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  • Démocratie afghane

    Sur les 5,6 millions de bulletins déposés lors des élections législatives du 18 septembre en Afghanistan, 1,3 million (près du quart) ont été invalidés, a annoncé la commission électorale.

    En outre, les dossiers de 224 candidats "suspects" ont été transmis à la commission des plaintes électorales (qui a reçu plus de 4.000 plaintes en tout).

    Il faudra encore attendre pour connaître les résutats définitifs (sur trois quarts des votes...).

    Mais c’est une tradition en Afghanistan. Lors de la "réélection" de Hamid Karzaï, un quart des bulletins également (1,5 million) avaient été invalidés.

  • Mosquées : les Norvégiens donnent l’exemple

    Le ministère norvégien des Affaires étrangères norvégien vient de refuser le financement d’une mosquée par l’Arabie saoudite. Dans sa réponse au centre islamique, il souligne qu’il serait "paradoxal et contre nature d’accepter le financement venant d’un pays qui n’accepte pas la liberté religieuse".

    Le ministre, Jonas Gahr Støre a déclaré au journal VG : "Nous aurions pu simplement dire non, le ministère n’approuve pas, mais nous avons profité de l’occasion pour ajouter que l’approbation serait paradoxale tant que c’est un crime d’établir une communauté chrétienne en Arabie saoudite."

    Il ajoute que la Alnor faith society, qui veut aussi construire une mosquée, financée par un homme d’affaires saoudien, va recevoir une réponse similaire.

    Son secrétaire d'Etat (qui se trouve actuellement en Arabie saoudite) a indiqué que le gouvernement norvégien allait porter la question devant le Conseil de l'Europe.

  • Y a pas bon Banana

    Au synode, Mgr. Thomas Meram, archevêque d'Urmia des Chaldéens, pour montrer la vitalité de l’Eglise en Iran, malgré la situation, a donné les chiffres d’aujourd’hui par rapport à ce qu’ils étaient dans un livre paru en 1979. Mgr Meram s’exprimait en arabe. Sur le site du Vatican, la traduction française dit que l’auteur de ce livre était « le Vicaire apostolique en Iran, feu Boinini ». La traduction espagnole l’appelle « Mons. Banana », et la traduction italienne « Banana ».

    Il s’agit de Mgr Annibale Bugnini, le principal artisan de la « réforme » liturgique…

    Même au Vatican, on préfère oublier son nom…

  • Le pape, le synode, l’islam

    Je découvre grâce à Perepiscopus que le pape a nommé Annie Laurent parmi les experts au synode sur le Proche Orient. En revanche le P. Christophe Roucou, responsable du Service des Relations avec l’islam (SRI), organisme de la conférence épiscopale, ne l’a pas été (ni personne de son équipe).

    On ne s’en étonnera pas si on lit le texte profondément scandaleux du P. Roucou, que cite Perepiscopus, sur le film Des hommes et des dieux, où il évoque le « message divin » de l’islam et ses « belles figures de foi et de miséricorde ».

    Le P. Roucou avait refusé de participer au livre L’islam, un danger pour l’Europe ?, qui était une enquête dirigée par Annie Laurent (et Christophe Geffroy).

  • Les nouveaux cardinaux

    Le pape a annoncé la tenue d’un consistoire, le 20 novembre, et a donné la liste des prélats qu’il « créera » cardinaux. Il n’y a pas de surprise : les heureux élus sont des archevêques de capitales ou de métropoles et des chefs de dicastère. On se réjouit de la confirmation que Mgr Burke fasse partie du lot. On note qu’il n’y a aucun Français. Par exemple l’archevêque de Toulouse. Il a pourtant récemment montré un héroïsme qui aurait dû lui valoir la pourpre, lorsque, en pleine occupation sarkozyenne, il n’a pas hésité à lire publiquement la lettre de son prédécesseur le cardinal Saliège, pendant l’occupation allemande, sur les juifs qu’on envoyait dans les camps de la mort, comme font aujourd’hui les SS de Sarkozy avec les Roms.

    8 Bartolucci.jpgMais aussi, il est émouvant de voir que le dernier nom cité par le pape dans cette liste des nouveaux cardinaux est celui de Mgr Domenico Bartolucci, 93 ans, maître de chapelle de la Chapelle Sixtine de 1956 à 1997, qui avait été chassé de son poste par le clan moderniste. Benoît XVI avait fait son éloge en juin 2006, à l’issue d’un concert qu’il avait dirigé (photo). En août 2009, Mgr Bartolucci déclarait dans une interview qu’il avait toujours célébré la messe de saint Pie V, depuis son ordination, et qu’il n’avait jamais célébré la messe de Paul VI.

