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  • Un consistoire extraordinaire

    Comme il l’avait déjà fait en 2006 et 2007, Benoît XVI a convoqué les cardinaux pour un consistoire extraordinaire, le 19 novembre, la veille du consistoire ordinaire de création des nouveaux cardinaux.

    Au programme cinq thèmes :

    - la liberté religieuse dans le monde et ses défis,

    - la liturgie dans la vie de l'Eglise aujourd'hui ».

    - les dix ans de Dominus Jesus,

    - la réponse de l'Église aux cas d'abus sexuels,

    - la constitution Anglicanorum coetibus.

  • Dédicace de l’archibasilique du Saint Sauveur

    Il s’agit de la cathédrale de Rome, qui porte aussi le nom de Saint Jean de Latran.

    DOGMATE • PAPALI • DATVR • AC • SIMVL • IMPERIALI
    QVOD • SIM • CVNCTARVM • MATER • ECCLESIARVM
    HIC • SALVATORIS • CAELESTIA • REGNA • DATORIS
    NOMINE • SANXERVNT • CVM • CVNCTA • PERACTA • FVERVNT
    QVAESVMVS • EX • TOTO • CONVERSI • SVPPLICE • VOTO
    NOSTRA • QVOD • HAEC• AEDES• TIBI • CHRISTE • SIT• INCLYTA • SEDES

    De droit papal et impérial, il est établi
    que je sois la Mère de toutes les Églises.
    Lorsque cet édifice fut entièrement terminé,
    on voulut me dédier au Divin Sauveur, qui donne le royaume céleste.
    A notre tour, par d’humbles vœux et tournés vers vous nous vous prions,
    ô Christ, afin que de cet illustre temple vous fassiez votre siège glorieux.

    (Inscription gravée sur l’épistyle du portique, rapportée et traduite par le bienheureux cardinal Schuster)

  • Les Albanais et les Bosniens peuvent débarquer…

    Comme prévu, les 27 ont supprimé aujourd’hui les visas pour les ressortissants d’Albanie et de Bosnie-Herzégovine.

    "C'est un jour vraiment historique pour les populations d'Albanie et de Bosnie", a déclaré la commissaire Cecilia Malström.

    Pour montrer qu’ils n’étaient pas d’accord avec cette décision imposée par la Commission, les 27, en se couchant, ont assorti la suppression des visas d’une clause de révision.

    Et qui est chargé de surveiller de près l'application du dispositif et de signaler d'éventuels écarts ? La… Commission européenne… qui s’empresse de faire savoir à demi-mot qu’elle ne fera rien.

    "En interne, les Européens sont de plus en plus opposés à tout élargissement et la Commission fait comme si de rien n'était", commente auprès de l’AFP  Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman.

  • Cinq évêques anglicans

    Le 15 octobre, l’évêque anglican de Fulham, John Broadhurst, président de Forward in faith, annonçait qu’il allait démissionner de ses fonctions à la fin de l’année et rejoindre l’ordinariat catholique dès qu’il serait créé. On disait que deux autres évêques suivaient le même chemin. On parlait aussi éventuellement d’un autre.

    Et ce sont cinq évêques qui publient aujourd’hui un texte dans lequel ils annoncent qu’ils cesseront leurs fonctions dans l’Eglise anglicane le 31 décembre, pour rejoindre l’ordinariat catholique.

    Ces évêques sont John Broadhurst, Andrew Burnham, Keith Newton, Edwin Barnes et David Silk.

    Les trois premiers sont évêques en titre. Edwin Barnes et David Silk sont des « évêques assistants », c’est-à-dire des évêques à la retraite qui assistent des évêques en titre.

    La conférence des évêques catholiques a fait savoir dans un communiqué qu’elle étudiera la semaine prochaine la création de l’ordinariat.

     

    Addendum

    Intéressante déclaration d’Andrew Burham à la BBC, à propos de l’Eglise anglicane :

    "Nous estimons qu'elle s'en va sur sa propre voie en élaborant ses propres règles, aussi éprouvons-nous le besoin d'appartenir à l'instance plus ancienne."

  • Artisans internationaux de la culture de mort

    Vous savez ce que sont PSI, Concept, ICMA, IPAS, IPPF, IWHC, MSI ?

    Ce sont autant de pourvoyeurs de mort, subventionnés par les Etats, au nom de la « santé sexuelle et reproductive ».

