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  • Fin des gadgets

    Dans le nouvel organigramme du gouvernement, l’expression « identité nationale » a disparu. Le « grand ministère de l’Ecologie » a perdu son grand ministre, et l’Energie… L’ouverture à gauche, et même au centre, n’est plus qu’un petit entrebâillement. La « diversité » se réduit à deux secrétaires d’Etat, dont Jeannette Boughrab, la nouvelle (et sans doute ex) présidente de la Halde, qui refuse d’être étiquetée « diversité ». Le mot « famille » redisparaît…

    François Fillon est encadré par deux ministres d’Etat droits dans leurs bottes RPR.

    Pour la première fois, un « couple » siège au gouvernement. Signe des temps ; c’est un couple non marié.

    Christine Lagarde a déclaré que le nouveau gouvernement est « totalement révolutionnaire ». Ah bon. Sur les 31 membres, 22 faisaient partie du gouvernement précédent.

  • Rappel

    Benoît XVI, après l'Angélus:

    Samedi prochain, 27 novembre, dans la Basilique Saint-Pierre, je présiderai les premières vêpres du premier dimanche de l'Avent et une veillée de prière pour la vie naissante. Il s'agit d'une initiative commune avec les Eglises particulières du monde entier et j'ai également recommandé aux paroisses, aux communautés religieuses, aux associations et aux mouvements d'y adhérer. Le temps de préparation à Noël est un moment propice pour invoquer la protection divine sur tout être humain appelé à l'existence, également comme remerciement à Dieu pour le don de la vie reçu de nos parents.

  • Benoît XVI : réévaluer l’agriculture

    Dans son allocution de l’Angélus, hier, Benoît XVI a évoqué la crise économique à l’occasion du G20 :

    C'est un symptôme aigu qui est venu s'ajouter à d'autres bien plus graves et déjà bien connus comme le déséquilibre prolongé entre la richesse et la pauvreté, le scandale de la faim, l'émergence écologique, et le problème du chômage, désormais lui aussi général.

    Dans ce cadre, une relance stratégique de l'agriculture semble décisive. En effet, le processus d'industrialisation a parfois rejeté dans l'ombre le secteur agricole, qui, tout en tirant à son tour bénéfice des connaissances et des techniques modernes, a cependant perdu de son importance, avec des conséquences notables aussi au plan culturel. Ce me semble être le moment d'un appel à réévaluer l'agriculture non dans un sens nostalgique, mais comme une ressource indispensable pour l'avenir. (…)

    (…) Il est fondamental de cultiver et de diffuser une conscience éthique claire, à la hauteur des défis les plus complexes du moment présent ; de s'éduquer tous à une consommation plus sage et responsable ; de promouvoir la responsabilité personnelle ainsi que la dimension sociale des activités rurales, fondées sur des valeurs permanentes comme l'accueil, la solidarité, le partage de la fatigue du travail.

    De nombreux jeunes ont déjà choisi cette voie ; des jeunes diplômés reviennent se consacrer à une entreprise agricole, avec le sentiment de répondre ainsi non seulement à un besoin personnel et familial, mais aussi à un signe des temps, à une sensibilité concrète pour le bien commun.

  • Saint Albert le Grand

    En 1259, le pape le nomma évêque de Ratisbonne (ville libre impériale de Bavière). Son activité n'y fut pas de longue durée, mais les circonstances de cette nomination nous éclairent sur sa personnalité. Le maître de l'ordre, Humbert de Romans, était depuis quelque temps au fait des intentions du pape et n'approuvait pas cette élection: il écrivit à Albert pour le conjurer de refuser, se fondant sur les décisions de plusieurs chapitres généraux qui n'autorisaient l'acceptation d'une telle charge que dans des cas exceptionnels. " Qui de nous, qui des mendiants résistera à l'attrait de dignités ecclésiastiques, lui écrivait-il, si vous y succombez aujourd'hui - Ne citera-t-on pas votre exemple comme excuse - Qui, parmi les laïcs, ne se sentira scandalisé, qui ne dira que, loin d'aimer la pauvreté, nous ne la subissons que jusqu'au moment où nous pouvons nous en défaire ? " Et la conclusion était pathétique: " Plutôt que de voir mon fils bien-aimé dans la chaire épiscopale, je préférerais le voir au cercueil. "