    Mgr Bartolucci est l'un des deux "ecclésiastiques qui se sont distingués par leur générosité et leur dévouement au service de l'Eglise". L'autre est Mgr Walter Brandmüller, ancien président du conseil pontifical des sciences historiques. En décembre 2006, Mgr Brandmüller avait donné une conférence sur l'islam où il disait tout ce qu'il faut en dire, comme on peut le constater par ce compte rendu de "Correspondance européenne".

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  • Saint Jean de Kenty

    Il était professeur de philosophie et de théologie à l’université de Cracovie, au XVe siècle.

    Tout le temps que l’étude lui laissait, il le consacrait, soit à procurer le salut du prochain, surtout par la prédication, soit à prier. On rapporte que, dans l’exercice de l’oraison, il lui arriva quelquefois d’être favorisé de visions et d’entretiens célestes. La passion du Christ le touchait à ce point, qu’il passait parfois des nuits entières à la méditer, et que, pour se la retracer plus vivement, il fit le pèlerinage de Jérusalem. Là, enflammé du désir du martyre, il ne craignit pas de prêcher, aux Turcs eux-mêmes, le Christ crucifié. Il se rendit quatre fois à Rome, au tombeau des saints Apôtres, faisant la route à pied et chargé lui-même de ce qu’il lui fallait pour le voyage. Le saint y allait tant pour honorer le Siège apostolique, auquel il était extrêmement dévoué, que pour diminuer, disait-il, les peines de son purgatoire, grâce à la rémission des péchés offerte là, chaque jour, aux fidèles. Au cours de ce voyage, des voleurs le dévalisèrent et lui demandèrent ensuite s’il avait encore autre chose ; Jean ne se souvint pas de quelques pièces d’or, cousues dans son manteau, et répondit qu’il ne lui restait plus rien. Déjà les voleurs s’enfuyaient, lorsqu’il se mit à crier pour les leur offrir aussi ; mais, admirant sa simplicité et sa bonté, ils lui rendirent spontanément ce qu’ils lui avaient pris. Pour qu’on ne blessât point la réputation du prochain, il fit, à l’exemple de saint Augustin, graver des vers sur la muraille de sa demeure, comme un perpétuel avertissement pour lui-même et pour ceux qui le visitaient. Les pauvres qui souffraient de la faim, il les nourrissait des mets de sa table ; ceux qui n’avaient pas de vêtements, il leur en achetait et il quittait même ses habits et ses chaussures pour les leur donner ; alors il laissait tomber son manteau jusqu’à terre, pour qu’on ne le vît pas rentrer pieds nus chez lui.

    (bréviaire)

  • Sarkozy et Merkel veulent modifier le traité

    Voici la fin de la Déclaration franco-allemande publiée à l’issue de la rencontre tripartite Allemagne-France-Russie à Deauville :

    La France et l'Allemagne considèrent qu'il est nécessaire de réviser le traité et qu'il devrait être demandé au président du Conseil européen de présenter, en étroit contact avec les membres du Conseil européen, des options concrètes permettant l'établissement d'un mécanisme robuste de résolution des crises avant la réunion de mars 2011.

    La révision des traités sera limitée aux points suivants :

    • L'établissement d'un mécanisme permanent et robuste pour assurer un traitement ordonné des crises dans le futur, comprenant les arrangements nécessaires pour une participation adéquate du secteur privé et permettant aux Etats membres de prendre les mesures coordonnées appropriées pour préserver la stabilité financière dans la zone euro.
    • Dans le cas d'une violation grave des principes de base de l'Union Économique et Monétaire, et suivant les procédures appropriées, la suspension des droits de vote de l'État concerné.

    Les amendements nécessaires devraient être adoptés et ratifiés par les Etats membres en accord avec leurs règles constitutionnelles respectives, en temps utile avant 2013.

