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  • Le jour du baptême de la Russie fête nationale

    Ça date d'il y a un mois, mais c'est toujours bon à prendre...

    La Douma, la chambre basse du Parlement russe, a voté, le 21 avril dernier, en faveur de l'instauration de la "journée du baptême de la Russie ancienne [la "Rus"]" comme fête nationale, le 28 juillet, le jour où l'Eglise orthodoxe russe commémore le saint grand prince Vladimir de Kiev (selon l'ancien calendrier julien), qui adopta le christianisme à la fin du 10e siècle, et avec lui tout son peuple. Un amendement en ce sens a été adopté en première lecture pour inscrire le 28 juillet parmi la liste des "Jours de gloire militaire et dates du souvenir en Russie", indique à ce propos une dépêche de l'agence semi-officielle Interfax. Cet amendement a été préparé conformément à des instructions du président de la Fédération de Russie, Dimitri Medvedev, et du Premier ministre, Vladimir Poutine, signées en août 2009, précise la même source.

    Déjà en 2007, l'Eglise orthodoxe russe avait obtenu du gouvernement et du Parlement l'instauration d'une "Journée de l'unité nationale", le 4 novembre, jour de la fête de l'icône Notre-Dame de Kazan, en remplacement de la "Journée de la concorde et de la réconciliation", fêtée le 7 novembre, qui avait elle-même remplacé, au début des années 1990, la "Journée de la Révolution d'Octobre" de l'époque soviétique.

    (SOP)

  • Alors la politique devient opprimante

    Propos de Benoît XVI recevant les participants au congrès de la Fondation Centesimus  Annus Pro Pontifice :

    « L'exclusion  de la religion du domaine public, comme, par ailleurs, le fondamentalisme religieux, empêchent la rencontre entre les personnes et leur collaboration en  vue du progrès de l'humanité. La vie publique s'appauvrit et la politique devient opprimante et agressive. »

    (VIS)

  • Le racisme anti-blanc poursuivi à Montpellier

    Un avocat de Montpellier, Alain Ottan, est passé vendredi devant la commission de discipline des avocats de la cour d'appel, parce qu'il avait contesté un jugement de cour d'assises en disant que le jury était « blanc, exclusivement blanc », et que cela expliquait pourquoi le gendarme poursuivi pour la mort de Mourad avait été acquitté.

    Le bâtonnier n'ayant pas bougé, c'est le parquet général qui a engagé la poursuite disciplinaire. « La liberté d'expression a aussi ses limite, Me Ottan a fait du racisme au nom de l'antiracisme », a déclaré l'avocat général.

    Me Ottan est défendu par Me Philippe Expert et par Me Michel Tubiana, ancien président de la Ligue des droits de l'homme. Il risque quelques mois de suspension.

  • La loi suprême de l’Eglise

    Edward N. Peters, docteur en droit canon et professeur au séminaire du Sacré-Cœur de Detroit, a été nommé par Benoît XVI consultant près le Tribunal suprême de la Signature apostolique :

    « Beaucoup de personnes m'ont aimablement transmis leurs félicitations pour l'honneur qui m'est fait et je les remercie très sincèrement  de leurs amabilités. Mais je tiens à souligner que je considère cette nomination moins comme un honneur que comme une invitation à servir plus efficacement la mission de l'Église, Speculum Iustitiæ. Tout en étant prêt à mettre mon expérience en matière de droit canon et de droit public au service de l'Église, j'ai en tête ce que le canon 1752 souligne, à savoir que "le salut des âmes [est] la loi suprême de l'Église". Le salut n'est pas, en fin de compte, l'œuvre de la loi, mais celle de l'amour. En tant que telle, c'est une œuvre à laquelle nous pouvons et devons tous contribuer. »

  • Le feu de Dieu

    Voici la fin de l'homélie de Benoît XVI lors de la messe de la Pentecôte, qui est en quelque sorte la suite du début de sa méditation avant la procession aux flambeaux à Fatima.

    Le feu de Dieu, le feu de l'Esprit Saint, est celui du buisson ardent (cf. Ex 03:02). C'est une flamme qui brûle mais ne détruit pas, et qui au contraire, en éclatant, fait émerger la partie la meilleure et la plus vraie de homme, comme en une fusion, révèle sa forme intérieure, sa vocation à la vérité et l'amour.

