Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Le feuilleton du “mariage” homosexuel en Californie

    La cour d’appel fédérale de San Francisco a suspendu la décision du juge Vaughn Walker de permettre les “mariages” homosexuels en Californie à partir du 18 août. Elle répond ainsi au référé déposé par les opposants à la parodie de mariage, qui demandaient la suspension du jugement jusqu’à ce que leur appel soit jugé. Les audiences devraient commencer dans la semaine du… 6 décembre.

    Quel que soit l’arrêt de la cour d’appel sur le fond, l’affaire sera portée (par ceux qui auront perdu) devant la Cour suprême fédérale.

  • La messe de Soumela

    Pour la première fois depuis le génocide des Grecs du Pont, une messe a pu être célébrée, le jour de l’Assomption, au monastère orthodoxe de Soumela (en turc Sümela), près de Trabzon en Turquie. Les autorités ont permis à 500 personnes d’assister à cette messe dans l’enceinte du monastère, c’est-à-dire dans la cour, et non dans le bâtiment, cependant que 2.000 autres personnes, selon les autorités, suivaient du dehors, sur un écran géant, la divine liturgie célébrée par le patriarche Bartholomée. Les participants étaient des descendants des rescapés des Grecs du Pont, venus de Grèce ou de Russie.

    La messe est désormais permise en ce haut lieu orthodoxe une fois par an, le 15 août.

    Sans doute le gouvernement turc croit-il ainsi faire la preuve qu’il fait des progrès en matière de respect des minorités religieuses, condition de son adhésion à l’Union européenne…

    Ce n’est pourtant pas une messe annuelle qui change quoi que ce soit à la situation des Eglises en Turquie. Mais les Turcs entendent jouer sur l’émotion considérable que cette autorisation a suscitée. "C’est un événement historique" qui atteste "d'un esprit de coopération et de paix entre notre peuple et celui du pays voisin", a déclaré le Premier ministre grec Georges Papandréou. Nul doute que le gouvernement grec appuiera encore plus fort la demande d’adhésion de la Turquie…

  • Marie montée au ciel

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI pour l’Assomption.

    Avec ce terme "ciel" , nous voulons affirmer que Dieu , le Dieu qui s'est fait proche de nous, ne nous abandonne pas, même dans la mort et au-delà , mais a une place pour nous et nous donne l'éternité; nous voulons affirmer qu'en Dieu, il y a une place pour nous. (…) C'est son amour qui vainc la mort et nous donne l'éternité, et c'est cet amour que nous appelons "ciel" : Dieu est si grand qu'il a de la place pour nous. Et l'homme Jésus, qui est en même temps Dieu, est pour nous la garantie que l'être-homme et l'être-Dieu peuvent exister et vivre éternellement l'un dans l'autre. Cela signifie que ce n'est pas seulement une partie de chacun de nous, qui nous sera en quelque sorte arrachée, qui continuera à exister, tandis que d'autres parties tomberont en ruine; cela signifie plutôt que Dieu connaît et aime l'homme tout entier, celui que nous sommes. Et Dieu accueille dans Son éternité ce qui aujourd'hui, dans notre vie faite de souffrance et d'amour, d'espérance, de joie et de tristesse, grandit et devient. L'homme tout entier, toute sa vie, est pris par Dieu, et, par Lui purifié, reçoit l'éternité.

    Chers amis ! Je pense que c'est là une vérité qui doit nous combler de joie profonde. Le christianisme n'annonce pas seulement un quelconque salut de l'âme dans un au-delà imprécis où tout ce qui nous a été précieux et cher en ce monde serait effacé, mais promet la vie éternelle, "la vie du monde à venir": rien de ce qui nous est précieux et cher n'ira en ruine , mais trouvera son accomplissement en Dieu. (…) En Marie montée au ciel, participant pleinement à la résurrection de son Fils, nous contemplons la réalisation de la créature humaine selon "le monde de Dieu".

