Trouvé ici, sans explications (via le FC), daté du 21 février :
(Ce sont des évêques ukrainiens, qui étaient en visite ad limina.)
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Trouvé ici, sans explications (via le FC), daté du 21 février :
(Ce sont des évêques ukrainiens, qui étaient en visite ad limina.)
A lire sur Paix liturgique, la traduction d’un article du magazine Regina intitulé « Le long et tortueux chemin vers Saint-Joseph », qui raconte comment des fidèles ont fini par réussir à avoir la messe traditionnelle à Singapour. Notamment par le biais d’une excellente chorale grégorienne, ce qui est intéressant car l’histoire montre que le grégorien conduit fatalement à la « forme extraordinaire » pour laquelle il a été créé quand c’était la forme ordinaire.
On pourra se reporter à l’article, qui comporte dix photos, et jeter un œil sur les autres articles : le numéro est consacré à des portraits de paroisses vouées à la forme extraordinaire, dont Saint-Eugène à Paris (une interview de l’abbé Iborra, nombreuses photos, et c'est une photo de Saint-Eugène qui illustre l'éditorial). Et aussi La Londe les Maures, avec un prêtre de la Fraternité Saint-Joseph Gardien, venu du Chili…
Les combattants de l’Etat islamique ont de nouveau attaqué, hier, les villages assyriens de la vallée du Khabour, en Syrie. Ils ont enlevé des dizaines de personnes, hommes, femmes, enfants, les habitants de Tel Shamiran (une cinquantaine) et de Tel Jazira (une quarantaine) sont séquestrés dans leur village.
Plusieurs églises ont été détruites, dont celle de Tel Shamiran et celle de Tel Hormuz dont j’avais publié la photo le 7 février, quand les combattants assyriens y avaient replacé la croix...
Lors des affrontements, qui se poursuivent dans un village, les assyriens auraient perdu quatre hommes et l’Etat islamique des dizaines (selon les miliciens assyriens).
Les habitants des villages qui ont pu fuir se sont réfugiés à l’église Notre-Dame d’Hassaké et l’église Saint-Ephrem de Qamishli.
Les proches des personnes enlevées qui ont tenté de les joindre sur leurs téléphones portables sont tombés sur des combattants de l’Etat islamique leur répondant qu’il n’y avait rien à faire pour les otages.
Selon Newsweek, l’Etat islamique chercherait à les échanger contre leurs combattants prisonniers des Kurdes.
« Pourquoi m'as-tu repoussé loin de ta face, Lumière inaccessible ? Malheureux que je suis ! Les ténèbres extérieures m'ont enveloppé ; fais-moi revenir, je t'en supplie, et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »
La Vigne véritable t'a fait pousser comme un sarment qui porte beaucoup de fruit et produit le raisin qui nous verse le salut ; en buvant de son vin, les captifs de l'ignorance, Bienheureux, ont rejeté l'ivresse des croyances erronées.
Des douze Disciples, Matthias, comme apôtre choisi par le sort, tu complétas le groupe bienheureux dont le traître s'est exclu pour gagner le funeste gibet après avoir levé contre le Christ son talon.
Bienheureux apôtre Matthias, le Seigneur t'a répandu comme sel sur la terre afin de purifier par tes enseignements les plaies de l'erreur, pour éloigner les maladies et chasser les souffrances des âmes et des corps.
Des tuniques difformes et de l'antique malédiction voici qu'Adam s'est dépouillé, divine Epouse, par ton virginal enfantement, pour se vêtir désormais de la robe sainte en vérité que les passions ne souilleront jamais plus.
Liturgie byzantine (au 9 août), matines, canon de saint Matthias (de saint Théophane l'Hymnographe), ode 5.
Sur la une du nouveau Charlie Hebdo, il y a un dessin très laid où l’on voit des personnages bestialisés (seul Charlie a le droit), l’air très méchant, qui poursuivent un petit chien ayant Charlie dans la gueule. On est censé reconnaître au premier plan Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy (mais comment peut-on être aussi nul en caricature et faire la une d’un magazine ?), et juste derrière, au milieu de la horde, il y a un évêque, dont Libération nous assure que c’est le pape… On peut voir aussi le logo de la Manif pour tous, sur la poitrine d’un chien éructant, juste derrière le rat capitaliste…
Pendant ce temps-là le palais de justice de Paris ne s’honore pas d’afficher du Charlie Hebdo dans sa salle des pas perdus, avec une attaque de l'Agrif. Lire la réaction de Bernard Antony.
