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  • Un blog pour le rite ambrosien traditionnel

    Les organisateurs de la première messe selon le rite ambrosien traditionnel à Induno Olona ont créé un blog, où l’on peut voir des photographies de cette messe (et l’ordinaire de la messe ambrosienne).

  • L’AGRIF et Larry Clark

    L’AGRIF voulait faire interdire l’exposition de photos pornographiques de Larry Clark mettant en scène des mineurs au Musée d’art moderne de la Ville de Paris.

    Le juge des référés a débouté l’AGRIF, car selon lui « aucun des moyens invoqués n’est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée ».

    L’AGRIF constate qu’il n’y a pas de motivation. « Devant une telle décision, et s’agissant d’une affaire particulièrement abjecte qui touche la jeunesse, l’AGRIF fait immédiatement un pourvoi devant le Conseil d’Etat, seul recours ouvert en la matière. »

    L’AGRIF rappelle également qu’elle a saisi le Procureur de la République de l’infraction visée à l’article 227-23 du Code pénal qui punit des peines correctionnelles les plus graves le fait de diffuser des photographies à caractère pornographiques mettant en scène des mineurs.

  • Poutine et "l’Archipel du goulag"

    Vladimir Poutine a présenté une version réduite de l'Archipel du goulag destinée aux lycéens, en recevant devant les caméras de télévision la veuve d’Alexandre Soljenitsyne, Natalya, qui a réalisé cette version.

    "Ce livre est d'une grande nécessité, a déclaré Poutine. Sans la connaissance de ce qui est exposé ici, nous ne nous représenterons pas pleinement notre pays et nous ne pourrons pas penser à l'avenir. Cet événement se produit à la veille de la Journée de la mémoire des victimes des répressions politiques [célébrée le 30 octobre]. C'est un événement majeur."

    Selon les médias russes, l'étude de ce livre va devenir obligatoire pour les lycéens.

  • La mosquée de La Source (Orléans)

    Le conseil municipal d’Orléans a voté la vente d’un terrain de 2.550 m2 à La Source à deux des trois associations musulmanes de la ville.

    L’adjoint au maire Florent Montillot se dit « très ému », car c’est « l’aboutissement d’un énorme travail mené depuis dix ans ». Un autre adjoint, Michel Languerre, souligne qu’il s’agira d’un « lieu unique et digne, constitutif du vivre ensemble ». C’est « une conception de la ville pour que chacun s’y sente bien », conclut le maire Serge Grouard (UMP).

    Le terrain est vendu 102.000 €. Bernard Chauvet, conseiller régional FN, fait remarquer qu’il aurait dû être vendu autour de 400.000 euros (160 € le m2).

  • Le cardinal Veglio et les Roms

    Le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la Pastorale des Migrants, a présenté à la presse, hier, le Message de Benoît XVI pour la 97e Journée mondiale du Migrant et du Réfugié (dimanche 16 janvier 2011).

    Interrogé par des journalistes sur l’affaire des Roms, il a déclaré qu’« assimiler les Roms ne fait pas partie de la doctrine de l’Eglise », mais qu'il s'agit de « les contrôler un peu » parce qu'on ne peut pas prétendre « qu'il y ait des ethnies ou des groupes qui échappent aux contrôles de qui doit assurer la sécurité ».

    Il a dit aussi que la rencontre entre Sarkozy et le pape était une rencontre entre « deux personnes de bonne volonté cherchant à résoudre des problèmes » actuels, qui ne touchent pas que la France.

    Le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas le même langage que celui de l’ancien secrétaire du conseil pontifical, le calamiteux Agostino Marchetto.

    A propos du Message, Le Figaro titre : « Immigration : Benoît XVI met un terme à un malentendu. » En rapport avec les propos du pape, le 22 août, sur l’accueil « des légitimes diversités humaines ». Mais il n’y a pas eu le moindre malentendu. Le 22 août, le pape ne parlait pas de la situation française, et dans son Message il n’en parle pas davantage. En évoquant le droit des gouvernements d’élaborer une politique de l’immigration et le devoir des migrants de respecter le pays d’accueil, il ne fait que rappeler la doctrine de l’Eglise sur la question. Et il y parle aussi de l’accueil des légitimes diversités humaines…

    Il y a des jours où l’on rêve d’un monde où les journalistes connaîtraient la doctrine de l’Eglise et arrêteraient de raconter n’importe quoi…

  • Ornaverunt faciem templi coronis aureis

    R. Ornaverunt faciem templi coronis aureis, et dedicaverunt altare Domino: * Et facta est lætitia magna in populo.
    V. In hymnis et confessionibus benedicebant Dominum.
    R. Et facta est lætitia magna in populo.