  • Saint Hyacinthe

    Kiev, la ville sainte des Russies, a résisté cinq ans au zèle de l’apôtre ; les Tartares passent sur elle comme la justice du Tout-Puissant. Tout est à sac dans l’indocile cité. L’universelle dévastation atteint les portes du sanctuaire où l’homme de Dieu achève à peine l’auguste Sacrifice. Revêtu comme il l’est des ornements sacrés, il prend d’une main le divin Sacrement, de l’autre la statue de Marie qui lui demande de ne pas la laisser aux barbares ; et sain et sauf avec ses Frères, il traverse les hordes païennes enivrées de carnage, les rues en flammes, le Dniepr enfin, l’ancien Borysthène, dont les flots rapides, affermis sous ses pieds, garderont la trace de ses pas. Trois siècles plus tard, les témoins entendus au procès de canonisation attestèrent, sous la foi du serment, que le prodige persévérait encore ; on donnait dans le pays le nom de chemin de saint Hyacinthe à ces vestiges toujours visibles sur les eaux d’une rive à l’autre.

    Cependant le Saint, poursuivant sa retraite miraculeuse jusque dans Cracovie, y déposa au couvent de la Trinité son précieux fardeau. Légère comme un roseau tant qu’il l’avait portée, la statue de Marie reprit son poids naturel, trop considérable pour qu’un seul homme pût l’ébranler. C’est près d’elle qu’après bien d’autres travaux, Hyacinthe reviendra mourir.

    Une première fois, au même lieu, dans les débuts de sa vie apostolique, la divine Mère était vers lui descendue : « Aie bon courage et sois joyeux ; disait-elle, mon fils Hyacinthe ! Tout ce que tu demanderas en mon nom te sera accordé. » C’était en la Vigile de la glorieuse Assomption qu’avait eu lieu l’ineffable entrevue. Le bienheureux y puisa la confiance surhumaine du thaumaturge que nul obstacle n’arrêta jamais ; il en avait surtout gardé le parfum virginal qui embauma toute sa vie, le rayonnement de beauté surnaturelle qui fit de lui l’image de son père Dominique.

    Les années ont passé ; centre privilégié des travaux d’Hyacinthe, l’héroïque Pologne est prête désormais à soutenir sous l’égide de Marie son rôle de boulevard de la chrétienté. Au prix de quels sacrifices, c’est ce qu’Hedwige, la contemporaine de notre Saint, la bienheureuse mère du héros de Liegnitza, doit nous dire en octobre. En attendant, comme saint Stanislas qui le précéda au labeur, c’est à Cracovie, la capitale du noble royaume aux plus beaux temps de ses luttes immortelles, que le fils de Dominique doit son dernier soupir et le trésor de sa dépouille sacrée. Non plus en la vigile, mais au jour même de son triomphe, le 15 août 1267, dans l’église de la Très Sainte Trinité Notre-Dame est redescendue ; les Anges lui font une escorte brillante, les Vierges forment sa cour. « Oh ! qui êtes-vous ? » s’écrie une sainte âme de la terre, pour qui l’extase a déchiré les voiles de la mortalité. « Je suis, répond Marie, la Mère de la miséricorde ; et celui-ci, qui a sa main dans la mienne, est frère Hyacinthe, mon très dévot fils, que j’emmène aux noces éternelles. » Puis Notre-Dame entonne elle-même de sa douce voix : Je m’en vais aux collines du Liban ; et Anges et Vierges poursuivant dans un ineffable concert le chant du ciel, le cortège fortuné disparaît vers les sommets resplendissants de la patrie.

    Dom Guéranger

  • Saint Joachim

    O Pater summæ, Joachim, puellæ
    Quæ Deum clauso genuit pudore,
    Promove nostras Domino querelas,
    Castaque vota.

    Scis quot hic sævis agitemur undis,
    Triste quos mundi mare defatigat :
    Scis quot adnectat Sathanas carove
    Prælia nobis.

    Jam sacris junctus superum catervis,
    Imo præcedens, potes omne, si vis :
    Nil nepos Jesus merito negabit,
    Nil tibi nata.

    Fac tuo nobis veniam precatu
    Donet et pacem Deitas beata :
    Ut simul juncti resonemus illi
    Dulciter hymnos. Amen.

    O Joachim, père de la vierge souveraine
    qui enfanta Dieu de son sein très pur,
    présentez nos supplications au Seigneur,
    offrez-lui les vœux de nos cœurs qui veulent être fidèles.

    Vous savez quelles violentes tempêtes sont sur nous déchaînées,
    combien pour nous la lutte est épuisante sur la mer de ce triste monde ;
    vous savez combien de combats
    nous livrent sans trêve et la chair et Satan.

    Mêlé maintenant aux saintes phalanges des cieux,
    ou plutôt marchant à leur tête, vous pouvez tout, si vous voulez :
    ni Jésus votre petit-fils, ni Marie votre fille
    ne sauraient rien vous refuser.

