Quand Bernard Antony passe d’un style de colloque à un autre…
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Quand Bernard Antony passe d’un style de colloque à un autre…
Pourquoi cherchez-vous comment vous avez été fait et ne recherchez-vous pas en vue de quoi vous êtes fait ? Est-ce que toute cette demeure du monde que vous voyez n'a pas été faite pour vous ? C'est pour vous que la lumière se répand et dissipe les ténèbres, c'est pour vous que la nuit est réglée, pour vous que le jour est mesuré ; pour vous que le ciel rayonne des splendeurs diverses du soleil, de la lune et des étoiles ; pour vous que la terre est émaillée de fleurs, d'arbres et de fruits ; pour vous que cette foule étonnante d'animaux a été créée, dans l'air, dans les champs, dans l'eau si belle, pour qu'une lugubre solitude ne gâte pas la joie du monde nouveau...
En outre, le Créateur cherche ce qu'il peut bien ajouter à votre dignité : il dépose en vous son image (Gn 1,27), afin que cette image visible rende présent sur terre le Créateur invisible, et il vous confie la gérance des biens terrestres, afin qu'un aussi vaste domaine n'échappe pas au représentant du Seigneur... Et ce que Dieu a fait en vous par sa puissance, il a eu la bonté de l'assumer en lui-même ; il a voulu se manifester vraiment dans l'homme en qui, jusqu'alors, il n'était apparu qu'en image. Il a donné à l'homme d'être en réalité ce qu'il n'était auparavant que par une simple ressemblance.... Le Christ naît donc pour rendre toute son intégrité à la nature déchue.
Sermon 148 (trouvé ici)
Pour mémoire de l’Avent :
Antequam convenirent, inventa est Maria habens in utero de Spiritu Sancto, alleluia.
Avant qu’ils vinssent ensemble, * il se trouva que Marie avait conçu de l’Esprit-Saint, alléluia.
Quaerite Dominum, * dum inveniri potest: invocate eum, dum prope est, alleluia.
Cherchez le Seigneur, tandis qu’on peut le trouver ; invoquez-le tandis qu’il est proche, alléluia
Maintenant qu’elle est ministre, elle peut se lâcher. Elle ose menacer de réquisitionner des locaux appartenant à l’Eglise, en suggérant que celle-ci ne fait rien pour les sans-abri et se comporte comme un gros propriétaire sans scrupules :
« Il semble que l'archevêché de Paris possède des bâtiments quasi vides. Je viens donc de leur écrire pour voir avec eux comment utiliser ces locaux. L'Eglise fait partie des personnes morales... dans tous les sens du terme! J'ai bon espoir qu'il n'y ait pas besoin de faire preuve d'autorité. Je ne comprendrais pas que l'Eglise ne partage pas nos objectifs de solidarité. »
Quand on pense aux trésors d’héroïsme et de sainteté que l’Eglise a toujours déployés pour venir en aide aux malheureux, c’est immonde. Et bien sûr l'inqualifiable Bertrand Delanoë a aussitôt apporté un soutien « sans réserve » à Cécile Duflot.
La réponse n’a pas traîné, heureusement :
« L'Église n'a pas attendu la menace de réquisition brandie par la ministre Madame Duflot pour prendre des initiatives », a répondu un communiqué commun du Secours Catholique, de l'Archevêché de Paris et de la Conférence des religieux et religieuses de France, qui détaille les nombreuses mesures prises. Et Mgr Vingt-Trois a fait remarquer qu’il n’avait pas reçu la lettre dont parle Mme Duflot…
(NB. Cécile Duflot est une ancienne de la JOC... et là les évêques peuvent faire leur mea culpa...)
Non, vous ne trouverez pas cette affiche sur le site du diocèse... Oui, c'est avec l'évêque, Mgr Centène, qui célébrera la messe... Et la veillée, c'est notamment avec mes amis les Gedourion.
(NB. Sur le site du diocèse de Vannes, si vous allez dans la rubrique "Evêque" et que vous cliquez sur "Agenda", vous tombez sur une page blanche. Sympa, non...)
Le 25 septembre dernier, un petit garçon arrivait à l’école maternelle de Sorgues, dans le Vaucluse, avec un T-shirt qui portait les inscriptions « je suis une bombe ! » et « Jihad, né le 11 septembre ».
La directrice de l’école alertait la commune et l’académie. Le maire décidait de saisir le procureur. La mère de l’enfant et son oncle (auteur du T-Shirt) doivent passer devant la justice le 19 décembre pour apologie de crime.
De fait l’enfant s’appelle Jihad, de fait il est né un 11 septembre, et la mère se dit étonnée des proportions prises par l’affaire, le mot « bombe » voulant dire évidemment « beau gosse »…
En réalité, dans un premier temps, mais peu d’articles le relatent, la mère avait expliqué en souriant que c’est son frère qui avait confectionné le T-Shirt et que c’était bien sûr une « provocation » (comme le souligne l’avocat de la ville).
Je n’ai vu aucun article qui remarque qu’appeler Jihad un enfant qui naît un 11 septembre n’est pas une coïncidence mais un manifeste.
Je n’ai vu aucun article qui suggère d’interdire le nom de Jihad, qui est pourtant à l’évidence, en lui-même, une apologie de crime.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des islamistes ont incendié des maisons appartenant à des chrétiens et massacré dix chrétiens à Chibok, dans l'Etat de Borno.
Dimanche, trois églises, ainsi que des postes-frontières, ont été incendiés à Gamboru Ngala, également dans l’Etat de Borno.
