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portugal

  • Le Portugal et ses autoroutes désertes (parabole européenne)

    Depuis son adhésion à l’UE en 1986, le Portugal a reçu 96 milliards d’euros au titre des « fonds de cohésion » (destinés à aider les Etats membres les plus pauvres à rattraper leur retard). Le quart de ces sommes a été investi dans les routes, particulièrement dans les autoroutes, au point que le Portugais peut se vanter d’avoir proportionnellement quatre fois plus d’autoroutes que le Britannique…

    Mais voilà que le Portugal est tombé en quasi-faillite. Et qu’il a fallu élaborer un plan de sauvetage. L’une des conditions pour le sauvetage était que le Portugal établisse des péages sur ses autoroutes. Le Portugal a donc établi des péages. Mais comme la crise affectait toute l’économie portugaise, les gens n’avaient pas les moyens de payer le péage.

    Et c’est ainsi que les belles autoroutes portugaises sont aujourd’hui désertes… et ne rapportent donc rien.

  • Portugal : Barroso a gagné

    Aux élections législatives du Portugal, le parti socialiste a perdu 24 sièges. Il se retrouve avec 73 sièges, face à la « droite » qui en obtient 129 (dont 105 pour le parti social-démocrate, puisqu’il paraît qu’il est de droite). Le Premier ministre socialiste José Socrates a démissionné.

    On sait que le Portugal, en quasi faillite, dépend aujourd’hui de la Commission européenne et du FMI. Le président de la Commission José Manuel Barroso avait voté pour la « droite » et espéré qu’elle gagne. Voilà, c’est fait. Et le futur Premier ministre, Pedro Passos Coelho, a une bonne tête de politicard à l’américaine. Ça tombe bien.

  • Le Portugal pourrait quitter l’euro ?

    Déclaration du ministre portugais des Affaires étrangères, Luis Amado :

    "Le pays a besoin d'une grande coalition lui permettant de traverser la situation actuelle. Je crois que les partis comprennent que la solution de rechange à la situation actuelle serait de quitter finalement l'euro. C'est une situation qui peut nous être imposée par les marchés".

  • Le « mariage » homosexuel au Portugal

    Le président portugais Anibal Cavaco Silva a promulgué aujourd'hui la loi autorisant le « mariage » homosexuel. (Il est, bien sûr, catholique pratiquant, comme le roi d'Espagne ou le grand duc du Luxembourg).

    La loi avait été adoptée par le Parlement en février, et avalisée par le Tribunal constitutionnel en avril. Il avait été convenu de ne pas la promulguer avant la visite du pape, pour ne pas le blesser...

    Elle est promulguée quatre jours après la visite du pape. Quelle délicatesse. Comme il n'est plus là, il n'en saura rien...

  • Le « mariage » homosexuel au Portugal

    Le Parlement portugais a approuvé, jeudi dernier en lecture définitive, le « mariage » homosexuel (sans possibilité d'adopter). Les socialistes, verts et communistes ont voté pour, tandis que la droite libérale (favorable pourtant à une union civile dans l'ensemble) et le CDS-PP, plus attaché aux valeurs traditionnelles, contre, tandis que six sociaux-démocrates se sont abstenus.

    A lire sur le blog de Jeanne Smits, qui est très riche ces jours-ci.

  • Le « mariage » homosexuel au Portugal

    Le Parlement portugais a adopté vendredi en première lecture le projet de loi du gouvernement socialiste légalisant le mariage homosexuel.

    Le Premier ministre José Socrates avait tenu à défendre lui-même le texte devant les élus, au nom de "la liberté, de la justice, de l'égalité et de l'humanisme". Il a souligné que c'était la réalisation d'une de ses promesses électorales, et qu'il s'agissait de "réparer des décennies d'injustices faites aux homosexuels".

  • Le président portugais contre le “mariage” homo

    Le président du Portugal Aníbal Cavaco Silva a décidé lundi de ne pas promulguer la loi qui voulait mettre au même niveau l'union de deux personnes du même sexe et le mariage entre un homme et une femme.

    Le président, rapporte l'agence portugaise « Ecclesia », a mis en garde sur « le risque d'une tendance à égaliser deux réalités différentes », le mariage et les unions de fait, qui revient en fin de compte à créer deux types de mariage, ou transforme les unions de fait en 'para mariage', en un 'proto mariage' ou 'mariage de deuxième ordre'.

