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  • La basilique de la Nativité

    Mahmoud Abbas s’est rendu hier à Bethléem pour voir l’état de l’avancement des travaux de restauration de la basilique de la Nativité, qui ont commencé en septembre. L’Autorité palestinienne a débloqué un million de dollars.

    Ça devenait urgent.

  • Les patriarches sont des patriarches

    Le patriarche grec-melkite Grégoire III a salué dans un communiqué « la modification de l'ordre protocolaire d'entrée dans la basilique Saint Pierre », lors de la messe de clôture du synode : « Le nouvel ordre a permis que le collège des patriarches soit distinct de celui des cardinaux et de celui des évêques », et « cette préséance a permis une visibilité plus grande aux chefs des Eglises catholiques orientales », une « visibilité importante pour leurs fidèles comme pour le monde arabe et musulman en général ».

    On peut ajouter que ce n’est pas un geste anodin sur le plan œcuménique, vis-à-vis des orthodoxes.

  • Tu Domine universorum

    R. Tu Domine universorum, qui nullam habes indigentiam, voluisti templum tuum fieri in nobis:
    * Conserva domum istam immaculatam in æternum Domine
    V. Tu elegisti Domine domum istam ad invocandum nomen tuum in ea, ut esset domus orationis et obsecrationis populo tuo.
    R. Conserva domum istam immaculatam in æternum Domine.

    Toi, Seigneur de toutes choses, qui n'as besoin de rien, tu as voulu que ton temple fût parmi nous; conserve à jamais sans tache cette maison. Tu as choisi cette maison, Seigneur, afin que ton nom y fût invoqué, et qu'elle fût une maison de prière et de supplication pour ton peuple.

    (Répons des matines, formé d’expressions de II Macchabées 14, 35-36 et I Macchabées 7, 37, dans une traduction antérieure à la Vulgate, comme c’est souvent le cas dans la liturgie.)

  • La Serbie récompensée

    Deux semaines après la gay pride autorisée par le gouvernement serbe à Belgrade, l’UE a fait franchir une étape dans le processus d’adhésion de la Serbie : les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé de confier à la Commission européenne le soin d'étudier la candidature de la Serbie et de rendre un avis. C’est le premier pas vers le statut de candidat à l’adhésion, que Belgrade a officiellement demandé en décembre 2009.

    Cette décision récompense également la « bonne volonté » de Belgrade vis à vis du Kosovo, après le vote en septembre d'une résolution commune avec l'UE à l'Assemblée générale des Nations unies appelant au "dialogue" entre Belgrade et Pristina sur des sujets concrets.

    Mais pour aller plus loin, la Serbie devra arrêter Ratko Mladic…

  • Culture de mort et confusion mentale

    Roselyne Bachelot a déclaré hier sur Radio J que lors de la présentation du projet de loi de bioéthique au conseil des ministres, mercredi dernier, elle a émis le souhait "qu'en aucun cas un texte comme celui de la bioéthique" ne fasse "l'objet d'une quelconque consigne de vote de la part des partis politiques" : "Il n'y en aura pas à l'UMP mais je souhaite qu'il n'y en ait pas dans les autres partis politiques. On touche à l'intime, on touche à des convictions qui vous ont construit, des convictions religieuses. Le parti politique qui donnerait sur les lois de bioéthiques une consigne de vote n'aurait précisément pas une démarche éthique."

    On pourrait être tenté de saluer cette attitude. Mais elle est profondément perverse, et indique le degré de confusion mentale auquel nous sommes parvenus.

    Il ne s’agit ni de convictions religieuses, ni de quelconques autres convictions intimes. Il s’agit du respect de la vie humaine, du respect de l’embryon humain, du respect du mariage (non pas comme sacrement, mais comme institution naturelle de la société). La seule « démarche éthique » qui vaille est celle qui consiste à rejeter toute aggravation des lois dites de bioéthique. Dans ce domaine, la consigne de vote et l’absence de consigne de vote sont une égale imposture.

  • Séville, capitale de la vie

    Alors que la capitale andalouse accueille le « congrès scientifique » de l’industrie de l’avortement, plusieurs milliers de manifestants pro-vie ont manifesté devant l’hôtel où se tient le congrès.

    De l’article très documenté de Jeanne Smits, je retiens ce propos d’un médecin porte-parole des organisateurs de la manifestation : «  Je suis un professionnel de la santé de la femme, et non de l'avortement et de la contraception. »

    C’est ce que les médecins respectueux de la vie doivent dire et répéter aujourd’hui, sans relâche, face aux organisations internationales qui incluent, de façon inique et mensongère, le droit à la contraception et à l’avortement comme des éléments de soin pour la santé des femmes, au point que l’expression « santé génésique », et l’inhumaine expression « santé reproductive », supposent désormais les droits contre nature à la contraception et à l’avortement.