  • Joseph et Gaudi, la dédicace et la beauté

    La joie que j’éprouve de pouvoir présider cette célébration a encore grandi quand j’ai su que cet édifice sacré, depuis ses origines, est étroitement lié à la figure de saint Joseph. Ce qui m’a particulièrement ému, c’est l’assurance avec laquelle Gaudí, face aux innombrables difficultés qu’il devait affronter, s’exclama plein de confiance en la divine Providence: «Saint Joseph complètera l’église». Par conséquent, il n’est pas sans signification maintenant que ce soit un Pape dont le nom de baptême est Joseph qui en fasse la dédicace.

     Que signifie faire la dédicace de cette église? Au cœur du monde, sous le regard de Dieu et devant les hommes, dans un acte de foi humble et joyeux, nous avons élevé une imposante masse de matière, fruit de la nature et d’un incalculable effort de l’intelligence humaine qui a construit cette œuvre d’art. Elle est un signe visible du Dieu invisible, à la gloire duquel s’élancent ces tours, flèches qui indiquent l’absolu de la lumière et de celui qui est la Lumière, la Grandeur et la Beauté mêmes.

    Dans ce cadre, Gaudí a voulu unir l’inspiration qui lui venait des trois grands livres dont il se nourrissait comme homme, comme croyant et comme architecte: le livre de la nature, le livre de la Sainte Écriture et le livre de la Liturgie. Ainsi il a uni la réalité du monde et l’histoire du salut, comme elle nous est racontée dans la Bible et rendue présente dans la Liturgie. Il a introduit dans l’édifice sacré des pierres, des arbres et la vie humaine, afin que toute la création converge dans la louange divine, mais, en même temps, il a placé à l’extérieur les retablos, pour mettre devant les hommes le mystère de Dieu révélé dans la naissance, la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Il collabora ainsi de manière géniale à l’édification d’une conscience humaine ancrée dans le monde, ouverte à Dieu, illuminée et sanctifiée par le Christ. Et il réalisa ce qui est aujourd’hui une des tâches les plus importantes: dépasser la scission entre conscience humaine et conscience chrétienne, entre existence dans ce monde temporel et ouverture à la vie éternelle, entre la beauté des choses et Dieu qui est la Beauté. Antoni Gaudí n’a pas réalisé tout cela uniquement avec des paroles, mais avec des pierres, des lignes, des superficies et des sommets. En réalité, la beauté est la grande nécessité de l’homme; elle est la racine de laquelle surgissent le tronc de notre paix et les fruits de notre espérance. La beauté est aussi révélatrice de Dieu, parce que, comme Lui, l’œuvre belle est pure gratuité, elle invite à la liberté et arrache à l’égoïsme.

    (Homélie)

  • La pierre qui remplit toute la terre

    O roi, tu regardais, et voici qu'une statue immense t'apparut; cette statue, grande et extraordinairement élevée, était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de cette statue était d'un or très pur; la poitrine et les bras étaient d'argent; le ventre et les cuisses, d'airain; les jambes, de fer; une partie des pieds était de fer, et l'autre d'argile. Tu la regardais, lorsqu'une pierre se détacha de la montagne sans la main d'aucun homme, et elle frappa la statue sur ses pieds de fer et d'argile, et elle les mit en pièces. Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or se brisèrent ensemble, et devinrent comme la menue paille d'une aire en été; le vent les emporta; et on n'en trouva plus de trace; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. (...)

    (…) Au temps de ces royaumes, le Dieu du Ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume ne sera pas livré à un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces autres royaumes, et lui-même subsistera éternellement.

    (Lecture des matines: Daniel, 2, 31-35, 44)

  • 24e dimanche après la Pentecôte

    Entre le 23e et le dernier dimanche après la Pentecôte, on reprend les chants du 23e, et les lectures des dimanches après l’Epiphanie qui n’ont pas pu être célébrés avant la Septuagésime.

    Les lectures sont donc celles du 5e dimanche après l’Epiphanie. L’évangile est celui du bon grain de froment et de l’ivraie (la « zizanie », en grec et en latin). Le centre de gravité du texte se déplace selon le temps liturgique. Après l’Epiphanie, on voit surtout la croissance de l’Eglise, où vont « pousser » des bons et des méchants, des saints et des pervers. En cette fin d’année liturgique, c’est l’image de la moisson qui s’impose, quand le bon grain est monté au grenier, et l’ivraie liée et brûlée.