    Ils ornèrent la façade du Temple de couronnes d'or, et ils dédicacèrent l’autel au Seigneur. Et y eut une très grande joie parmi le peuple. Ils bénissaient le Seigneur par des hymnes et des chants de reconnaissance.

    (Répons des matines, formé d’expressions de I Macchabées 4, 56-58 et II Macchabées 10, 38.)

  • L’Eglise et les migrants

    Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, sur le thème : « Une seule famille humaine » :

    Le vénérable Jean-Paul II, à l’occasion de cette même journée célébrée en 2001, souligna que «[le bien commun universel] englobe toute la famille des peuples, au-dessus de tout égoïsme nationaliste. C'est dans ce contexte qu'il faut considérer le droit à émigrer. L’Eglise reconnaît ce droit à tout homme, sous son double aspect: possibilité de sortir de son pays et possibilité d'entrer dans un autre pays à la recherche de meilleures conditions de vie» (Message pour la Journée mondiale des migrations 2001, n. 3; cf. Jean XXIII, Enc. Mater et Magistra, n. 30; Paul VI, Enc. Octogesima adveniens, n. 17). Dans le même temps, les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale. «Il faudra alors concilier l'accueil qui est dû à tous les êtres humains, spécialement aux indigents, avec l'évaluation des conditions indispensables à une vie digne et pacifique pour les habitants originaires du pays et pour ceux qui viennent les rejoindre» (Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale de la paix 2001, n. 13).

  • Tarek Aziz condamné à mort

    Tarek Aziz, « l’homme fréquentable du régime de Saddam Hussein », comme dit Reuters, a été condamné à mort par la Haute Cour pénale « irakienne ». Il avait déjà été condamné à 15 ans de prison pour « crimes contre l’humanité » et à 7 ans de prison pour une répression contre les Kurdes.

    Tarek Aziz (de son vrai nom chaldéen Mikhaïl Yohanna) a été pendant des décennies le plus grand diplomate du Proche-Orient. Bien qu’ayant plusieurs fois ridiculisé Richard Butler, le chef de l’Unscom, parce qu’il connaissait beaucoup mieux les dossiers que son interlocuteur, il n’a pas pu convaincre les Anglo-américains que Saddam Hussein n’avait pas d’armes de destruction massive. Ou plutôt il n’a pas pu les convaincre de ne pas envahir l’Irak, puisqu’ils savaient parfaitement (n’est-ce pas, Colin Powell ?) que cette histoire d’armes de destruction massive était un mythe forgé pour justifier la guerre.

    Tarek Aziz avait été le bras droit de Saddam Hussein depuis les années 50. Il avait dit : « Nous sommes venus au pouvoir par les armes, si nous le quittons, ce sera les pieds devant. »

    Quelques jours avant l’invasion américaine, il disait : « Moi, comme la courageuse direction irakienne, sommes nés en Irak et mourrons en Irak, que ce soit en martyr, ce qui est un grand honneur, ou de cause naturelle. »

    Les Américains ne peuvent pas se permettre de voir Tarek Aziz en liberté. Il faut donc l’éliminer, bien qu’ils ne l’aient mis qu’en 43e position sur la liste des Irakiens les plus recherchés.

    Sa condamnation doit encore être confirmée par le « Conseil présidentiel ».

  • Négationnisme historico-judiciaire

    La Licra avait dénoncé au préfet du Calvados le fait que dans la salle du conseil municipal de Gonneville-sur-Mer il y avait un portrait du maréchal Pétain. Non pas seul, mais parmi tous les chefs d’Etat français depuis 1871.

    Le préfet avait demandé au maire de l’enlever. Celui-ci avait répondu que cet affichage était une décision du conseil municipal.

    Le préfet a saisi la justice. Le tribunal administratif de Caen vient d’annuler la décision du conseil municipal, ordonnant donc de retirer le portrait de Pétain. Au motif suivant : "Le principe de neutralité des services publics s'oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes exprimant des opinions politiques, religieuses ou philosophiques." Sic.

  • L’Obama de Piran

    Peter Bossman, médecin d’origine ghanéenne, a été élu maire de Piran, petite ville vénitienne de la côte slovène. Il est le « premier maire noir de l’ex-Yougoslavie ». « L’Obama de Piran a gagné », titre le quotidien Vecer, et pour Delo c’est « une star slovène ».

    Peter Bossman est venu du Ghana faire des études de médecine à Ljubljana.

    Et il y est resté.

    Car il n’y a pas besoin de médecins au Ghana. C’est bien connu.

    Il ose dire à l’AFP : "Mon père était aussi un médecin et un homme politique (au Ghana) et il avait pour habitude de me dire que si tu le peux, tu dois aider la société." Les Ghanéens doivent apprécier.