En raison sans doute de l’émotion soulevée en Slovaquie et dans toute l’Europe par le rejet, par les autorités européennes, des auréoles et des croix des saints Cyrille et Méthode sur un projet de pièce slovaque de 2 euros, la Banque centrale slovaque, après avoir supprimé les dites auréoles et croix, a décidé, avec le soutien des évêques, de reproposer la pièce originelle…
Mgr Markus Büchel, évêque de Saint-Gall et, à partir du 1er janvier prochain, président de la conférence épiscopale suisse, s’est prononcé contre l’initiative populaire « Financer l’avortement est une affaire privée - Alléger l'assurance-maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base », le 21 novembre, dans un quotidien suisse de langue allemande. Au motif que selon lui l’initiative ne réduira pas le nombre d’avortements mais sera un pas vers une médecine à deux vitesses : les riches pourront avorter, et pas les pauvres… Il a été aussitôt suivi par l’inénarrable abbé d’Einsiedeln, Mgr Werlen (qui n’est pas évêque mais fait partie de la conférence épiscopale) qui ose reprocher aux auteurs de l’initiative de ne pas remettre en cause l’avortement lui-même, alors qu’il sait parfaitement que pour le moment c’est impossible (l’avortement a été dépénalisé par une votation en 2002) et que l’initiative contre le remboursement de l’avortement par l’assurance maladie a été évidemment lancée par des militants pro-vie.
On peut se demander pourquoi l’évêque de Saint-Gall réagit maintenant, alors que l’initiative a été validée par la chancellerie fédérale le 16 août de l’année dernière. Sans doute était-il interrogé sur l’avis de la Commission de la sécurité sociale et de la santé, qui a pris position contre l’initiative le 2 novembre dernier, comme l’avait fait le Conseil fédéral le 9 mai.
On imagine que Mgr Büchel est surtout mécontent d’une initiative dont l’origine est encore l’UDC (comme pour les minarets, quand les évêques suisses avaient pris position contre l’UDC donc en faveur de l’islam). Cela dit, s’il y avait en effet 8 députés UDC dans le comité d’initiative, il y avait aussi 4 députés du parti démocrate chrétien, les 2 députés du parti évangélique, le député de l’Union démocratique fédérale, et même 2 députés du parti libéral-radical.
Quoi qu’il en soit le débat est relancé. Et l’évêque de Coire, Mgr Huonder, le poil à gratter de la conférence épiscopale, et son auxiliaire Mgr Eleganti, ont aussitôt fait savoir qu’ils n’étaient pas d’accord avec Mgr Büchel, car actuellement, par l’assurance maladie obligatoire, chaque assuré participe obligatoirement au financement de l’avortement, ce qui est contraire à la liberté de conscience.
Du coup, la conférence épiscopale va se saisir de la question, lors de son assemblée qui se tient du 3 au 5 décembre.
Il n’en fallait pas plus pour ranimer les ardeurs des auteurs de l’initiative, qui mettent les évêques au pied du mur en leur demandant publiquement de soutenir le projet. Car un non, ou une absence de consigne, seraient « une reconnaissance personnelle de la poursuite du financement de crimes horribles »…
Un motu proprio du pape Benoît XVI sur Le service de la charité a été publié samedi. Daté du 11 novembre dernier, il entrera en vigueur le 10 décembre. Le but est de recadrer les organisations caritatives qui se disent catholiques.
Extrait :
§ 3. Outre l’observation de l’ensemble de la législation canonique, les initiatives collectives de charité auxquelles se réfère ce Motu Proprio, sont également tenues d’observer, dans le cadre de leurs activités, les principes de la doctrine catholique et ne peuvent accepter des engagements qui d’une façon ou d’une autre puissent conditionner l’observance de ces dits principes.
Par exemple les initiatives qui financent directement ou indirectement la contraception et l’avortement sous prétexte de « santé reproductive »… Par exemple les initiatives qui financent des opérations directement contraires à la doctrine sociale de l’Eglise…
On n’en est plus, heureusement, au temps où le tortionnaire Vietminh Georges Boudarel était le spécialiste du Vietnam pour le CCFD, mais le discours du CCFD (par exemple) reste marqué par l’analyse et le discours marxiste-léniniste, et la présentation sur internet des ses « missions en France » et de ses « partenariats dans le monde » ne fait pas la moindre allusion au christianisme. Alors, quid du second C, théoriquement « catholique », du CCFD ?
Extrait de l’allocution de Benoît XVI à l’Angélus d’hier :
Le terme «avent» signifie «venue» ou «présence». Dans le monde antique il indiquait la visite du roi ou de l’empereur dans une province; dans le langage chrétien il se réfère à la venue de Dieu, à sa présence dans le monde; un mystère qui enveloppe entièrement le cosmos et l’histoire, mais qui connaît deux moments culminants : la première et la seconde venue de Jésus Christ. La première est l’Incarnation; la seconde est le retour glorieux à la fin des temps. Ces deux moments, qui chronologiquement sont distants – et il ne nous est pas donné de savoir quand –, se touchent en profondeur, car par sa mort et sa résurrection Jésus a déjà réalisé cette transformation de l’homme et du cosmos qui est la destination finale de la création. Mais avant la fin, il est nécessaire que l’Evangile soit proclamé à toutes les nations, dit Jésus dans l’Evangile de saint Marc (cf. Mc 13,10). La venue du Seigneur se poursuit, le monde doit être pénétré de sa présence. Et cette venue permanente du Seigneur dans l’Annonce de l’Evangile demande continuellement notre collaboration ; et l’Eglise, qui est comme la Fiancée, l’Epouse promise de l’Agneau de Dieu crucifié et ressuscité (cf. Ap 21,9), en communion avec son Seigneur, collabore à cette venue du Seigneur, par laquelle commence déjà son retour glorieux.