Trouvé ici, sans explications (via le FC), daté du 21 février :
(Ce sont des évêques ukrainiens, qui étaient en visite ad limina.)
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Commentaires
Il est toujours émouvant de voir Benoît XVI, un grand pape. Pas assez de caractère ferme face aux loups. Mais surtout, pas assez de collaborateurs robustes qui auraient pu le défendre efficacement. Il a dû énormément souffrir.
Notre cher Pape émérite bénit les évêques.
Il ne se fait pas bénir PAR les évêques.
Comme il nous manque!
Eh oui, c'est toute la différence.
Oui, comme il nous manque.
Bientôt le 28 février...
Pour les nostalgiques (eh oui), voici un petit texte écrit à l'occasion du départ de Benoît XVI.
http://benoit-et-moi.fr/2014-I/benoit/le-jour-de-ladieu-4.html
pour moi c'est vraiment un saint , que Dieu le benisse et que notre mere Marie le protege
Je suis très ému. J'aime beaucoup Benoît XVI, il nous manque à tous. C'est lui, le vrai pape!
L'affection et la vénération qu'on a pour lui sont à la mesure de la terrible blessure qui nous a été infligée par son inouïe démission.
Le Pape n'est pas un évêque comme les autres. Avant d'être évêque de Rome, il est d'abord Pierre, Car Pierre était Pierre dès Jérusalem, dès l'Ascension, des années avant d'arriver à Rome. Ce n'est qu'ultérieurement qu'il y est arrivé, déjà "tout armé" Chef de l'Eglise après avoir séjourné à Antioche. Ce n'est pas son arrivée à Rome qui a commencé de faire de lui le premier Pape. Pierre est Pape depuis l'Ascension. Pierre, jusqu'à son martyre glorieux à Rome, c'est : "Crève ou Marche". Pierre ne va pas en retraite, Pierre ne démissionne pas, Pierre n'a aucune vie privée, Pierre est tête de l'Eglise visible jusqu'à ce que le Christ le rappelle. La condition physique du Pape n'est RIEN devant sa mission, le Christ veillant à tout. À cet égard, il est frappant que sur 267 Papes en 2 000 ans, et souvent de grands vieillards, AUCUN n'ait été frappé de folie, de gâtisme, de démence ou d'Alzheimer. Là encore c'est un grand miracle du Christ, miracle en continu, que peu de gens observent, ou même remarquent seulement.
Si le Code actuel de droit canonique prévoit le cas de démission, c'est seulement pour pallier un vide juridique grave en cas d'extrême nécessité __ car l'Eglise doit tout prévoir, même l'exceptionnel (par exemple, une déportation sans retour du Pape, soumis à une coercition violente, cf. Martin Ier). Mais qu'un Pape se serve de l'exceptionnel, prévu en cas d'extrême extrémité __ c'est le cas de le dire __ pour le banaliser, au motif inouï qu'il se sent tout simplement vieux et qu'il juge ( et ceci ce n'est pas une matière de foi ou de moeurs, par conséquent il peut s'y tromper), qu'il juge "qu'il n'a pas la force de continuer", et ainsi aller tout bonnement en retraite dans les jardins du Vatican, voilà un "motif" ahurissant, exorbitant, et encore une fois inouï en 2000 ans. Il crée un précédent aussi lamentable que dangereux, une porte ouverte à toute sorte de dérives pour les Papes à venir et, pire, un motif abusif de pression externe que le monde, hostile, ne manquera pas d'exercer sur eux ("motif" que François Ier, semble-t-il, brûle déjà de transformer en une sorte de "règle" implicitement obligeante en l'invoquant à son tour). Il ne restera plus, à ce rythme, que d'inventer le mandat papal par septennat.
Le précédent créé par Benoît XVI est et restera un précédent strictement lamentable. La preuve : personne dans l'Eglise ne fête, ne commémore ni ne se réjouit de cet acte d'affliction. Benoît XVI était Pierre. Pierre ne rend pas son tablier au Christ pour aller en "retraite de prière". La mission d'un Pape n'est pas une mission de moine. C'est une mission de Gouvernement. Dire qu'il n'était pas fait pour cette mission, c'est alors mettre en cause l'Esprit-Saint et son élection par l'Esprit Saint. La puissance de Dieu agit le plus à travers la faiblesse même de l'homme. Dieu n'aurait jamais abandonné Benoît XVI, pas plus qu'Il n'a abandonné Pierre jeté dans les fers, ni Jean-Paul II, ni Léon XIII, ni Pie VII, ni Pie VI, pour ne citer que ceux-là, entravés par la vieillesse ou leurs terribles tribulations.
Voir ce que j'ai déjà écrit à ce sujet ici en réponse à Onclin :
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/02/12/populaire-5557483.html#article-comments
@Dranem: Oui, vous avez 100% raison, et moi je ne discute pas sur une évidence. C'est un énorme drame cette situation. Mais quand vous aimez quelqu'un, vous pouvez pardonner de lourde erreur (par exemple, à votre femme
pour autant qu'elle ne remette pas en cause votre union sacrée), or le Pape Benoît XVI n'a pas commis selon moi face au Christ une "apostasie". Moi c'est à l'homme que je pardonne, comme le Christ a pardonné le reniement de Pierre. En fait je ne veux pas délibérer sur Benoît XVI, ma conscience bloque tout simplement. Mais c'est autre chose avec ce Pape François qui pour moi "apostasie" le Christ par son regard sur son(Christ) église qui est "la" religion catholique Romaine.