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  • La Slovénie (ex-)catholique aussi…

    Le Parlement slovène a adopté hier, par 51 voix contre 28 et 5 abstentions, une proposition de loi qui définit le mariage comme l’union de deux personnes (ce qui permet ipso facto aux homosexuels non seulement de se « marier », mais d’adopter des enfants).

    La proposition de loi émanait du parti le plus à gauche, qui a 6 députés, et elle a été soutenue par le parti centriste du Premier ministre et par les sociaux-démocrates.

    En 2012 il y avait eu un référendum sur le sujet : la dénaturation du mariage avait été rejetée par 55% des votants. Mais la participation avait été trop faible pour que le référendum soit contraignant.

  • Chronique des cinglés

    En Angleterre, une femme voudrait faire siens les ovocytes de sa fille, décédée il y a quatre ans, dans le cadre d’un « projet de grossesse » impliquant une FIV et un donneur de sperme. Selon elle, sa fille avait accepté que ses ovocytes soient utilisés si elle ne survivait pas au cancer dont elle était atteinte.

    Mais voilà : bien que ce soit en Angleterre, où l’on en est à légiférer sur les bébés à trois parents, aucune clinique n’a accepté de réaliser ce que le Dr Mohammed Taranissi, vedette britannique de la FIV, décrit comme une « première mondiale ». Et l’autorité ad hoc a refusé l’exportation des ovocytes à New York où une clinique est disposée à mettre en œuvre le « projet de grossesse » pour la modeste somme de 83.000 €.

    C’est la troisième fois que cette femme voit sa demande d’exportation rejetée ; elle envisage désormais d’en appeler à la Cour suprême…

  • Encore un copte décapité en Libye

    Le corps sans tête de Mansour Saad Awad, copte égyptien qui travaillait en Libye dans un élevage de volailles, a été retrouvé près de Mechili en Cyrénaïque.

  • Mercredi de la deuxième semaine de carême

    Au début de l’évangile de ce jour Jésus annonce sa Passion. C’est la troisième fois qu’il dit à ses apôtres ce qui va se passer, selon saint Matthieu. L’Eglise en a repris l’essentiel dans les antiennes du Benedictus, aux Laudes, et du Magnificat, aux vêpres :

    Ecce ascéndimus Jerosólymam, et Fílius hóminis tradétur ad crucifigéndum.

    Voici que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré pour être cricifié.

    Tradétur enim Géntibus ad illudéndum, et flagellándum, et crucifigéndum.

    Il sera livré aux païens pour être moqué, et flagellé, et crucifié.

    C’est l’essentiel concernant la Passion. Mais il manque la mention finale : « et tértia die resúrget » : et le troisième jour il ressuscitera.

    Mais nous sommes encore au début du carême, et nous allons vers la Croix, avant de pouvoir goûter à la Résurrection.

    L’évangile se poursuit par l’épisode de la mère de Jacques et Jean qui vient réclamer les plus hautes places pour ses fils quand Jésus régnera. Précisément, ce n’est pas le moment. Jésus en profite donc pour rappeler que l’actualité est la Passion (« Pouvez-vous boire le calice que je dois boire ? »). Puis il tire la leçon d’humilité qui s’impose, laquelle se termine par un nouvel éclairage de la Passion : « le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner sa vie comme la rançon d’un grand nombre ». Comme rachat pour beaucoup. Le mot latin est « redemptio ».

  • La dictature homosexualiste en Irlande du Nord

    L’Irlande du Nord résiste encore sur l’avortement, mais elle baisse pavillon devant le lobby homosexualiste.

    En décembre dernier, la Haute Cour de Belfast, rejetant un recours du ministre de la Santé, avait donné raison à une paire d’homosexuels qui se plaignaient de ne pas pouvoir adopter des enfants. Pour la justice, c’est une « discrimination ».

    La conséquence fut que les évêques catholiques décidèrent « avec regret » de couper leurs liens avec la Family Care Society qu’ils avaient eux-mêmes créée et qui s’occupait de l’adoption.

    Un député protestant unioniste, Paul Givan, était monté le premier au créneau pour défendre l’Eglise catholique et annoncer qu’il allait déposer une proposition de loi instituant un droit à l’objection de conscience.

