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  • L’Egypte après la Tunisie

    Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté hier et aujourd'hui contre le gouvernement égyptien, sur le modèle des manifestations tunisiennes (avec également une mobilisation des jeunes par Facebook). Il y a eu trois morts.

    Alors que l’on sait depuis longtemps que le régime de Hosni Moubarak est croulant, on retiendra la déclaration de Hillary Clinton : « Notre impression est que le gouvernement égyptien est stable et est à la recherche de solutions pour répondre aux besoins et aux intérêts légitimes du peuple égyptien. » Mais ça n'empêchera pas de dénoncer ensuite haut et fort l'odieux dictateur Moubarak et son clan mafieux heureusement chassés du pouvoir par le peuple égyptien...

    En Egypte comme en Tunisie, les islamistes restent discrets. Ils attendent habilement leur heure.

  • Sarkozy va faire une loi…

    Il y avait longtemps, finalement, que Sarkozy n’avait pas annoncé une loi à la suite d’un fait divers. Mais là il fait fort. Le suspect arrêté dans l’affaire de la disparition de Latitia ayant déjà été condamné 13 fois, Sarkozy annonce une loi sur la récidive. Or il y a déjà eu 5 lois sur la récidive depuis 2004 (et la dernière attend toujours ses décrets d’application)…

  • Toujours plus tôt…

    Le Message de Benoît XVI pour la 85e Journée missionnaire mondiale a été publié hier. Et il est daté du 6 janvier. La 85e Journée missionnaire mondiale, ce sera le… 23 octobre…

    (J’attendais d’avoir le texte en français pour en dire quelque chose. Pour le moment il est toujours seulement en italien sur le site du Vatican. Mais d’ici le 23 octobre, on a le temps…)

  • Saint Polycarpe

    Le proconsul envoya son héraut au milieu du stade proclamer trois fois : "Polycarpe s’est déclaré chrétien."

    A ces paroles du héraut, toute la foule des païens et des Juifs, établis à Smyrne, avec un déchaînement de colère, se mit à pousser de grands cris : "Voilà le docteur de l’Asie, le père des chrétiens, le destructeur de nos dieux ; c’est lui qui enseigne tant de gens à ne pas sacrifier et à ne pas adorer." En disant cela, ils poussaient des cris et demandaient à l’asiarque Philippe de lâcher un lion sur Polycarpe. Celui-ci répondit qu’il n’en avait pas le droit, puisque les combats de bêtes étaient terminés.

    Alors il leur vint à l’esprit de crier tous ensemble : "Que Polycarpe soit brûlé vif !" Il fallait que s’accomplît la vision qui lui avait été montrée : pendant sa prière, voyant son oreiller en feu, il avait dit d’un ton prophétique aux fidèles qui étaient avec lui : "Je dois être brûlé vif."

    Alors les choses allèrent très vite, en moins de temps qu’il n’en fallait pour les dire : sur-le-champ la foule alla ramasser dans les ateliers et dans les bains du bois et des fagots, - les Juifs surtout y mettaient de l’ardeur, selon leur habitude.

    Quand le bûcher fut prêt, il déposa lui-même tous ses vêtements et détacha sa ceinture, puis il voulut se déchausser lui-même : il ne le faisait pas auparavant, parce que toujours les fidèles s’empressaient à qui le premier toucherait son corps : même avant son martyre, il était toujours entouré de respect à cause de la sainteté de sa vie.

    Aussitôt donc, on plaça autour de lui les matériaux préparés pour le bûcher ; comme on allait l’y clouer, il dit : "Laissez-moi ainsi : celui qui me donne la force de supporter le feu, me donnera aussi, même sans la protection de vos clous, de rester immobile sur le bûcher."