    Nous avons déjà observé que la flamme de l'Esprit Saint brille mais ne brûle pas. Et pourtant, elle opère un changement, et doit donc consumer quelque chose dans l'homme, les scories qui le corrompent et font obstacle à sa relation avec Dieu et avec son prochain. Cependant cet effet du feu divin nous effraie, nous avons peur d'être « brûlé », préférant rester comme nous sommes. C'est parce que souvent, nos vies sont établies selon la logique de l'avoir, de la possession et de ne pas se donner. Beaucoup de gens croient en Dieu et admirent la figure de Jésus-Christ, mais quand on leur demande de perdre quelque chose d'eux-mêmes, alors ils reculent, ils ont peur des exigences de la foi.

    Il y a la peur de devoir renoncer à quelque chose de beau, auquel nous sommes attachés, la peur que suivre le Christ nous prive de la liberté, de certaines expériences, d'une partie de nous-mêmes. D'un côté nous voulons être avec Jésus, le suivre de près, d'un autre nous avons peur des conséquences que cela entraîne.

    Chers frères et sœurs, nous avons toujours besoin de nous entendre dire ce que le Seigneur Jésus rappelait souvent à ses amis: "N'ayez pas peur". Comme Simon Pierre et les autres, il nous faut laisser sa présence et sa grâce transformer notre cœur, toujours sujet aux faiblesses humaines. Nous devons savoir reconnaître que perdre quelque chose, y compris soi-même pour le vrai Dieu, le Dieu d'amour et de vie, c'est en fait gagner, et se retrouver plus pleinement.

    Celui qui se confie au Christ expérimente déjà dans cette vie la joie et la paix du cœur, que le monde ne peut donner, et ne peut pas nous enlever dès lors que Dieu nous en a fait don. Cela vaut donc la peine de se laisser toucher par le feu du Saint-Esprit! La douleur que cela nous cause est nécessaire à notre transformation. C'est la réalité de la croix: ce n'est pas pour rien que dans le langage de Jésus, le feu est avant tout une représentation du mystère de la croix, sans lequel il n'y a pas de christianisme.

    Par conséquent, éclairé et consolé par ces paroles de vie, élevons notre invocation: Viens, Esprit Saint! Allume en nous le feu de ton amour! Nous savons qu'il s'agit d'une prière audacieuse, avec laquelle nous demandons à être touchés par la flamme de Dieu, mais nous savons que cette flamme - et elle seule - a le pouvoir de nous sauver. Nous ne voulons pas, pour défendre notre vie, perdre la vie éternelle que Dieu veut nous donner. Nous avons besoin du feu de l'Esprit Saint, parce que seul l'amour rachète. Amen.

  • Lundi de Pentecôte

    « Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde, pour juger le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui ». Ainsi le médecin s'approche du malade, pour lui rendre, autant que possible, la santé. Mais le malade se donne à lui-même la mort, s'il refuse d'observer les prescriptions du médecin. Le Sauveur est venu en ce monde; pourquoi l'appelle-t-on Sauveur du monde, si ce n'est qu'il est venu pour sauver le monde et non four le juger? Tu refuses te salut qu'il t'apporte ? Tu seras jugé d'après ta conduite. Que dis-je, tu seras jugé ? Ecoute ce que dit Jésus : « Qui croit en lui ne sera point jugé; mais qui n'y croit pas », à ton avis que va-t-il dire? Il sera jugé? Non; « il est déjà jugé ». Le jugement n'a pas encore paru, mais le jugement est déjà rendu. Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent, il connaît ceux qui sont destinés à recevoir la couronne et ceux qui doivent être jetés dans les flammes; il sait quel est le froment qui se trouve dans son aire, il sait aussi quelle est la paille, il distingue entre le bon grain et l'ivraie. Celui qui ne croit pas est déjà jugé. Pourquoi? « Parce qu'il ne croit pas au nom du Fils unique de Dieu ».