    Le zèle inquiet d'Humbert de Romans était justifié: qu'un moine mendiant fût évêque de Ratisbonne - et par là même prince d'Empire - il y avait là une contradiction. Mais par ailleurs on peut assurer qu'était justifiée aussi l'inquiétude du pape devant l'état affligeant du diocèse, dont l'évêque n'avait échappé qu'en se démettant de sa charge à un procès imminent pour dissipation des biens d'Église et autres graves abus.

    Albert se décida à accepter ce siège épiscopal avec l'intention d'y renoncer dès qu'il ne serait plus nécessaire. En un an il réussit à remettre en ordre la situation financière et, avec l'aide de quelques abbés bénédictins et grâce à des tournées pastorales, à revivifier le service des âmes ~ qui avait été négligé. Pour la population, il était si inhabituel de voir un évêque arriver non en prince d'Empire, à cheval et en cuirasse, mais à pied, en vêtements de laine écrue, chaussé de simples sandales, qu'ils donnèrent à Albert un surnom: le " porteur de sandales ". Quand Albert pensa avoir trouvé, en la personne du doyen de la cathédrale, un successeur possible, il alla trouver à Anagni le pape Urbain IV, le pria d'accepter sa démission et lui suggéra de désigner comme évêque de Ratisbonne le doyen Léon. Le pape fut d'accord sur tout cela. Mais au lieu de laisser Albert retourner à Cologne et reprendre ses commentaires d'Aristote, il le retint dans sa cour d'Anagni, puis l'envoya comme légat pontifical prêcher en Allemagne la croisade qu'on préparait. Pendant trois ans (1261-1264) ce septuagénaire parcourut les régions de langue allemande faisant alors partie de l'Empire.

    (Dominique et les dominicains, éditions du Cerf : Albert le Grand et saint Thomas d’Aquin)

  • 25e dimanche après la Pentecôte

    Les lectures sont celles du 6e dimanche après l’Epiphanie, qui n’a pas pu être célébré. L’Evangile propose les paraboles de la plus petite semence qui devient un grand arbre, et du levain qui fait fermenter toute la pâte.

    En cette fin d’année liturgique, ces paraboles expriment d’abord la croissance de l’Eglise. Issue en effet de la plus petite, la plus misérable des semences, proche du néant (un homme mort sur un gibet), l’Eglise s’est répandue dans le monde entier et a été le ferment de la véritable civilisation.

    Mais, comme on le voit aujourd’hui par la sécularisation, les forces du mal, de la régression, ne restent jamais inactives, et tout est toujours à refaire. D’abord en nous, où la semence doit croître en un arbre qui soit toute notre vie, où le levain doit faire lever toute notre pâte afin que nous devenions nous-mêmes pain de vie.

  • Juppé revient…

    Alain Juppé a déclaré sur France Info : « Ce n'est pas la première fois qu'un ministre est maire d'une grande ville (…) j'espère démontrer (aux Bordelais) que je peux faire les deux choses."

  • Martine Aubry, les juifs et les Arabes

    Martine Aubry s’est engagée lundi devant le CRIF à relancer le jumelage et le partenariat économique de Lille avec la ville israélienne de Safed. Laquelle est qualifiée par le quotidien Haaretz de ville « la plus raciste dans le pays » à l’encontre des Arabes.

    François Desouche rappelle le propos de Martine Aubry lors de l’Université de La Rochelle du PS en août 2006 : « 35 % de Maghrébins, c’est génial. Moi je m’emmerde dans une ville où on est tous pareils. »

  • Le Portugal pourrait quitter l’euro ?