    On ne le cloua donc pas, mais on l’attacha. Les mains derrière le dos et attaché, il paraissait comme un bélier de choix pris d’un grand troupeau pour le sacrifice, un holocauste agréable préparé pour Dieu. Levant les yeux au ciel, il dit : "Seigneur, Dieu tout-puissant, Père de ton enfant bien-aimé, Jésus Christ, par qui nous avons reçu la connaissance de ton nom, Dieu des anges, des puissances, de toute la création, et de toute la race des justes qui vivent en ta présence, je te bénis pour m’avoir jugé digne de ce jour et de cette heure, de prendre part au nombre de tes martyrs, au calice de ton Christ, pour la résurrection de la vie éternelle de l’âme et du corps, dans l’incorruptibilité de l’Esprit saint. Avec eux, puissé-je être admis aujourd’hui en ta présence comme un sacrifice gras et agréable, comme tu l’avais préparé et manifesté d’avance, comme tu l’as réalisé, Dieu sans mensonge et véritable. Et c’est pourquoi pour toutes choses je te loue, je te bénis, je te glorifie, par le grand prêtre éternel et céleste Jésus Christ, ton enfant bien-aimé, par qui soit la gloire à toi avec lui et l’Esprit saint maintenant et dans les siècles à venir."

    Quand il eut fait monter cet Amen et achevé sa prière, les hommes du feu allumèrent le feu. Une grande flamme brilla, et nous vîmes une merveille, nous à qui il fut donné de le voir, et qui avions été gardés pour annoncer aux autres ces événements.

    Le feu présenta la forme d’une voûte, comme la voile d’un vaisseau gonflée par le vent, qui entourait comme d’un rempart le corps du martyr ; il était au milieu, non comme une chair qui brûle, mais comme un pain qui cuit, ou comme de l’or ou de l’argent brillant dans la fournaise. Et nous sentions un parfum pareil à une bouffée d’encens ou à quelque autre précieux aromate.

    A la fin, voyant que le feu ne pouvait consumer son corps, les impies ordonnèrent au confector d’aller le percer de son poignard. Quand il le fit, jaillit une quantité de sang qui éteignit le feu, et toute la foule s’étonna de voir une telle différence entre les incroyants et les élus.

    Parmi ceux-ci fut l’admirable martyr Polycarpe qui fut, en nos jours, un maître apostolique et prophétique, l’évêque de l’Église catholique de Smyrne ; toute parole qui est sortie de sa bouche s’est accomplie ou s’accomplira.

    Mais l’envieux, le jaloux, le mauvais, l’adversaire de la race des justes, voyant la grandeur de son témoignage et sa vie irréprochable dès le début, le voyant couronné de la couronne d’immortalité, et emportant une récompense incontestée, essaya de nous empêcher d’enlever son corps, bien que beaucoup d’entre nous voulussent le faire pour posséder sa sainte chair.

    Il suggéra donc à Nicétès, le père d’Hérode, le frère d’Akè, d’aller trouver le magistrat pour qu’il ne nous livre pas le corps : "Pour qu’ils n’aillent pas, dit-il, abandonner le crucifié et se mettre à rendre un culte à celui-ci. " Il disait cela à la suggestion insistante des Juifs, qui nous avaient surveillés quand nous voulions retirer le corps du feu. Ils ignoraient que nous ne pourrons jamais ni abandonner le Christ qui a souffert pour le salut de tous ceux qui sont sauvés dans le monde, lui l’innocent pour les pécheurs, - ni rendre un culte à un autre.

    Car lui, nous l’adorons, parce qu’il est le fils de Dieu ; quant aux martyrs, nous les aimons comme disciples et imitateurs du Seigneur, et c’est juste, à cause de leur dévotion incomparable envers leur roi et maître ; puissions-nous, nous aussi, être leurs compagnons et leurs condisciples.

    Le centurion, voyant la querelle suscitée par les Juifs, exposa le corps au milieu et le fit brûler comme c’était l’usage.

    Ainsi, nous pûmes plus tard recueillir ses ossements plus précieux que des pierres de grand prix et plus précieux que l’or, pour les déposer en un lieu convenable.

