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  • Saint François Xavier

    Prière à l'ange gardien, composée par saint François Xavier

    O saint Ange, à qui la divine Providence a confié le soin et la garde de mon âme, veillez toujours sur moi secourez-moi au moment de la tentation, présentez mes prières à Dieu, intercédez pour moi, afin que dans sa bonté infinie, Dieu Notre-Seigneur daigne m'accorder le pardon de tous mes péchés, une vive douleur de les avoir commis, et toutes les grâces dont, j’ai besoin pour éviter de l'offenser désormais ; pour vivre saintement, persévérer courageusement et mourir dans son amour! Eloignez de moi les tentations de mon ennemi, obtenez du Dieu de miséricorde ce que je ne saurais obtenir par moi-même, que la pensée du mal ne puisse pénétrer en moi, qu'elle n'y trouve jamais de place! Et si j'avais le malheur de m'écarter de la voie où la main de Dieu m'a fait entrer, oh! ramenez-moi aussitôt je vous en conjure! à la suite de mon Sauveur. Quand vous me verrez en proie à l'épreuve et à la douleur, priez pour moi, secourez-moi, protégez-moi, défendez-moi! Nuit et jour veillez sur moi, gardez-moi; dirigez-moi en toutes choses, accompagnez-moi en tous lieux, et surtout, lorsque viendra ma dernière heure, ô saint gardien de mon âme! redoublez de zèle et de charité pour Défendez-la contre les attaques des démons, éloignez d'elle les vaines frayeurs, le trouble, le désespoir! Ne me quittez pas, ne m'abandonnez pas que vous ne m'ayez conduit dans le ciel, en présence de Dieu Notre-Seigneur, de la très-sainte Vierge, de tous les anges, et de tous les saints, pour y jouir éternellement avec vous de la félicité qui nous sera donnée Jésus-Christ Notre-Seigneur, qui règne dans l'éternité avec le Père et Saint-Esprit. Amen.

    Pour mémoire de l’Avent, antiennes du Benedictus et du Magnificat:

    Angelus Domini nuntiavit Mariæ, et concepit de Spiritu Sancto, alleluia.

    L’Ange du Seigneur annonça à Marie, et elle conçut du Saint-Esprit, Alléluia.

    Leva Jerusalem oculos tuos, et vide potentiam regis: ecce Salvator venit solvere te a vinculo.

    Lève, Jérusalem, tes yeux, et vois la puissance du Roi : voici que le Sauveur vient te délivrer de tes liens.

  • Premier dimanche de l’Avent

    Ad te levavi animam meam : Deus meus, in te confido, non erubescam : neque irrideant me inimici mei : etenim universi, qui te exspectant, non confundentur.

    Ad te levavi animam meam. Ainsi commence la première messe de l’année liturgique. Ad te. Vers toi. Vers vous ? La question ne se pose pas en latin… Mais quelle est l’attitude de celui qui ainsi élève son âme vers Dieu ? Une trentaine de fois celui qui prie le psautier dira « ad te », en parlant à Dieu. Dont trois fois ainsi : « Ad te levavi animam meam. » Pour quoi faire ? Qu’attend-il ? S’adresse-t-il à Dieu comme à un juge sévère, ou à un terrible monarque ? O vous qui êtes si loin, qui êtes si haut, qui êtes si imposant ? Non. J’élève mon âme vers toi, parce que, « ô mon Dieu, j’ai confiance en toi ». Une confiance intime. Une confiance d’enfant. En toi, en toi seul, vers qui j’élève mon âme. Pour « que je ne rougisse pas », et que « mes ennemis ne rient pas de moi, parce que tous ceux qui t’attendent ne seront pas confondus ».

    Ceux qui t’attendent. Encore un mot fort des psaumes. Le psaume 39 commence même par : « Exspectans exspectavi Dominum ». J’attends le Seigneur que j’attends. J’ai attendu le Seigneur d’une vive attente. C’est l’attente de l’Avent. L’attente d’un petit enfant dans une crèche. C’est lui le Seigneur. Ce n’est ni un roi ni un juge, c’est un bébé dans des langes. Et c’est en ce bébé que je mets ma confiance. Comme les bergers auxquels les anges avaient annoncé ce sauveur, et dont le « signe » était que c’était un bébé enveloppé de langes. Et les bergers comprirent le signe. Il nous reste aussi à le com-prendre, à engendrer nous aussi en notre âme cet enfant pour être fils dans le Fils. Et ne pas être alors en position de craindre le troisième avènement, puisque lorsque viendra le jugement nous serons dans le cœur melliflue du juge qui n’est sévère qu’envers ceux du dehors...

