« Strictement privé », mais dûment annoncé par le Vatican, car tout le monde doit le savoir : François se rendra le 26 juillet à Caserta, près de Naples, pour une « visite strictement privée » à un ami connu à Buenos Aires en 2006, le Pasteur (la capitale est du Vatican) évangélique Giovanni Traettino et à son église de la Réconciliation. « L'idée en est venue, le mois dernier, lors d'une rencontre à Ste-Marthe avec un groupe de pasteurs. »
Le « révérend Dr Giovanni Traettino, évêque-président de l’Eglise évangélique de la Réconciliation » (dit-il de lui-même) est aussi depuis 1992 co-président de la Consultation charismatique italienne avec le catholique Matteo Calisi, qui se dit « ministre de la réconciliation », et qui a (notamment) fondé en Argentine, avec le soutien enthousiaste du cardinal Bergoglio, la « Communion renouvelée entre catholiques et évangéliques ».
On se souvient dans quelles circonstances le cardinal Bergoglio avait rencontré son ami Giovanni Traettino en 2006 : c’était à cette réunion œcuménique pentecôtiste où il s’était fait bénir, à genoux, par des pasteurs (et le P. Cantalamessa) :
En faisant une petite recherche sur internet à propos de ce Traettino, je suis tombé sur une vidéo dont je n’avais pas encore entendu parler. Il s’agit d’un message vidéo du pape à une assemblée évangélique américaine, dirigée par un télévangéliste absolument caricatural, Kenneth Copeland. Ce message avait été enregistré sur le Smartphone d’Anthony Palmer, lui aussi ami du pape, donc, et qui est « évêque », tenez-vous bien, de la « Communion des Eglises évangéliques épiscopales (tradition anglicane celtique) ». Sic. C’est « Tony » Palmer qui avait apporté le message à la réunion de Kenneth Copeland. Le message de 7 minutes en italien sous-titré en anglais est ici, la vidéo complète de la réunion de Kenneth Copeland et Tony Palmer (45 minutes, avec le message du pape à partir de 31’40) est là. Mais je ne vous conseille pas de la voir. Ça fait vraiment mal de voir le pape en compagnie de ces gens-là.
Au fait, le 26 juillet, c’est la fête de sainte Anne : une fête doublement rejetée par les protestants, parce qu’on ne fête pas les saints, et parce que, en outre, cette Anne ne figure pas dans l’Ecriture.
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