Riposte laïque a découvert le calendrier musulman de l’usine Peugeot de Poissy et s’en indigne comme si c’était une incroyable nouveauté. Mais il existe depuis des années. En outre, Riposte laïque s’en prend à FO, parce que le calendrier dont elle a eu connaissance porte le sigle de ce syndicat. Mais le calendrier est fait par la direction de l’entreprise. On lira ci-dessous ce que j’écrivais dans Reconquête il y a exactement cinq ans. Riposte laïque devrait lire la revue de Chrétienté-Solidarité pour être au courant des avancées de l’islam…
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Le patriarche de Moscou salue Mgr Mennini
Mgr Antonio Mennini, « représentant pontifical pour la Russie » depuis 2002, et nonce apostolique à Moscou depuis le 15 juillet 2010 (après l’établissement de relations diplomatiques pleines et entières entre la Russie et le Saint-Siège) a été nommé nonce apostolique au Royaume-Uni. Le patriarche Cyrille a salué l’action de Mgr Mennini, le remerciant pour son aide et pour sa « contribution personnelle à la résolution de problèmes » dans les relations entre l'Eglise orthodoxe russe et le Saint-Siège. « Avec la miséricorde de Dieu ces problèmes sont présentés de manière positive, améliorant de fait le climat des relations bilatérales », a-t-il ajouté. « Je suis heureux de travailler pour le bien-être de nos Eglises, mais ce travail aurait été beaucoup plus difficile sans votre soutien, votre amitié et la charité chrétienne », a répondu Mgr Mennini.
Bien sûr ce sont des propos diplomatiques, mais quand on connaît la vieille hostilité des orthodoxes russes envers l’Eglise catholique, et quand on sait que Mgr Mennini avait été accueilli de façon glaciale par le précédent patriarche, on se dit que les choses changent. Du reste, même Alexis II lui avait remis, le 3 décembre 2007, la médaille d'honneur de Saint Daniel, prince de Moscou, affirmant que « dès le début de son service comme envoyé du Saint-Siège en Russie », Mgr Mennini a gagné « la réputation d'inlassable promoteur de bonnes relations entre les deux Etats et entre leurs deux Eglises ».
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Saint François de Sales
Lettre à sainte Jeanne de Chantal, au matin de Noël (l’influence de saint Bernard est manifeste, notamment dans le premier paragraphe).
Hé, vrai Jésus ! que cette nuit est douce, ma très chère fille ! Les cieux, chante l’Église, distillent de toutes parts le miel ; et moi, je pense que ces divins Anges, qui résonnent en l’air leur admirable cantique, viennent pour recueillir ce miel céleste sur les lis où il se trouve, sur la poitrine de la très douce Vierge et de saint Joseph. J’ai peur, ma chère fille, que ces divins Esprits ne se méprennent entre le lait qui sort des mamelles virginales, et le miel du ciel qui est abouché sur ces mamelles. Quelle douceur de voir le miel sucer le lait !
Mais je vous prie, ma chère fille, ne suis-je pas si ambitieux que de penser que nos bons Anges, de vous et de moi, se trouvèrent en la chère troupe de musiciens célestes qui chantèrent en cette nuit ? O Dieu ! s’il leur plaisait d’entonner derechef, aux oreilles de notre cœur, cette même céleste chanson, quelle joie ! quelle jubilation ! Je les en supplie, afin que gloire soit au ciel, et en terre paix aux cœurs de bonne volonté.
Revenant donc d’entre les sacrés Mystères, je donne ainsi le bonjour à ma chère fille : car je crois que les pasteurs encore, après avoir adoré le céleste poupon que le ciel même leur avait annoncé, se reposèrent un peu. Mais, ô Dieu ! que de suavité, comme je pense, à leur sommeil ! Il leur était avis qu’ils oyaient toujours la sacrée mélodie des Anges qui les avaient salués si excellemment de leur cantique, et qu’ils voyaient toujours le cher Enfant et la Mère qu’ils avaient visités.
Que donnerions-nous à notre petit Roi, que nous n’ayons reçu de lui et de sa divine libéralité ? Or sus, je lui donnerai donc, à la sainte Grand’Messe, la très uniquement fille bien-aimée qu’il m’a donnée. Hé ! Sauveur de nos âmes, rendez-la toute d’or en charité, toute de myrrhe en mortification, toute d’encens en oraison ; et puis recevez-la entre les bras de votre sainte protection ; et que votre cœur dise au sien : Je suis ton salut aux siècles des siècles.
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L’UE et les chrétiens d’Orient
Dans un projet de déclaration sur "l'intolérance, la discrimination et la violence fondée sur la religion ou la croyance", négocié par les ambassadeurs des 27 gouvernements européens à Bruxelles, l'UE va se contenter de "condamner fermement" lundi la "violence récente et les actes de terrorisme visant des lieux de culte et de pèlerinage", soulignant "qu'aucun endroit au monde n'est exempt du fléau de l'intolérance religieuse". Le texte souligne que le devoir premier des Etats est "la protection de leurs citoyens, y compris les personnes appartenant à des minorités religieuses", sans citer quelque pays ni quelque religion que ce soit.
Le texte peut encore être modifié avant d'être entériné lundi par les ministres des Affaires étrangères. Mais l’expérience montre que ces projets de textes sont généralement adoptés tels quels. A moins que Franco Frattini, qui ne peut pas se reconnaître dans une telle déclaration, crie très fort, ce qui n’est pas exclu.
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L'UDF ?!
C’est l’événement politique de la semaine : l’UDF a réélu François Bayrou président…
Je croyais que l’UDF avait disparu. Mais non. Son assemblée générale s’est réunie hier et a réélu Bayrou président à l’unanimité des… 218 adhérents présents (sur 355...).