    C’est là, autant que possible que le Seigneur nous donnera de nous réunir dans l’allégresse et la joie, pour célébrer l’anniversaire de son martyre, de sa naissance, en mémoire de ceux qui ont combattu avant nous, et pour exercer et préparer ceux qui doivent combattre à l’avenir.

    (Extrait de la Lettre de l’Eglise de Smyrne)

  • Najib Mikati chargé de former le cabinet au Liban

    Vu que 68 députés sur 128 le soutiennent, Najib Mikati a été chargé par le président libanais Michel Sleimane de former un nouveau gouvernement.

    Comme quoi on peut être milliardaire, Premier ministre, et otage du Hezbollah.

  • Un nouveau coup porté par l'UMP au droit à la Vie

    Communiqué du Parti de la France

     Un rapport parlementaire émanant de l'UMP demande la fin de l'anonymat pour les mères qui, ne pouvant garder leur enfant,  ont cependant le courage d'accoucher sous X plutôt que de recourir à l'avortement.

 Si elle était adoptée, une telle mesure constituerait une incitation supplémentaire à l'avortement devenu, depuis l'adoption de la loi Veil en 1975,  un tabou désormais incontesté dans la classe politico-médiatique, de Marine Le Pen jusqu'à Besancenot. Le Parti de la France et Carl Lang dénoncent cette nouvelle manifestation de la culture de mort et réaffirment leur volonté de remplacer les lois Veil, Roudy, Niertz et Aubry par une grande politique d'accueil de la Vie, fondée notamment sur :
 - L'inscription dans la Constitution du caractère sacré de la Vie depuis sa conception jusqu’à son terme naturel ;
 - l'adoption prénatale ;
 - le relèvement des allocations familiales réservées aux familles françaises et  comprenant l'instauration d'un revenu parental équivalent au SMIC ;
 - la création d'un statut social pour les mères de famille qui jouent un rôle essentiel dans la pérennité de la société française.

    Ce rapport, dont Europe 1 a parlé ce matin, avait été demandé à Brigitte Barèges, député du Tarn-et-Garonne, par François Fillon en mai 2010. Le Premier ministre demandait clairement à Brigitte Barèges de « faire des recommandations sur l’opportunité d’une éventuelle évolution du droit d’accoucher dans le secret et en déterminer les modalités de mise en œuvre ». La « réflexion » de Brigitte Barèges devait se faire « auprès de Nadine Morano », laquelle avait déjà pondu en 2006 un rapport pour faire « évoluer » l’accouchement sous X vers un « accouchement dans la discrétion ».

  • Un nouveau titre pour Jack Lang…

    En attendant d’être nommé par Nicolas Sarkozy, si tout va bien, « Défenseur des droits », il vient d’être nommé conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU pour les questions juridiques liées à la piraterie au large de la Somalie…

  • La Commission n’importe quoi

    La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté deux amendements identiques qui suppriment le premier article de la proposition de loi sur l’euthanasie, puis six amendements qui suppriment les six autres articles de la proposition.

    C’est la même commission qui avait adopté la proposition de loi le 18 janvier.

    Les amendements ayant été adoptés après l’adoption du texte, celui-ci arrivera néanmoins en discussion ce soir. Au lieu de voter contre la proposition de loi, les sénateurs voteront les amendements…

    A quoi ça rime ?

    A rien.

  • Le pape et Facebook

    Le Message de Benoît XVI pour la 45e journée mondiale des communications sociales est une intéressante réflexion sur le « social network », assortie de conseils précis aux catholiques qui l’utilisent.

    Mais je constate que les messages pontificaux sont de plus en plus en avance sur l’événement auquel ils se rapportent. Celui-ci, publié hier, vise une journée mondiale qui aura lieu le… 5 juin. A ce rythme-là, les messages auront bientôt un an d’avance… Le problème est que, lorsque la journée arrive, on ne parle plus du message du pape, puisqu’on en a déjà parlé plusieurs mois auparavant.