    Faites qu’à votre prière la Divinité bienheureuse
    nous donne pardon et paix,
    pour qu’à vous réunis
    nous chantions suavement ses louanges. Amen.

    (Hymne de l’ancien bréviaire romain, au 20 mars, qui fut le jour de la fête de saint Joachim jusqu’en 1738. Traduction Dom Guéranger.)

  • L’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie

    O prima, Virgo, prodita
    E Conditoris spiritu,
    Prædestinata Altissimi
    Gestare in alvo Filium ;

    Tu perpes hostis femina
    Prænuntiata dæmonis,
    Oppleris una gratia
    Intaminata origine.

    Tu ventre Vitam concipis,
    Vitamque ab Adam perditam,
    Diæ litandæ Victimæ
    Carnem ministrans, integras.

    Merces piaclo debita
    Devicta mors te deserit,
    Almique consors Filii
    Ad astra ferris corpore.

    Tanta coruscans gloria,
    Natura cuncta extollitur,
    In te vocata verticem
    Decoris omnis tangere.

    Ad nos, triumphans, exsules,
    Regina, verte lumina,
    Cæli ut beatam patriam,
    Te, consequamur auspice.

    Iesu, tibi sit gloria,
    Qui natus es de Virgine,
    Cum Patre et almo Spiritu,
    In sempiterna sæcula. Amen.

    O Vierge, première issue
    de l’Esprit du Créateur,
    prédestinée à porter dans votre sein
    le Fils du Très-Haut.

    Vous, la femme annoncée
    comme ennemi perpétuel du démon,
    seule remplie de grâce
    immaculée dès l’origine.

    Dans votre sein, vous concevez la Vie,
    et la vie perdue par Adam,
    vous la restaurez en donnant chair
    à la Victime divine pour son sacrifice.

    Salaire dû au péché,
    la mort vaincue vous abandonne :
    partageant le sort de votre Fils divin,
    par votre corps, vous êtes portée au ciel.

    Brillante d’une si grande gloire,
    toute la nature est exaltée,
    en vous, elle est appelée à toucher
    le sommet de toute beauté.

    Reine triomphante, tournez votre lumière
    vers nous les exilés,
    faites que nous puissions vous suivre
    dans la bienheureuse patrie des cieux.

    O Jésus, gloire à vous
    qui êtes né de la Vierge,
    ainsi qu’au Père et à l’Esprit nourricier,
    dans les siècles éternels.
    Ainsi soit-il.

    (Cet hymne des vêpres, tout à fait remarquable, et ici correctement traduit – c’est la traduction donnée par Introïbo – fait partie de la liturgie de l’Assomption composée après la promulgation du dogme par Pie XII en 1950.)

  • Une Légion d’honneur méritée ?

    Le site Mediapart révèle que le ministre du Travail Eric Woerth a attribué il y a deux ans la Légion d'honneur au comptable qui avait certifié ses comptes de campagne aux dernières élections municipales. L’AFP a en effet retrouvé dans le Journal Officiel le décret qui fait de ce comptable un chevalier de la Légion d’honneur, deux mois après la certification des comptes de campagne d’Eric Woerth.

    Mais peut-être que cette certification était un tel tour de force que le comptable mérite amplement cette distinction…

    En tout cas Eric Woerth en était tellement satisfait que l’année suivante c’est le même comptable qui certifiait les comptes de son micro-parti, l’Association de soutien à l'action d'Eric Woerth…

    Cela dit sans vouloir offenser Patrice de Maistre, qui méritait certainement lui aussi sa Légion d’honneur (décernée la même année).

  • Le faux évêque et l’immigration clandestine

    Un faux évêque, “Mgr Côme”, avait proposé à une Camerounaise, infirmière à Angers, de l’aider à faire venir ses filles en France. Il lui avait soutiré 20.000 euros, et les filles étaient en fait restées bloquées à Chypre. L’enquête menée par la police a conduit à la libération des filles, et à l’arrestation du faux évêque et de son complice à Chypre.

    Ce genre d’affaire n’existerait pas si les évêques ne se faisaient pas en permanence les chantres de l’immigrationnisme et les défenseurs des “sans-papiers”.

