Le député socialiste du Bas-Rhin Philippe Bies, le jour de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, avait osé faire le lien avec le fait que le Front national « fait 45% » en ce lieu.
On apprit rapidement que le chef des profanateurs était un militant « antifa », donc d’extrême gauche, avide de casser du FN.
Or, voici que Jean-Christophe Cambadelis, le premier secrétaire du PS, reprend le même délire :
« Je pense qu'à partir du moment où on a un mouvement d'extrême droite qui fait 45% et qui professe la haine de l'autre, ce n'est pas indifférent à ce qui a dû se passer dans les familles. Il faut bien comprendre qu'à partir du moment où l'on stigmatise tel ou tel dans la vie, dans la société, eh bien, ça se termine comme ça. »
Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée, y est allé lui aussi de son couplet sur le même registre…
Ça a un nom, je pense, en psychiatrie, le fait de rester bloqué sur un fantasme et de ne pouvoir en sortir quels que soient les démentis de la réalité.
Commentaires
J'étais tenté d'écrire "il n'est pire sourd..." mais je crois que c'est encore pire que ça. "Ils" vont sans doute nous sortir une information ultra-secrète et sensationnelle: ces gentils et naïfs "anti-fas" ont en réalité été infiltrés et manipulés par un membre du Front National. Et si ce n'est lui c'est donc son frère. CQFD.
Ils peuvent bien dire et écrire ce qu'ils veulent, cela n'arrive plus à cacher à leurs propres yeux que le socialisme matérialiste consumériste est bâti sur le vide et ne peut brasser que du vent.