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En Egypte

L’Assemblée du peuple s’est réunie, comme l’avait demandé le président Mohammed Morsi. L’armée n’a pas tenté d’empêcher la réunion. Il y avait environ 70% des députés, vraisemblablement tous les islamistes, puisque les libéraux avaient décidé de boycotter la réunion. La session a duré cinq minutes : les députés ont approuvé une proposition du président de l’Assemblée, Saad El-Katatni, visant à demander un conseil judiciaire auprès d'une cour d'appel sur la décision de la Haute Cour d’invalider l’élection.

La Haute Cour était précisément réunie d’urgence. Elle a souligné le caractère définitif et contraignant de son arrêt ; elle a reconnu qu’elle ne pouvait pas intervenir contre le décret du président convoquant l’Assemblée, mais qu’elle examinerait les recours contestant la constitutionnalité du dit décret.*

Quant au Conseil suprême des forces armées, il a publié un communiqué soulignant « l'importance de la souveraineté de la loi et de la Constitution », en se disant « confiant que toutes les institutions de l'Etat respecteront ce qui a été dit dans les déclarations constitutionnelles »…

Le porte-parole du président a fait savoir que dans son décret Mohammed Morsi n’avait pas annulé l’arrêt de la Haute Cour constitutionnelle (invalidant l’élection) mais la dissolution de l’Assemblée décidée par l’armée (en application de l’arrêt), et qu’il était donc dans la légalité…

* Quelques heures plus tard, la Haute Cour décidait de « suspendre la décision du président de convoquer le Parlement ».

 

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