    Paul Givan a en effet élaboré cette proposition de loi (amendant la « loi sur l’égalité ») et l’a rendue publique le mois dernier. Citant les condamnations d’une propriétaire de Bed and Breakfast qui avait refusé un couple homosexuel, et d’un pâtissier qui avait refusé de confectionner un gâteau de « mariage », Paul Givan souligne que la loi contre les discriminations doit être « équilibrée », entre le droit à ne pas être discriminé et le droit des croyants au respect de leur conscience. Et donc qu’il doit être permis à un prestataire de services de refuser « une situation qui approuve, promeut ou facilite une relation homosexuelle en violation de son identité religieuse ». « Par exemple, une agence catholique d’adoption doit pouvoir refuser de placer un enfant chez un couple homosexuel, un imprimeur musulman doit pouvoir refuser d’imprimer un livre promouvant des relations homosexuelles, et un photographe évangélique ne doit pas avoir à choisir entre prendre des photographies d’une cérémonie de partenariat civil et perdre ses moyens d’existence. Mais un épicier évangélique ne peut pas refuser de vendre une pomme à un homosexuel, ou un imprimeur musulman ne peut pas refuser d’imprimer une brochure publicitaire pour des tables de café faites par une fabricante lesbienne. »

    Cela paraît être simplement le bon sens. Une délégation catholique, conduite par l’évêque de Down et Connor, Mgr Noel Treanor, a rencontré le parti unioniste au Parlement, et ils sont une fois de plus tombés d’accord. (Faut-il rappeler que ce sont des ennemis historiques ?)

    Mais le lobby homosexualiste a aussitôt monté une campagne mondiale contre le projet, pilotée par All Out Action, basé à New York, qui a lancé une pétition recueillant plus de 100.000 signatures les deux premiers jours contre ce qui est carrément décrit comme une « loi anti-homosexuels », sous le titre : « Les homosexuels ne sont pas admis en Irlande du Nord ? » Sic.

    Hélas, la proposition de Paul Givan ne passera pas. Car le système législatif d’Irlande du Nord permet de faire tomber une proposition de loi si 30 députés signent une « petition of concern » (pétition d’inquiétude, de préoccupation). Or le Sinn Fein a déclaré qu’il voterait cette pétition. Et à lui seul le Sinn Fein a 28 députés…

    Les nationalistes irlandais sont devenus des moutons de la pensée unique…

  • Un nouvelle icône myroblite

    La vidéo ci dessous montre la visite de l’évêque de Corinthe, le métropolite Denys, le 16 février dernier, en l’église Saint-Nicolas d’Asprokampos, près de Corinthe, pour voir l’icône du Christ crucifié qui suinte de l’huile depuis le 25 janvier.

    L’évêque reste très prudent et a demandé qu’on enlève l’icône pour faire des analyses. Mais les habitants ont refusé tout net et montent la garde nuit et jour pour qu’on n’enlève pas leur icône miraculeuse…

    Il existe déjà un certain nombre d’icônes (et même de simples reproductions) qui suintent de l’huile : on les appelle « myroblites », à savoir « d’où jaillit (sic) un baume parfumé », le myron étant le saint chrême (et les myrophores les saintes femmes qui vont embaumer le Christ). Aussi, normalement, l’huile que ces icônes exsudent a une odeur de parfum. Mais celle-ci n’a aucune odeur.

    Généralement ce sont des icônes de la Sainte Vierge, ou de divers saints. Je n’avais encore pas entendu parler de ce phénomène pour une icône du Christ.

    Les médias, y compris grecs, parlent d’une icône qui « pleure ». Mais, à en juger par la vidéo, l’huile ne vient pas spécifiquement des yeux. Contamination avec les statues de la Vierge qui pleurent… dans l’Eglise latine.

    Le phénomène ayant commencé le 25 janvier, jour de la victoire de Syriza, on parle du « miracle Syriza » ou du « miracle Tsipras », pour dire que le Christ pleure sur la Grèce… Mais il y en a qui ne craignent pas de dire que le miracle salue l’arrivée au pouvoir de Tsipras… l’homme qui se proclame athée et qui est le premier dirigeant grec de l’histoire à avoir refusé la bénédiction de l’Eglise lors de sa prestation de serment…

  • Mardi de la deuxième semaine de carême

    Les antiennes du lever et du coucher du soleil sont les suivantes : « Vous n’avez qu’un docteur qui est dans le ciel, le Christ, le Seigneur » (Ant. Benedictus). « Quant à vous, vous êtes tous frères ; et n’appelez personne père sur la terre, car vous n’avez qu’un Père qui est dans le ciel ; ne vous faites pas appeler docteurs, car vous n’avez qu’un docteur, le Christ » (Ant. Magnificat). Dans ces deux antiennes, la liturgie a, en trois pensées, caractérisé toute la vie avec l’Église : Dieu notre Père, le Christ notre docteur, nous tous frères entre nous.

    Dom Pius Parsch

  • L’islam enseigné à l’école laïque

    Le JDD fait écho à une étude du Haut Conseil à l’Intégration, sur les Elco : les enseignements de langue et culture d’origine, qui concernent aujourd’hui plus de 92.000 élèves, en progression de 16% sur les cinq dernières années. Il s’agit surtout de l’enseignement de l’arabe : plus de 57.000 élèves, suivi loin derrière par le turc : 16.500.