Viktor Orban a perdu sa majorité des deux tiers au Parlement, à cause de l’élection d’un indépendant soutenu par la gauche dans une élection partielle visant à remplacer un député Fidesz devenu commissaire européen…
Il est amusant de lire des commentaires comme « Le tout-puissant Orban essuie une défaite symbolique », « La toute puissance du Premier ministre hongrois vacille », ou « Coup de semonce électoral pour Viktor Orban en Hongrie »…
Outre le fait qu’on ne fait pas tous les jours des réformes constitutionnelles nécessitant les deux tiers des suffrages (et celles que voulait faire Orban ont été faites, et rien ne dit qu’il n’aurait pas le renfort d’un député qui ne fait pas partie du Fidesz), j’en connais qui seraient heureux d’avoir à l’Assemblée une majorité des deux tiers moins un…
La Repubblica publie un sondage Demos faisant apparaître que 27,4% des Italiens ont confiance en l’Union européenne. Juste devant les Britanniques : 28%. Ensuite on monte à 40,5% chez les Espagnols, 42,1% chez les Polonais, 43% chez nous, et 53,4% chez les Allemands. (Les autres pays n’ont pas été sondés.)
Dans son discours programme devant la Chambre, Matteo Renzi avait déclaré : « La tradition européenne et européiste représente la meilleure partie de l'Italie »…
Même en tenant compte du fait que l’auteur est un vertueux chasseur de dictateurs (un impeccable journaliste de gauche redresseur de torts), il reste que son article sur Abderrahmane Sissako mérite le détour.
Sans rien y connaître j’avais simplement pensé que les sept Césars récompensaient automatiquement le film « Je suis Charlie » de l’année : un film qui dénonce les méchants jihadistes, mais réalisé bien sûr par un bon musulman.
Mais Abderrahmane Sissako est d’abord le conseiller culturel du président mauritanien, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, arrivé au pouvoir par un double coup d’Etat en 2008-2009. Et, selon l’auteur de l’article, qui paraît bien renseigné, Sissako, « le BHL des dunes », avait l’intention de réaliser un film sur l’esclavage (qui continue en Mauritanie sur une grande échelle malgré la récente loi), mais le président lui aurait dit en substance : « Nous t'aiderons si tu parles des méchants djihadistes qui inquiètent tant nos amis occidentaux. Mais l'esclavage doit rester tabou. »
Le député socialiste du Bas-Rhin Philippe Bies, le jour de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, avait osé faire le lien avec le fait que le Front national « fait 45% » en ce lieu.
On apprit rapidement que le chef des profanateurs était un militant « antifa », donc d’extrême gauche, avide de casser du FN.
Or, voici que Jean-Christophe Cambadelis, le premier secrétaire du PS, reprend le même délire :
« Je pense qu'à partir du moment où on a un mouvement d'extrême droite qui fait 45% et qui professe la haine de l'autre, ce n'est pas indifférent à ce qui a dû se passer dans les familles. Il faut bien comprendre qu'à partir du moment où l'on stigmatise tel ou tel dans la vie, dans la société, eh bien, ça se termine comme ça. »
Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée, y est allé lui aussi de son couplet sur le même registre…
Ça a un nom, je pense, en psychiatrie, le fait de rester bloqué sur un fantasme et de ne pouvoir en sortir quels que soient les démentis de la réalité.
Assener une contre-vérité avec autorité et conviction permet semble-t-il de la faire passer dans les médias comme une vérité première, du moins quand on s’appelle Manuel Valls :
« Les agriculteurs savent aussi ce qu'ils doivent aux pouvoirs publics, particulièrement à l'Europe. Voter Front National, c'est détruire ce modèle européen qui a aussi soutenu l'agriculture française », a-t-il déclaré.
S’il y a encore des paysans en France, ce n’est pas grâce à l’Europe, mais malgré « l’Europe ». Quiconque connaît un peu l’histoire de la construction européenne sait que la politique agricole commune avait pour objectif de supprimer les paysans, puisque les idéologues et technocrates de la construction européenne ne supportaient pas (et ne supportent toujours pas) qu’il y ait des petits paysans, des petits patrons pêcheurs, des petits artisans et commerçants, etc. : on ne peut pas faire de plans européens avec un tel grouillement. L’objectif était de produire davantage et de façon plus « rationnelle ». Comme les Soviétiques. Le plan Mansholt en 1968 vise à la constitution de grandes unités de production spécialisées, dans les régions les plus rentables, et à la suppression de la majorité des travailleurs de la terre. Par exemple tous les porcs, ou du moins la grande majorité, devaient être produits en Belgique. Et aussi en Hollande. Le beurre et le fromage devaient être produits en Hollande (le pays de Mansholt). Une fois la liste terminée, on se rendait compte qu’il ne restait rien pour la Bretagne, ni pour aucune autre région trop éloignée des centres européens…
Ce fou furieux de Mansholt, devenu président de la Commission européenne, voyant sans doute la démence de ce qu’il faisait, se met alors à dire le contraire, jusqu’à prôner la croissance zéro avec ses nouveaux amis du Club de Rome (ceux qui affirmaient en 1968 que dans 30 ans il n’y aurait plus une goutte de pétrole), puis il disparaît de la circulation au bout de sept mois. Mais l’esprit, si l’on peut dire, du plan Mansholt, a continué à inspirer la PAC. Jusqu’à nos jours.