    On constate que ce sont ces deux pôles de la parabole qui forment, l’un l’antienne du Benedictus, à l’office du matin, l’autre l’antienne du Magnificat, à l’office du soir.

  • Benoît XVI à Compostelle : nous ne pouvons vivre sans le soleil

    Il est tragique qu’en Europe, surtout au XIX° siècle, se soit affirmée et ait été défendue la conviction que Dieu est le rival de l’homme et l’ennemi de sa liberté. On voulait ainsi mettre une ombre sur la vraie foi biblique en Dieu qui envoie son Fils Jésus dans le monde pour que personne ne meure mais que tous aient la vie éternelle (cf. Jn 3, 16).

    L’auteur sacré affirme de façon péremptoire devant un paganisme pour lequel Dieu est jaloux de l’homme et le méprise: comment Dieu aurait-il créé toutes les choses s’il ne les avait pas aimées, Lui qui, dans son infinie plénitude, n’a besoin de rien? (cf. Sg 11, 24-26). Comment se serait-il révélé aux hommes s’il n’avait pas voulu les protéger? Dieu est à l’origine de notre être et il est le fondement et le sommet de notre liberté, et non son adversaire. Comment l’homme mortel peut-il être son propre fondement et comment l’homme pécheur peut-il se réconcilier avec lui-même? Comment est-il possible que soit devenu public le silence sur la réalité première et essentielle de la vie humaine? Comment se peut-il que ce qui est le plus déterminant en elle soit enfermé dans la sphère privée ou relégué dans la pénombre? Nous les hommes nous ne pouvons vivre dans les ténèbres, sans voir la lumière du soleil. Alors, comment est-il possible que soit nié à Dieu, soleil des intelligences, force des volontés et boussole de notre cœur, le droit de proposer cette lumière qui dissipe toute ténèbre? Pour cela, il est nécessaire que Dieu recommence à résonner joyeusement sous le ciel de l’Europe; que cette parole sainte ne soit jamais prononcée en vain; qu’elle ne soit pas faussée et utilisée à des fins qui ne sont pas les siennes. Il convient qu’elle soit proclamée saintement! Il est nécessaire que nous la percevions aussi dans la vie de chaque jour, dans le silence du travail, dans l’amour fraternel et dans les difficultés que les années apportent avec elles.

    L’Europe doit s’ouvrir à Dieu, sortir sans peur à sa rencontre, travailler avec sa grâce pour la dignité de l’homme que les meilleures traditions avaient découverte : la tradition biblique – fondement de cet ordre -, et les traditions classique, médiévale et moderne desquelles naquirent les grandes créations philosophiques et littéraires, culturelles et sociales de l’Europe. (…)

    Permettez que je proclame depuis ce lieu la gloire de l’homme, que j’avertisse des menaces envers sa dignité par la privation de ses valeurs et de ses richesse originaires, par la marginalisation ou la mort infligée aux plus faibles et aux plus pauvres ! On ne peut rendre un culte à Dieu sans protéger l’homme, son fils, et on ne sert pas l’homme sans s’interroger sur qui est son Père et sans répondre à la question sur lui. L’Europe de la science et des technologies, l’Europe de la civilisation et de la culture, doit être en même temps l’Europe ouverte à la transcendance et à la fraternité avec les autres continents, ouverte au Dieu vivant et vrai à partir de l’homme vivant et vrai. Voilà ce que l’Eglise désire apporter à l’Europe: avoir soin de Dieu et avoir soin de l’homme, à partir de la compréhension qui, de l’un et l’autre, nous est offerte en Jésus Christ.

    (Homélie)

  • La plus grande statue du Christ

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    Les ouvriers ont achevé samedi après-midi à Swiebodzin dans l'ouest de la Pologne la construction de la plus haute statue du Christ au monde, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

    La statue mesure au total 36 mètres, contre 33 mètres pour celle de Rio de Janeiro. Elle repose sur une butte de terre haute de 16 mètres.

    Comme le Christ de la Concordia en Bolivie et le Christ du Rio de Janeiro, la statue de Swiebodzin est toute blanche, la seule différence, le Christ y porte une couronne dorée, haute de trois mètres.

    "C'est l'oeuvre de ma vie. (...) Il sera le plus grand catéchiste. L'Europe a besoin de catéchistes comme le Christ", a déclaré à l'AFP Sylwester Zawadzki, curé de la paroisse de la Miséricorde divine à Swiebodzin, à l'origine de ce projet lancé il y a cinq ans.