    On attend avec intérêt la réaction du gouvernement britannique, qui a décrété qu’il opposerait son veto à toute modification du traité…

  • Ils ont calmé Viviane Reding

    Communiqué de Viviane Reding :

    "La France a fait ce qui lui a été demandé par la Commission européenne. La Commission européenne suspend la procédure d'infraction décidée par le Collège des commissaires le 29 septembre. La Commission européenne restera attentive et veillera à ce que les engagements pris par la France soient entièrement appliqués, dans l'intérêt du droit de l'Union européenne et des citoyens européens. Les services de la Commission sont à la disposition des autorités françaises pour les aider afin que la nouvelle législation soit mise en place rapidement et en pleine conformité avec le droit de l'Union européenne."

    En fait de suspension il s’agit d’un abandon. Les juristes avaient fait remarquer à Viviane Reding que la Commission européenne perdrait devait la Cour de Justice. Or elle était elle-même isolée au sein de la Commission dans sa vindicte contre la France. Et Barroso voulait que l’affaire soit terminée avant le prochain sommet européen. Le reste du communiqué est une laborieuse tentative de ne pas perdre la face.

    La France s’est engagée à transcrire complètement la directive de 2004. Comme elle n’a pas le choix, ce n’était pas une nouvelle.

    En réalité Viviane Reding voulait ouvrir deux procédures d’infraction. L’une pour non-retranscription de la directive sur la libre-circulation en ce qui concerne les garanties procédurales, l’autre pour « discrimination » envers les Roms. C’était celle-ci la plus « sensible » et la plus médiatique. Elle a complètement disparu.

    L’AFP précise :

    "Suite à son dérapage verbal contre Paris, Viviane Reding et ses collaborateurs ont en fait été placés sous tutelle, selon une source européenne. Et certains n'hésitent plus au sein de la Commission à douter de sa capacité à assumer un portefeuille aussi politiquement sensible."

  • La Grèce submergée par l’immigration

    La Grèce "ne peut plus faire face (...) nous appelons l'UE à assumer ses responsabilités vis-à-vis de notre pays", dit le ministre de l'Immigration.

    Les mesures prises par l’Italie et par l’Espagne font que désormais les candidats à l’immigration (y compris d’Afrique du Nord ou de l’Ouest) passent par la Turquie. Une voie d’autant plus fréquentée que la Commission européenne n’a toujours pas réussi à conclure un accord de réadmission avec la Turquie…

    Le ministre grec de la Santé s’émeut de ce que le pays paye "150 millions d'euros par an" pour soigner ses sans-papiers.

    Ah oui ? En France, c’était 530 millions en 2009. Mais il est vrai qu’en Grèce ils sont moins bien soignés…

    (Voir la dépêche de l’AFP, où c’est la Grèce qui est évidemment coupable.)

  • Benoît XVI a écrit aux séminaristes

    Et cette belle lettre mérite d’être lue par tout le monde. Extraits.

    La liturgie

    Pour la juste célébration eucharistique, il est nécessaire aussi que nous apprenions à connaître, à comprendre et à aimer la liturgie de l’Église dans sa forme concrète. Dans la liturgie, nous prions avec les fidèles de tous les siècles – passé, présent et avenir s’unissent en un unique grand chœur de prière. Comme je puis l’affirmer à propos de mon propre chemin, c’est une chose enthousiasmante que d’apprendre à comprendre peu à peu comment tout cela a grandi, quelle expérience de foi se trouve dans la structure de la Liturgie de la Messe, combien de générations ont contribué à la former en priant !

    La piété populaire

    Maintenez en vous la sensibilité pour la piété populaire, qui est différente selon les cultures, mais qui est aussi toujours très semblable, parce que le cœur de l’homme est, en fin de compte, toujours le même. Certes, la piété populaire tend vers l’irrationalité, parfois même vers l’extériorité. Pourtant l’exclure est une grande erreur. A travers elle, la foi est entrée dans le cœur des hommes, elle a fait partie de leurs sentiments, de leurs habitudes, de leur manière commune de sentir et de vivre. C’est pourquoi la piété populaire est un grand patrimoine de l’Eglise. La foi s’est faite chair et sang. La piété populaire doit certainement être toujours purifiée, recentrée, mais elle mérite notre amour et elle nous rend nous-mêmes de façon pleinement réelle « Peuple de Dieu ».

    La dogmatique

    Ce que nous appelons la dogmatique, c’est la manière de comprendre les contenus de la foi dans leur unité, et même dans leur ultime simplicité : chaque détail unique est finalement simple déploiement de la foi en l’unique Dieu qui s’est manifesté et se manifeste à nous.