  • Mgr de Paolis ordonne 9 diacres

    Mgr Velasio de Paolis ordonné hier, selon la « forme extraordinaire », neuf diacres chez Franciscains de l’Immaculée.

    Mgr de Paolis, président de la préfecture des Affaires économiques du Saint-Siège, et nommé récemment délégué apostolique auprès des Légionnaires du Christ, est un des 24 prochains cardinaux.

  • La paix, la liberté religieuse, et le prochain synode

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI lors de la messe de clôture du synode sur le Proche-Orient.

    Depuis trop longtemps au Proche-Orient les conflits, les guerres, la violence et le terrorisme perdurent. La paix, qui est don de Dieu, est aussi le résultat des efforts des hommes de bonne volonté, des institutions nationales et internationales, en particulier des États les plus engagés dans la recherche d’une solution aux conflits. Il ne faut jamais se résigner au manque de paix. La paix est possible. La paix est urgente. La paix est la condition indispensable pour une vie digne de la personne humaine et de la société. La paix est également le meilleur remède pour éviter l’émigration du Proche-Orient. “Appelez la paix sur Jérusalem” nous dit le Psaume (112, 6). Prions pour la paix en Terre Sainte. Prions pour la paix au Proche-Orient, en nous engageant afin qu’un tel don de Dieu offert aux hommes de bonne volonté se répande dans le monde entier.

    Une autre contribution que les chrétiens peuvent apporter à la société est la promotion d’une authentique liberté religieuse et de conscience, un des droits fondamentaux de la personne humaine que tout État devrait toujours respecter. Dans de nombreux Pays du Prohce-Orient, la liberté de culte existe, alors que l’espace de la liberté religieuse est souvent très limité. Élargir cet espace de liberté devient un besoin afin de garantir, à tous ceux qui appartiennent aux différentes communautés religieuses, la véritable liberté de vivre et de professer leur propre foi. Un tel argument pourrait faire l’objet d’un dialogue entre les chrétiens et les musulmans, un dialogue dont l’urgence et l’utilité ont été réaffirmées par les Pères synodaux.

    Au cours des travaux de l’Assemblée, on a souvent souligné la nécessité de proposer à nouveau l’Évangile aux personnes qui le connaissent peu, voire qui se sont éloignées de l’Église. Le besoin urgent d’une nouvelle évangélisation, même pour le Proche-Orient, a souvent été évoqué. Il s’agit d’un thème très répandu, surtout dans les Pays qui ont une christianisation ancienne. La création récente du Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation répond aussi à ce profond besoin. C’est pourquoi, après voir consulté l’épiscopat du monde entier et après avoir entendu le Conseil Ordinaire de la Secrétairerie générale du Synode des Évêques, j’ai décidé de dédier la prochaine Assemblée générale ordinaire, en 2012, au thème suivant: “Nova evangelizatio ad christianam fidem tradendam - La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne”.

  • Dixit Judas Simoni fratri suo

    R. Dixit Judas Simoni fratri suo: Elige tibi viros, et vade, libera fratres tuos in Galilaeam: ego autem, et Jonathas frater tuus, ibimus in Galaaditim: * Sicut fuerit voluntas in caelo, sic fiat.
    V. Accingimini filii potentes, et estote parati - quoniam melius est nobis mori in bello, quam videre mala gentis nostrae, et sanctorum.
    R. Sicut fuerit voluntas in caelo, sic fiat.

    Judas dit à Simon, son frère: Choisis-toi des hommes, et va, délivre tes frères en Galilée; moi et ton frère Jonathas, nous irons dans le pays de Galaad. Que ce qui est voulu dans le Ciel s'accomplisse. Préparez-vous, soyez des fils forts, et tenez-vous prêts - car il nous est meilleur de mourir au combat que de voir les maux de notre peuple et des lieux saints.

    (Répons des matines, formé d’expressions du premier livre des Macchabées, 3, 58-60 ; 5, 17.)

  • 22e dimanche après la Pentecôte

    Les pharisiens, qui cherchent en permanence à piéger Jésus, croient avoir trouvé la façon de se débarrasser définitivement de lui, en lui demandant si les juifs doivent payer l’impôt à l’empereur païen. S’il répond oui, il n’est pas le Messie et il est totalement discrédité. S’il répond non on le dénoncera au gouverneur et il sera condamné.

    Dans sa réponse éclate sa souveraineté divine, qui terrasse les pharisiens : puisqu’il y a l’effigie de Tibère sur les pièces de monnaie, rendez à l’empereur ce qui est à lui, et rendez à Dieu ce qui est à Dieu.

    Autrement dit : soyez des citoyens de l’Etat dans le cadre strict de l’Etat tel que les vicissitudes historiques vous l’imposent, mais soyez aussi et de façon primordiale des citoyens du Royaume de Dieu, c’est là que se trouve et que vous trouverez votre véritable liberté.