  • « Représailles »

    L’Etat d’Israël est le seul Etat au monde qui peut rejeter toutes les résolutions de l’ONU sans qu’il en subisse la moindre conséquence. Il le fait donc en permanence avec le plus grand aplomb. Non seulement il rejette le vote ultra-majoritaire de l’Assemblée générale de l’ONU reconnaissant la Palestine comme Etat observateur, mais il annonce des « représailles ». Non pas contre l’ONU ou les 138 Etats qui ont mal voté, mais contre les Palestiniens, naturellement. En « représailles », Israël a décidé de… construire 3.000 logements dans ses colonies sur le territoire palestinien. Notamment « dans la zone E1 entre Maalé Adoumim et Jérusalem », ce qui couperait pratiquement la Cisjordanie en deux.

    Bien entendu, l’opinion internationale devra pleurer de chaudes larmes et faire état de vives condoléances quand des attentats frapperont ces logements construits en violation de toutes les lois et par pure provocation.

  • François Hollande va donner les clefs d’Alger à Bouteflika qui ne les demande pas !

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    Les clés d’honneur d’Alger, remises par le dey Hussein à l’armée française après la capitulation de la ville le 5 juillet 1830, sont restées dans les musées d’Alger jusqu’à l’indépendance, puis rapatriées en métropole et inscrites sur l’inventaire du Musée de l’Armée. « Il s’agit donc de trésors nationaux, inaliénables, souligne Didier Rykner dans La Tribune de l’Art. Or, le ministère des Affaires Étrangères, qui semble considérer nos musées comme un réservoir de cadeaux diplomatiques, a décidé unilatéralement, sans d’ailleurs que l’Algérie ne fasse à ce propos aucune demande, que le Président de la République française, François Hollande, devait offrir ces clés à l’Algérie lors du voyage officiel qu’il y fera les 19 et 20 décembre prochains. »

    La Tribune de l’Art souligne premièrement que le ministère des Affaires étrangères et le président de la République ne sont pas au-dessus des lois, deuxièmement que le mode d’acquisition des clefs d’Alger n’a « rien de contestable puisqu’il ne s’agit pas d’un pillage (même si par la suite la ville fut mise à sac) mais bien de la conséquence d’une reddition, un fait historique dont il est possible de regretter les conséquences mais dont on ne peut contester qu’il a eu lieu ».

    En conclusion : « Les œuvres des musées français appartiennent à tous les Français. Ils ne peuvent servir de cadeaux diplomatiques. »

  • La laïcité à la française toujours gaillarde

    Jean-Marie Guénois raconte dans Le Figaro comment les députés de gauche ont interrogé, « avec une arrogance digne d'un laïcisme autoritaire daté de la fin du XIXe siècle », les représentants des religions sur le « mariage » homosexuel:

    « Parmi les six intervenants, c'est l'Église catholique qui a été objectivement prise pour cible. (…) Premier axe de l'intimidation: L'Église catholique ne doit pas porter «le débat dans la rue». (…) Second axe de l'intimidation: l'Église catholique ferait mieux, selon eux, de se taire. »

    Plus de détails sur cette agression antichrétienne, dans la grande tradition des idoles de notre ministre de l’Education nationale, ici.

     

  • Une église évangélique détruite au Karnataka

    Le 20 novembre, des fanatiques hindous ont détruit la porte, puis un mur, puis les fenêtres d’une église évangélique à Yellapura Taluk, district de Karwar, au Karnataka (Inde). Puis ils ont incendié et rasé ce qui restait. Depuis des mois, les chrétiens étaient persécutés par les hindous : on leur avait interdit de prendre de l’eau publique, ainsi que de chanter à haute voix. Ils avaient obéi, mais ça n’a pas suffi… Cette attaque vient s’ajouter à la liste des attaques antichrétiennes qui sont quotidiennes dans le Karnataka : on en a recensé plus de 1.000 l’an dernier.

