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Saint Joachim

O Pater summæ, Joachim, puellæ
Quæ Deum clauso genuit pudore,
Promove nostras Domino querelas,
Castaque vota.

Scis quot hic sævis agitemur undis,
Triste quos mundi mare defatigat :
Scis quot adnectat Sathanas carove
Prælia nobis.

Jam sacris junctus superum catervis,
Imo præcedens, potes omne, si vis :
Nil nepos Jesus merito negabit,
Nil tibi nata.

Fac tuo nobis veniam precatu
Donet et pacem Deitas beata :
Ut simul juncti resonemus illi
Dulciter hymnos. Amen.

O Joachim, père de la vierge souveraine
qui enfanta Dieu de son sein très pur,
présentez nos supplications au Seigneur,
offrez-lui les vœux de nos cœurs qui veulent être fidèles.

Vous savez quelles violentes tempêtes sont sur nous déchaînées,
combien pour nous la lutte est épuisante sur la mer de ce triste monde ;
vous savez combien de combats
nous livrent sans trêve et la chair et Satan.

Mêlé maintenant aux saintes phalanges des cieux,
ou plutôt marchant à leur tête, vous pouvez tout, si vous voulez :
ni Jésus votre petit-fils, ni Marie votre fille
ne sauraient rien vous refuser.

Faites qu’à votre prière la Divinité bienheureuse
nous donne pardon et paix,
pour qu’à vous réunis
nous chantions suavement ses louanges. Amen.

(Hymne de l’ancien bréviaire romain, au 20 mars, qui fut le jour de la fête de saint Joachim jusqu’en 1738. Traduction Dom Guéranger.)

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