℟. Percussit Saul mille, et David decem millia : * Quia manus Domini erat cum illo : percussit Philisthaeum, et abstulit opprobrium ex Israël. ℣. Nonne iste est David, de quo canebant in choro, dicentes Saul percussit mille, et David decem millia? * Quia manus Domini erat cum illo: percussit Philisthaeum, et abstulit opprobrium ex Israël.
℟. Saül en a tué mille et David dix mille : * Car la main du Seigneur était avec lui ; il a frappé le Philistin, et enlevé l’opprobre d’Israël. ℣. Celui-ci n’est-il pas David pour lequel on chantait dans les chœurs, en disant : Saül en a tué mille et David dix mille ? * Car la main du Seigneur était avec lui ; il a frappé le Philistin, et enlevé l’opprobre d’Israël.
Ce répons paraît simplement tiré de l’histoire de David au premier livre des Rois. Il est en fait beaucoup plus complexe. Il prend des expressions dans trois endroits différents (I Rois 18, 7, I Rois 17, 26 – modifié d’après le psaume non canonique 151, I Rois 21, 11) et aussi en Luc 1, 66 (la main du Seigneur était avec lui), non sans une allusion à Luc 1, 25 (enlever l’opprobre d’Israël - mais c’est évidemment Luc qui fait allusion au livre des Rois), tandis que les mille et dix mille se retrouvent dans le psaume 90...