Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • 13 sur 68 !

    Daniel Hamiche nous apprend que les catéchistes du diocèse d’Arlington, aux Etats-Unis (Virginie) devront désormais signer une profession de foi. C’est le troisième diocèse américain à prendre une telle mesure.

    Dans le même temps, Daniel Hamiche nous apprend que la messe de saint Pie V est aujourd’hui célébrée dans 13 des 68 paroisses du diocèse. Presque 1 sur 5 !

     

  • Percussit Saul mille, et David decem millia

    ℟. Percussit Saul mille, et David decem millia : * Quia manus Domini erat cum illo : percussit Philisthaeum, et abstulit opprobrium ex Israël. ℣. Nonne iste est David, de quo canebant in choro, dicentes Saul percussit mille, et David decem millia? * Quia manus Domini erat cum illo: percussit Philisthaeum, et abstulit opprobrium ex Israël.

    ℟. Saül en a tué mille et David dix mille : * Car la main du Seigneur était avec lui ; il a frappé le Philistin, et enlevé l’opprobre d’Israël. ℣. Celui-ci n’est-il pas David pour lequel on chantait dans les chœurs, en disant : Saül en a tué mille et David dix mille ? * Car la main du Seigneur était avec lui ; il a frappé le Philistin, et enlevé l’opprobre d’Israël.

    Ce répons paraît simplement tiré de l’histoire de David au premier livre des Rois. Il est en fait beaucoup plus complexe. Il prend des expressions dans trois endroits différents (I Rois 18, 7, I Rois 17, 26 – modifié d’après le psaume non canonique 151,  I Rois 21, 11) et aussi en Luc 1, 66 (la main du Seigneur était avec lui), non sans une allusion à Luc 1, 25 (enlever l’opprobre d’Israël - mais c’est évidemment Luc qui fait allusion au livre des Rois), tandis que les mille et dix mille se retrouvent dans le psaume 90...

  • Libye: les "libéraux" ?

    Depuis les tout premiers résultats partiels des élections législatives en Libye, il y a deux jours, les médias saluent avec gourmandise la « victoire des libéraux », victoire éventuellement qualifiée d’écrasante, aux dépens des Frères musulmans. Ainsi, nous disent-ils, la vague islamiste s’est brisée sur la Libye. Ouf. Ce n’est donc pas inéluctable que tous les printemps arabes que nous avons tant soutenus tournent à la dictature de la charia…

    Ah bon.

    D’abord, la victoire annoncée de l’Alliance des forces nationales n’est pas une surprise. D’une part, les Frères musulmans n’ont pas en Libye le réseau qu’ils ont en Egypte, ni l’influence qu’a Ennahda en Tunisie. Loin s’en faut. D’autre part, l’Alliance des forces nationales est l’œuvre de Mahmoud Jibril, l’homme fort de la « Révolution » (après avoir été l’homme fort de Kadhafi en matière économique). Mahmoud Jibril, quoique ayant enseigné pendant des années à Pittsburg, est d’abord l’homme de la tribu des Warfalla, la plus importante de Libye (un million de membres)… qui était le principal soutien de Kadhafi… et il a su fédérer autour de lui d’autres tribus (en langage démocratique, l’Alliance nationale est composée d’une soixantaine de partis…). La Libye est un pays tribal, et le vote tribal était le vote « Mahmoud Jibril », qui lui-même ne se présentait pas. Mahmoud Jibril parce qu’il est le représentant de la plus importante tribu, parce qu’il a fédéré d’autres tribus, et parce qu’il a depuis longtemps une aura internationale… et qu’il sera accepté par les Occidentaux parce qu’il a une réputation de modéré.

    En effet, sur la scène internationale il passe facilement pour un modéré. Mais en Libye il en va tout autrement.

    Pendant la campagne électorale il s’en prenait aux Frères musulmans en martelant : « Se croient-ils plus musulmans que nous ? » Et dès dimanche soir il soulignait :

    « Nous considérons que la charia doit être la référence de notre Constitution. Et je refuse le qualificatif de libéral donné par la presse internationale. Je ne suis ni un gauchiste ni un partisan de la laïcité. »

  • « Je ne me sens pas le moral de ratifier ce traité tel quel. »

    Il s’agit du traité du pacte budgétaire, et le propos est de Marie-Noëlle Lienemann.

    Parce que François Hollande avait promis de renégocier le mauvais traité s’il était élu, et que celui qu’il donne à ratifier est strictement le même. S’il a bien obtenu un volet croissance, c’est dans un texte séparé qui n’est pas et ne peut pas être lié au traité ; et pour nombre d’élus de la gauche du PS, il aurait fallu soumettre le traité à référendum puisque la prétendue règle d’or est une perte de souveraineté.

    Marie-Noëlle Lienemann n’est donc pas la seule à ne pas se sentir le moral de ratifier le traité...