    Le président portugais est un économiste de centre-droit réputé conservateur sur les questions de morale, mais en 2007 il avait promulgué la loi légalisant l'avortement, alors qu'il aurait pu arguer du fait qu'il n'y avait eu moins de 50% de participation au référendum pour opposer son veto.

  • L’avortement au Portugal

    La loi dépénalisant l’avortement est entrée en vigueur hier au Portugal. De nombreux médecins font jouer la clause de conscience, et au moins 7 des 46 hôpitaux sont de ce fait dans l’incapacité de pratiquer le moindre avortement. Notamment celui d'Evora, le seul du dictrict. Aux Açores, un seul des trois hôpitaux est en mesure de pratiquer des avortements. Quant aux cliniques privées, elles ne sont que deux sur tout le territoire à avoir les autorisations nécessaires. A Madère, le gouvernement autonome a décidé de suspendre l'application de la loi en attendant son examen par le Tribunal constitutionnel. L'ordre des médecins continue de considérer l'acte d'avortement comme une « faute déontologique grave », sauf en cas de risque pour la vie de la mère.

  • Il promulgue, mais...

    Le président portugais Anibal Cavaco Silva a promulgué la loi dépénalisant l’avortement, tout en regrettant l’absence d’un « consensus politique plus large et des solutions plus claires ». Et il a adressé un message au Parlement, lui demandant de veiller à « assurer un équilibre raisonnable entre les différents intérêts en présence ». Il demande une évaluation de l’application de la loi dans des « délais raisonnables » : « Il faudra alors vérifier si dans la pratique cette loi contribue réellement à la baisse non seulement des avortements clandestins mais aussi de l’avortement en général », dit-il.

  • Les évêques portugais, Le Pen et l’avortement

    Jeanne Smits a traduit dans son blog l’intégralité du message des évêques portugais suite au référendum sur la dépénalisation de l’avortement dans ce pays. En voici les deux principaux extraits « politiques ». On verra une évidente convergence avec les propos (et surtout les propositions) de Jean-Marie Le Pen sur le sujet. Il s’agit en quelque sorte de la réponse à la question : que faire quand la loi existe ?

    Le débat du référendum était centré sur la justice d’un projet de loi qui, en cherchant à dépénaliser, aboutit à légaliser l’avortement. A partir de maintenant notre combat pour la vie humaine doit viser, avec plus d’intensité et de nouveaux moyens, les objectifs de toujours : aider les personnes, éclairer les consciences, créer des conditions pour éviter le recours à l’avortement, légal ou clandestin. Cette lutte devrait engager, progressivement, toute la société portugaise : l’Etat, les Eglises, les mouvements et les groupes et toute la société civile. Et les chemins pour arriver à des résultats positifs sont, à notre avis : le changement des mentalités, la formation de la conscience, l’aide concrète aux mères en difficulté. (…)
    Il y a une réponse urgente à apporter au drame de l’avortement : créer ou renforcer des structures d’aide efficace et amicale aux femmes qui sont aux prises avec une maternité non désirée qu’elles jugent impossible de mener à son terme. Les études récentes montrent que la plupart des femmes, dans ces circonstances, si elles avaient été aidées, n’auraient pas eu recours à l’avortement. C’est un devoir de nous tous, de toute la société, de créer ces structures d’aide.
    L’une des nouveautés de la campagne du référendum a été que beaucoup de partisans du « oui » – à commencer par le gouvernement de la Nation , qui a voulu s’engager dans une affaire qui n’est pas de nature strictement politique – ont affirmé être contre l’avortement, qu’ils voulaient en finir avec les avortements clandestins et faire diminuer le nombre des avortements. Nous prenons acte de cet objectif, mais nous pensons que le seul chemin efficace et véritablement humain sera pour nous de faire avancer la formation des jeunes et d’assurer une aide à la maternité et à la famille. Nous ne pouvons oublier que dans le cadre social actuel, la maternité est devenue plus difficile. Dans le contexte actuel de nos sociétés occidentales on n’arrivera à une politique équilibrée de la natalité qu’en assurant une aide efficace à la maternité, avec une particulière attention pour la maternité dans des circonstances difficiles et, parfois, dramatiques.
    En ce qui concerne l’Eglise, nous continuerons de compter cette action d’accueil et d’aide aux mères au nombre de nos priorités. Mais pour que cette action soit efficace, il faut la convergence de tous, de l’Etat et de la société civile. Donnons-nous la main pour en finir avec l’avortement et pour faire de cette loi, qui va se faire maintenant, une loi inutile.