    La particularité de ces enseignements est qu’ils sont dispensés par des ressortissants étrangers, sous l’autorité de l’académie, mais payés par les ambassades.

    Extrait :

    « Susceptibles de renforcer les références communautaires, les Elco peuvent conduire au communautarisme. Certains interlocuteurs craignent même que les Elco deviennent des ‘catéchismes islamiques’ », écrivent les rapporteurs. Les auteurs se sont en effet étonnés du contenu du guide de l'enseignant édité en 2010 par le ministère de l'Éducation turc et en usage auprès de certains enseignants de langue et culture d'origine. "Ainsi le chapitre V de cet ouvrage intitulé "Foi, islam et morale" insiste sur l'importance de croire en Allah, un des principes de la foi, et sur la nécessaire acquisition par les élèves d'une bonne connaissance de la vie du prophète Mahomet dont l'importance doit être mise en valeur. » Assez loin de la laïcité, française ou turque.

    On remarquera la contradiction flagrante entre la mention de la « laïcité turque » et le fait que l’ouvrage islamiste dont on parle est édité par le gouvernement turc…

    C’est là qu’on voit à quel point nos journalistes (et nos politiciens, etc.) refusent de voir la réalité. Une étude dénonce un livre du gouvernement turc qui sous couvert d’apprendre la langue turque est un catéchisme islamique, et l’on commente que c’est assez loin de la laïcité turque…

    Ils n’accepteront donc jamais de considérer l’islam tel qu’il est. L’islam ne peut pas faire la distinction entre l’enseignement de la langue et l’enseignement de la religion. Pour un musulman il n’y a pas de langue laïque. Jusqu’à quand les journalistes vont-ils accepter et répercuter ce mensonge absurde d’un islam républicain ?

  • Quelques assyriens libérés

    L’Etat islamique a libéré 19 assyriens, 17 hommes et deux femmes, tous du village de Tel Goran.

    Selon certaines sources ces libérations auraient été décidées par un tribunal islamique en échange du paiement de la jizya.

    Selon l’agence AINA, entre 262 et 373 assyriens ont été enlevés.

    Les négociations se poursuivent, par l'intermédiaire de chefs tribaux sunnites…

    Revoilà le temps du rachat des captifs.

  • Le clan Kasper à la manœuvre

    Puisque François a fait du cardinal Kasper le grand prophète de la « miséricorde » pour les divorcés « remariés », et comme la manœuvre a échoué au premier synode, on met les bouchées doubles pour le prochain synode.

    Le 28 février, pour les anglophones, Radio Vatican a diffusé un reportage sur Mgr Thomas Dabre, évêque de Pune, en Inde, qui s’exprimait devant la conférence des prêtres diocésains de l’Inde. Citation : « J’ai entendu parler de tant de catholiques à qui l'on refuse brutalement la communion eucharistique parce qu’ils sont divorcés et se sont remariés. Nous devons être gentils et avoir de la compassion lorsque nous transmettons la doctrine et le dogme de l’Eglise. Nous devons avoir un dialogue poli avec les fidèles au lieu de les renvoyer brutalement. » Sic.

    Et aujourd’hui, pour les francophones, La Croix publie un entretien avec Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran, qui publie un livre intitulé Tout amour véritable est indissoluble, où il « affirme que l’Église peut changer la discipline sur les divorcés remariés sans remettre en cause la doctrine de l’indissolubilité du mariage, mais au contraire pour l’honorer davantage ». Sic.

    Heureusement, de l’autre côté on tient bon. Témoin le cardinal Burke dans une interview à Rorate Caeli :

    « A ce sujet, je pense qu’il est très important de s’occuper de cette fausse dichotomie que font certains qui disent : “Oh non, nous changeons seulement la discipline, nous ne touchons pas à la doctrine.” Mais si vous changez la discipline de l’Eglise en ce qui concerne l’accès à la sainte communion pour ceux qui vivent dans l’adultère, alors assurément vous changez la doctrine catholique sur l’adultère. Vous dites que, dans certaines circonstances, l’adultère est permis et même bon, si les gens peuvent vivre dans l’adultère et toujours recevoir les sacrements. Ceci est une question très grave, et les catholiques doivent insister pour que la discipline de l’Eglise ne soit pas changée d’une façon qui, en fait, affaiblirait notre enseignement de l’une des vérités les plus fondamentales, la vérité sur le mariage et sur la famille. »

    Interview que liront avec intérêt tous ceux qui lisent un peu l’anglais. Car le cardinal Burke répond clairement et fermement à des questions que je n’aurais pas osé lui poser pour ne pas le mettre dans l’embarras. Or il n’est pas embarrassé du tout…

    Addendum

    Traduction intégrale de l'interview du cardinal Burke chez Benoît et moi.