a jamais vu de vrais voyants qui se seraient enrichis sur leurs propres apparitions.

    Addendum

    Il ne s'agissait pas de la session plénière qui aura lieu en septembre. Donc il ne s'agit pas encore de la position arrêtée de la CDF. En dehors de cela, le "Suisse romain" maintient ses informations (qui me paraissent plausibles, c'est pourquoi je les ai répercutées). Voir aussi ce qu'en dit Andrea Tornielli.

  • En Suède

    Trois ministres du gouvernement suédois ont présenté des mesures qui permettront de faciliter l’expulsion de migrants originaires d’autres pays de l’UE qui se sont installés dans le pays sans travail et sans moyens de subsistance.

    Les mesures sont présentées par le ministre de la Justice, le ministre des enfants, des vieux et de l’égalité de genre (sic) et le ministre de la culture et de la démocratie – bref les ministères du politiquement correct…

  • Après la Hongrie, la Bavière…

    A peine la Hongrie venait-elle de faire marche arrière après avoir lancé un spectaculaire ballon d’essai, que la Bavière lui emboîte le pas, d’une autre façon, en annonçant qu’elle va réintroduire des contrôles à sa frontière avec l’Autriche.

    Or il est contraire aux accords de Schengen, dont au traité européen, de rétablir des contrôles durables aux frontières. Seuls sont acceptés des contrôles ponctuels pour une raison précise. Mais, justement, la Bavière avait pu établir un contrôle de ce type pour protéger le G7 qui se réunissait chez elle le 7 juin dernier. Et à cette occasion la police a constaté près de 6.000 infractions aux droits de séjour, et des dizaines de criminels, parmi lesquels des trafiquants de drogues et de personnes humaines, ont été arrêtés. Argument décisif pour le ministre-président de Bavière, Joachimm Hermann, pour rétablir les contrôles de façon permanente… et demander aux autres Länder d’en faire autant…