Explication : si l'UDF est une coquille vide, elle est propriétaire à Paris d'un ensemble immobilier de 900 m2, près des Invalides. Le MoDem y a installé son siège et l'utilise pour cautionner ses emprunts bancaires...
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La mafia bulgare vend des bébés aux Grecs
Les polices bulgare et grecque ont démantelé mardi un trafic de bébés bulgares en Grèce.
Les femmes enceintes (des Roms) sont envoyées à Lamia, où elles accouchent d’un bébé qui est aussitôt vendu à des Grecs.
Un garçon coûte 25.000 euros aux parents adoptifs désirant contourner la procédure légale et une fille de 18.000 à 20.000 euros.
Un autre réseau avait déjà été démantelé en octobre. Et un autre, en 2005, en… France.
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L’ignoble tambouille qui ose se dire « bioéthique »
La commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté mercredi un amendement ouvrant le don d'ovocytes aux femmes n'ayant pas eu d'enfants. Le but est de "favoriser le don d'ovocytes" en France et d'obtenir des ovocytes de meilleure qualité. L'amendement, proposé par le député Jean Leonetti, prévoit que "lorsqu'elle est majeure, la donneuse peut ne pas avoir procréé." En contrepartie de son don, elle se verrait "proposer une conservation d'une partie de ses ovocytes ou tissus germinaux" en "vue d'une éventuelle réutilisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation".
La Commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté un amendement visant à autoriser la vitrification d'ovocytes (congélation rapide des ovocytes). L'amendement a été proposé par le député Jean Leonetti et vise à faciliter le don d'ovocytes et préserver la fertilité des femmes avant un traitement stérilisant. Le texte prévoit ainsi que dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP), soit possible "la congélation ultra-rapide des ovocytes".
La Commission spéciale de bioéthique a adopté deux amendements identiques (Alain Claeys et Jean-Luc Le Déaut, PS, et Martine Aurillac, UMP), contre l’avis du gouvernement, autorisant le transfert d’embryon post-mortem. Les membres de la commission ont adopté deux amendements identiques, déposés par les députés Alain Claeys et Jean-Luc Le Déaut (PS) et par Martine Aurillac (UMP), qui a précisé que cette possibilité devait "permettre le transfert d’embryon après le décès du père dès lors qu’il avait donné son consentement et qu’un processus de transfert correspondant à un véritable projet parental d’assistance médicale à la procréation était donc entamé".
La commission parlementaire spéciale sur la bioéthique a adopté une "clause de conscience" pour les soignants et les chercheurs amenés à travailler sur les embryons humains et les cellules souches embryonnaires humaines. Une clause de conscience pour permettre de ne pas participer à un travail qui est interdit… mais autorisé par des dérogations…
(Gènéthique)
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Le Conseil constitutionnel et le « mariage » homosexuel
Le Conseil constitutionnel déclare que les articles du code civil sur le mariage entre un homme et une femme sont conformes à la Constitution, et rappelle qu’il n’a pas à se substituer au législateur.
Une décision sans surprise, sauf pour les lobbies qui prennent le Conseil constitutionnel pour un juge américain partisan.
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Le Message du pape pour la Journée missionnaire
a été traduit par Zenit. Extrait :
L'attention et la collaboration à l'œuvre évangélisatrice de l'Église dans le monde ne peuvent être limitées à certains moments ou à certaines occasions particulières, et ne peuvent pas être considérées non plus comme une des nombreuses activités pastorales : la dimension missionnaire de l'Église est essentielle et doit donc être toujours présente. La Journée missionnaire elle-même n'est pas un moment isolé au cours de l'année, mais elle représente une occasion précieuse pour s'arrêter et réfléchir afin de savoir si et comment nous pouvons répondre à la vocation missionnaire, une réponse essentielle pour la vie de l'Église.
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Saint Pierre Nolasque
Saint Pierre Nolasque fonda l’Ordre de la Merci pour le rachat des captifs. Un jour qu’il priait, la sainte Vierge lui apparut (1228) et lui déclara qu’il serait très agréable à son divin Fils et à elle, qu’il fondât un Ordre en son honneur pour le rachat des chrétiens, de l’esclavage des infidèles. Saint Pierre obéit et fonda avec saint Raymond de Pegnafort et Jacques Ier, roi d’Aragon, l’Ordre de Notre-Dame de la Merci pour le rachat des captifs. On imposa aux membres de cet Ordre un quatrième vœu, celui de rester eux-mêmes captifs des païens si le rachat des chrétiens l’exigeait. Pierre mourut avec ces paroles du psaume sur les lèvres : « Il a envoyé la rédemption à son peuple. »*
La délivrance des chrétiens captifs est une image de la délivrance des chaînes du démon, de l’« esclavage du péché » (Jean VIII, 34). Assurément le baptême nous a délivrés de l’empire du démon (rappelons-nous les nombreux exorcismes que comporte le rite du baptême), cependant, tant que nous vivons, nous portons des chaînes spirituelles par notre attachement au péché et notre inclination au mal. La véritable liberté ne se trouvera que dans la patrie céleste. Quel bonheur ce dut être, pour les pauvres chrétiens captifs, de revoir leur patrie et de recouvrer la liberté tant désirée, après avoir désespéré déjà de sortir d’esclavage. Il en est de même pour nous : ce n’est que lorsque nous serons arrivés dans notre patrie céleste, que nous jouirons de la pleine liberté. Cette « liberté des enfants de Dieu » nous devons nous efforcer de la conquérir de plus en plus, en nous rendant maîtres de l’homme inférieur : l’esprit doit dominer sur la chair. « La vérité vous rendra libres. »
* Rédemption vient de redemptum, qui veut dire racheté, en parlant particulièrement d’un captif, d’un esclave, donc délivré.