    Et l’on note que les deux hommes chargés de convaincre les parlementaires, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve, étaient des opposants déclarés au projet de Constitution européenne, et ont voté non au traité de Lisbonne…

  • Le nouveau CFCM

    La fédération de la Grande Mosquée de Paris a annoncé hier qu’elle se retirait du Conseil français du culte musulman. Alors que Nicolas Sarkozy avait créé le CFCM pour la Grande Mosquée de Paris, c’est-à-dire pour asseoir l’autorité de Dalil Boubakeur…

    Comme l’UOIF a également déserté l’année dernière, le sigle CFCM veut dire désormais (mais c’était en fait déjà le cas depuis les dernières élections) : Conseil français du culte marocain…

  • Saint Jean Gualbert

    La messe est du commun des abbés. Seule la lecture évangélique (Matth., V, 43-48) est propre, et elle contient une allusion au pieux événement survenu dans la basilique de San Miniato à Florence, et qui décida de la conversion de saint Jean Gualbert.

    En ces temps de cruelles luttes civiles, un de ses proches parents avait été tué, et un jour Jean, entouré d’une bonne escorte de compagnons armés, rencontra l’homicide. Celui-ci se vit perdu, il tomba à genoux à ses pieds, et, étendant les bras en croix, demanda son pardon par la vertu de ce signe de leur commun salut. Jean, attendri, lui fit grâce de la vie et l’embrassa ; entré ensuite dans l’église de San Miniato, il vit l’image du Crucifix qui, en signe d’agrément, inclina par trois fois la tête vers lui. Cette vision touchante acheva le travail de la grâce commencé dans son cœur puisqu’il avait pardonné à son ennemi. Jean ne voulut plus s’éloigner de cet asile de miséricorde et de paix. Ayant donc enlevé son épée de chevalier, il se coupa lui-même les cheveux et revêtit le froc monastique.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • La liberté religieuse au service de la vocation missionnaire

    Extrait d’un entretien avec le cardinal Georges Cottier :

    - Est-ce que le thème de la liberté religieuse a préparé l’Eglise pour les temps actuels ?

    - Bien sûr. S'il n'y avait pas cet instrument, je me demande s'il serait possible d'avoir une représentation de l'Eglise et des grandes organisations internationales, comme l'ONU ou les organismes spécialisés dans les droits de l’homme. Et face à tous les Etats du monde, c’est un puissant document, parce qu’il est lié aussi aux droits de l’homme, et l’Eglise peut le vivre dans le respect des minorités.
    L’histoire est histoire et elle poursuit sa marche. L’Eglise a toujours lu dans l’histoire ce que le Concile appelle “les signes des temps”. On ne parle plus d’un côté du monde chrétien et de l’autre de tout ce qui lui est extérieur : ici, on parle d’un changement énorme qui, si nous le voulons, nous reporte aux premiers siècles de l’Eglise, en lui permettant d’exercer la vocation qui lui est propre, c’est-à-dire la vocation missionnaire. La nouvelle évangélisation veut dire aussi ceci.

  • Peccavi super numerum arenæ maris

    ℟. Peccávi super númerum arénæ maris, et multiplicáta sunt peccáta mea ; et non sum dignus vidére altitúdinem cæli præ multitúdine iniquitátis meæ : quóniam irritávi iram tuam, * Et malum coram te feci. ℣. Quóniam iniquitátem meam ego cognósco : et delíctum meum contra me est semper, quia tibi soli peccávi. * Et malum coram te feci.

    ℟. J’ai péché, et mes péchés se sont multipliés au-dessus du nombre des grains de sable de la mer, et à cause de la multitude de mon iniquité je ne suis pas digne de regarder les hauteurs du ciel : parce que j’ai excité votre colère, * Et commis le mal en votre présence. ℣. Parce que je connais mon iniquité, et mon péché est toujours devant moi, car j’ai péché contre vous seul. * Et commis le mal en votre présence.

    Ce répons des matines est un exemple d’un texte apocryphe (la Prière de Manassé) utilisé dans la liturgie (plus discrètement que pour la fête de sainte Anne…).

  • En Egypte

    L’Assemblée du peuple s’est réunie, comme l’avait demandé le président Mohammed Morsi. L’armée n’a pas tenté d’empêcher la réunion. Il y avait environ 70% des députés, vraisemblablement tous les islamistes, puisque les libéraux avaient décidé de boycotter la réunion. La session a duré cinq minutes : les députés ont approuvé une proposition du président de l’Assemblée, Saad El-Katatni, visant à demander un conseil judiciaire auprès d'une cour d'appel sur la décision de la Haute Cour d’invalider l’élection.

    La Haute Cour était précisément réunie d’urgence. Elle a souligné le caractère définitif et contraignant de son arrêt ; elle a reconnu qu’elle ne pouvait pas intervenir contre le décret du président convoquant l’Assemblée, mais qu’elle examinerait les recours contestant la constitutionnalité du dit décret.*

    Quant au Conseil suprême des forces armées, il a publié un communiqué soulignant « l'importance de la souveraineté de la loi et de la Constitution », en se disant « confiant que toutes les institutions de l'Etat respecteront ce qui a été dit dans les déclarations constitutionnelles »…

    Le porte-parole du président a fait savoir que dans son décret Mohammed Morsi n’avait pas annulé l’arrêt de la Haute Cour constitutionnelle (invalidant l’élection) mais la dissolution de l’Assemblée décidée par l’armée (en application de l’arrêt), et qu’il était donc dans la légalité…

    * Quelques heures plus tard, la Haute Cour décidait de « suspendre la décision du président de convoquer le Parlement ».