  • Barack Hussein Obama pour la mosquée de Ground Zero

    Lors d’un repas de rupture du jeûne du ramadan à la Maison Blanche, Barack Obama (il fait le ramadan ?) s’est prononcé en faveur de la construction de la construction du vaste « centre culturel » musulman, comprenant une grande mosquée, près de Ground Zero :

    "En tant que citoyen, en tant que président, je crois que les musulmans ont autant le droit de pratiquer leur religion que quiconque dans ce pays. Cela inclut le droit de construire un lieu de culte et un centre socioculturel sur un terrain privé dans le bas de Manhattan, en respect des lois et décrets locaux. Nous sommes en Amérique. Notre engagement en faveur de la liberté de religion doit être inébranlable."

    Il a ajouté à propos des attentats du 11 septembre :

    "La douleur et la souffrance de ceux qui ont perdu leurs proches est inimaginable. Donc je comprends l'émotion que provoque ce dossier. Ground Zero est sans nul doute une terre sacrée. Nous ne devons jamais oublier ceux qui sont morts si tragiquement le 11-Septembre, et nous ne devrons jamais cesser d'honorer la mémoire de ceux qui ont réagi face à cette attaque, des pompiers qui se sont précipités à l'assaut d'escaliers remplis de fumée à nos soldats déployés aujourd'hui en Afghanistan."

    Et alors ? Comment concilier la “terre sacrée” des victimes de l’islamisme avec la construction d’une mosquée ?

    C’est qu’il ne faut pas confondre :

    "Rappelons-nous toujours contre qui nous nous battons et pourquoi nous nous battons. Nos ennemis ne respectent pas la liberté de religion. La cause d'Al-Qaïda n'est pas l'islam, c'est une déformation caricaturale de l'islam. Ce ne sont pas des dirigeants religieux: ce sont des terroristes qui tuent des hommes, des femmes et des enfants innocents. Al-Qaïda a tué plus de musulmans que de gens pratiquant toute autre religion."

    On retiendra la phrase : "Nos ennemis ne respectent pas la liberté de religion." Or aucun pays musulman ne respecte la liberté de religion…

    A propos de la liberté religieuse, on rappellera, avant d’en avoir le texte intégral, ce que le service d’information du Vatican a publié à propos du message de Benoît XVI pour la journée de la paix 2011 :

    "Cette liberté des libertés est réelle lorsqu'elle est cohérente avec la recherche de la vérité et avec la vérité de l'homme. Ce modèle nous offre un critère fondamental pour discerner le phénomène religieux et ses manifestations. Il permet en effet d'exclure la religiosité du fondamentalisme, de la manipulation et de l'exploitation de la vérité, et de la vérité de l'homme. Car, tout ce qui s'oppose à la dignité de l'homme s'oppose à la recherche de la vérité et ne peut être considéré comme liberté religieuse."

    Il suffit de lire le Coran pour voir que l’idéologie islamique n’est pas cohérente avec la recherche de la vérité et avec la vérité de l’homme. Les casernes de l’islam (comme les appelle un poème turc rendu célèbre par Erdogan) ne sont pas des lieux de culte, mais des lieux de propagation d’une idéologie totalitaire et conquérante.

    Enfin, il se trouve que le ramadan, cette année, se termine le 11 septembre. C’est le jour anniversaire des attentats qu’aura lieu l’Aïd el-Fitr. Une porte-parole du Conseil des affaires publiques musulmanes (MPAC) a indiqué qu'à travers tout le pays, les forces de l'ordre ont reçu la consigne d'être sur le qui-vive. Cet ordre, dit-elle, résulte d’"un climat d'islamophobie exacerbé", qui n'a cessé de s'amplifier ces derniers mois…

  • Vigile de l’Assomption

    Préparons-nous à la grande fête d’été, vraie fête de la moisson. Dans l’esprit de l’Église, la vigile est un jour de pénitence, un jour de préparation sérieuse à la solennité qu’elle précède et dont elle est pour ainsi dire l’aspect austère. Si nous voulons monter au ciel demain avec Marie, commençons dès aujourd’hui à rompre les liens qui nous retiennent à la terre. Si nous voulons, demain, avec Marie, faire de notre corps et de notre âme un temple digne du Fils de Dieu (virginalem aulam), dès aujourd’hui purifions la demeure de notre âme des souillures du péché. Si nous voulons nous aussi, demain, « choisir la meilleure part, l’unique nécessaire », abandonnons aujourd’hui tous nos soucis terrestres. Préparons-nous soigneusement à la grande fête de la Sainte Vierge !

    Dom Pius Parsch