    Déclaration du ministre portugais des Affaires étrangères, Luis Amado :

    "Le pays a besoin d'une grande coalition lui permettant de traverser la situation actuelle. Je crois que les partis comprennent que la solution de rechange à la situation actuelle serait de quitter finalement l'euro. C'est une situation qui peut nous être imposée par les marchés".

  • Saint Didace

    Didace naquit en Espagne, au bourg de Saint-Nicolas-de-Port, au diocèse de Séville. Dès son jeune âge, et sous la direction d’un prêtre pieux, il s’exerça, dans une église solitaire, aux premières pratiques d’une vie plus sainte que celle des chrétiens ordinaires. Ensuite, pour s’attacher plus fermement à Dieu, il se rendit à Arrizafa, chez les Frères Mineurs, que l’on appelle Observantins, et fit profession de la règle de saint François, comme frère lai. Là, se soumettant avec un joyeux empressement au joug de l’humble obéissance et de l’observance régulière, adonné surtout à la contemplation, il reçut de Dieu des lumières si vives et si pénétrantes, qu’il parlait des choses du ciel d’une manière merveilleuse et toute divine, quoique n’ayant fait aucune étude littéraire.

    Dans les îles Canaries, où il fut chargé de la conduite des frères de son Ordre, et où son désir ardent du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations, ses paroles et ses exemples convertirent à la foi de Jésus-Christ un grand nombre d’infidèles. Étant revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, et destiné au soin des malades dans le couvent de l’Ara Cœli, il remplit cette charge avec une charité si ardente que, malgré la disette qui désolait la ville, les malades confiés à ses soins, et dont parfois il guérissait les ulcères en les baisant, ne manquèrent jamais de ce qui leur était nécessaire. On vit briller encore en lui une foi très vive et le don de guérir les malades, en leur faisant des onctions en forme de croix, avec l’huile d’une lampe qui brûlait devant l’image de la bienheureuse Mère de Dieu, qu’il honorait avec la plus grande dévotion.

    Enfin, étant à Alcala de Hénarès, et sentant que la fin de sa vie était proche, n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça très dévotement ces paroles de l’hymne sacrée : « Doux bois, doux clous, portant un doux ; fardeau, qui avez été dignes de porter le Roi des cieux, le Seigneur. » Ayant achevé ces paroles, il rendit son âme à Dieu, la veille des ides de novembre, en l’an du Seigneur mil quatre cent soixante-trois. Son corps demeura plusieurs mois sans sépulture, afin de satisfaire le pieux désir de ceux qui accouraient pour le voir ; et, comme s’il ; eût été déjà revêtu de l’incorruptibilité, il s’en exhalait une odeur très suave. De nombreux et éclatants miracles ayant rendu Didace célèbre, le Pape Sixte-Quint le mit au nombre des Saints.

    (bréviaire)

  • Gorecki est mort

    Le compositeur polonais Henryk Mikolaj Gorecki est mort dans le service de cardiologie d'un hôpital de Katowice. Il avait 76 ans.

    Les enregistrements de sa sublime 3e Symphonie ont été vendus à plus d’un million d’exemplaires : il a été le seul compositeur contemporain à figurer dans le Top 50 des meilleures ventes de disques.

    Gorecki était un fervent catholique et a composé nombre d’œuvres religieuses, notamment Beatus vir, pour la visite de Jean-Paul II en Pologne en 1979 (ce qui lui coûta son poste de directeur du Conservatoire de Katowice), Miserere (dédié à Solidarité en 1981 et interprété pour la première fois en 1987), ou Totus Tuus pour la troisième visite de Jean-Paul II en Pologne, en 1987. Il est connu également pour son concerto pour clavecin, et ses trois quatuors à cordes.

    Que Dieu le prenne en son royaume.