    (N.B. La qualification "évangélique" peut dire tout et n'importe quoi. Il s'agit ici d'une église de l'Evangelical Fellowship of India, qui est affiliée à l'Alliance évangélique mondiale, la plus importante organisation évangélique internationale. Et le pasteur n'est pas un VRP américain, mais un Indien du cru.)

    (Fides)

  • Et pourquoi pas en latin ?

    Les autorités ecclésiastiques de Goa annoncent que cette année, pour la fête de saint François Xavier (et la neuvaine qui la précède), où vient environ un million de personnes du monde entier, des messes seront dites en espagnol. (Il y a déjà des messes en malayalam, tamil, marathi, hindi et portugais, Goa étant une ancienne colonie portugaise.)

    Pourquoi en espagnol plutôt qu’en anglais ou en français ? Parce que saint François Xavier était espagnol ? Mais il n’a jamais dit la messe en espagnol…

    Il la disait en latin, et si l’on veut à la fois honorer le grand missionnaire et célébrer des messes internationales et... appliquer le concile, le latin s’impose.

  • Le pape demande à nos évêques des écoles catholiques…

    Extrait du discours de Benoît XVI au troisième groupe d’évêques français en visite ad limina :

    L’un des obstacles les plus redoutables de notre mission pastorale est l’ignorance du contenu de la foi. Il s’agit en réalité d’une double ignorance : une méconnaissance de la personne de Jésus-Christ et une ignorance de la sublimité de ses enseignements, de leur valeur universelle et permanente dans la quête du sens de la vie et du bonheur. Cette ignorance produit en outre dans les nouvelles générations l’incapacité de comprendre l’histoire et de se sentir héritier de cette tradition qui a façonné la vie, la société, l’art et la culture européenne. (…)

    Quant aux écoles catholiques qui ont façonné la vie chrétienne et culturelle de votre pays, elles ont aujourd’hui une responsabilité historique. Lieux de transmission du savoir et de formation de la personne, d’accueil inconditionnel et d’apprentissage de la vie en commun, elles bénéficient souvent d’un prestige mérité. Trouver les chemins pour que la transmission de la foi demeure au centre de leur projet éducatif, est nécessaire. La nouvelle évangélisation passe par ces écoles et par l’œuvre multiforme de l’éducation catholique qui sous-tend de nombreuses initiatives et mouvements dont l’Église est reconnaissante. L’éducation aux valeurs chrétiennes donne les clés de la culture de votre pays. En ouvrant à l’espérance et à la liberté authentique, elle continuera de lui apporter dynamisme et créativité. L’ardeur apportée à la nouvelle évangélisation sera notre meilleure contribution à l’épanouissement de la société humaine et la meilleure réponse aux défis de toute sorte qui se posent à tous en ce début du troisième millénaire.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    La pudeur sert d’une excellente compagne à la chasteté, pour l’aider à se bien conduire. C’est la pudeur qui éclate d’abord en la mère du Seigneur, et qui frappe les yeux de ceux qui lisent son histoire : c’est par cette vertu qu’elle paraît digne d’avoir été choisie de Dieu pour un si grand mystère. L’Ange la trouve dans sa chambre, il la trouve seule, elle ne lui répond point lorsqu’il la salue ; mais la vue d’un homme, comme quelque chose d’étranger et d’extraordinaire, trouble cette pure vierge. C’est pourquoi quelque humble qu’elle fût, la pudeur néanmoins l’empêcha de rendre à l’Ange le salut qu’elle recevait de lui ; et de lui faire aucune réponse avant qu’il lui eût dit qu’elle serait la mère du Seigneur : car elle lui parla pour lors,  non pour le contredire, mais pour s’informer de la manière dont se devait opérer le mystère qu’il lui annonçait.

    Saint Ambroise, Livre des Offices, I, 18. Traduction du Bréviaire monastique en latin et en français, à l’usage des religieuses bénédictines, 1725. Il s’agit de la lecture des matines pour l’office de la Sainte Vierge le samedi en décembre, hors Avent, ce qui n’arrive pas tous les ans…