    « Or, voici le jugement : la lumière est venue en ce monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière; car leurs oeuvres étaient mauvaises». Mes frères, où sont ceux dont le Seigneur trouve les oeuvres bonnes? Nulle part; car il a trouvé mauvaises les oeuvres de tous. Comment donc y en a-t-il eu pour agir selon la vérité et venir à la lumière? Il y en a eu, puisque le Sauveur ajoute : « Mais celui qui accomplit la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées parce qu'elles sont faites en Dieu ». Comment certains hommes ont-ils opéré le bien, de façon à venir à la lumière, c'est-à-dire à Jésus-Christ? Comment d'autres ont-il préféré les ténèbres? Car si Jésus-Christ trouve tous les hommes pécheurs, s'il les guérit tous de leurs péchés, si le serpent, figure du Sauveur mis en croix, guérissait ceux qui avaient été mordus, si enfin le serpent n'a été élevé qu'en raison de ta morsure des serpents, c'est-à-dire si le Seigneur est mort pour les hommes trouvés par lui dans le péché et condamnés à mourir, quel sens donner à ces paroles: « Voici leur jugement; la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, car leurs oeuvres étaient mauvaises?» Qu'est-ce que cela? Quels sont ceux dont les oeuvres étaient bonnes? N'êtes-vous pas venu pour justifier des pécheurs? Mais, ajoute-t-il: « Ils ont préféré les ténèbres à la lumière ». Là se trouve toute la force du raisonnement du Sauveur. Plusieurs, en effet, ont aimé leurs péchés, plusieurs les ont confessés; or, celui qui confesse ses péchés et s'en accuse, commence à agir conjointement avec Dieu. Dieu accuse tes péchés; si tu en fais autant, tu te joins à lui. Il y a en nous comme deux choses distinctes : l'homme et le pécheur. Comme homme, nous sommes l'ouvrage de Dieu; comme pécheurs, nous sommes notre propre ouvrage. Détruis ce que tu as fait, afin que Dieu sauve ce qu'il a créé. Il faut haïr en toi ton oeuvre et y aimer l'ouvrage de Dieu. Or, quand ce que tu as fait commencera à te déplaire, alors tu commenceras à faire le bien, puisque tu accuses tes mauvaises oeuvres. Le commencement du bien n'est autre chose que la confession du mal.

    Saint Augustin

  • Pentecôte

    Le cinquantième jour (« Pentecôte ») est celui de la plénitude de la Révélation, sept semaines après Pâques (le nombre parfait au carré : 7x7).

    50, c'est aussi 40 + 10. Les 40 jours entre Pâques et l'Ascension, miroir glorieux des 40 jours du carême. On ajoute aux 40 jours de la présence du Seigneur ressuscité le 10 de la Loi (le Décalogue) pour arriver à la manifestation de la loi d'amour par l'effusion du Saint-Esprit.

    Or la Pentecôte juive célébrait la révélation de la Torah à Moïse sur le mont Sinaï, 50 jours après la manducation de l'agneau de la Pâque. La Loi nouvelle reçoit le sceau de l'Esprit 50 jours après la résurrection de l'Agneau.

    « De la sorte, comme le dit saint Léon, le chrétien attentif reconnaît aisément que les débuts de l'Ancien Testament étaient ordonnés aux commencements de l'Évangile et que c'est par le même Esprit, auteur de la première alliance, qu'a été fondée la seconde. »

  • La procession de la Fête Dieu renaît à Liège

    La Fête-Dieu est née au diocèse de Liège en 1246, sous l'impulsion de sainte Julienne de Cornillon et Ève de Saint-Martin. Elle fut étendue au monde entier  en 1264 et sa procession instituée quelque cinquante ans plus tard (1318). Mais à Liège, berceau de la fête, cette procession s'est éteinte dans les années 1970. Aujourd'hui, un comité de fidèles a vu le jour pour la faire renaître.

    Une procession du Saint Sacrement aura donc lieu à Liège, le samedi 5 juin, sur le boulevard où elle se déroulait autrefois, et elle se terminera par une messe selon la « forme extraordinaire » en l'église du Saint-Sacrement, sur le même boulevard. Messe célébrée par Mgr Michel Dangoisse, prélat d'honneur de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, doyen du chapitre cathédral de Namur, avec le concours de la schola de la maîtrise de la ville de Verviers.

  • Dix ans après, les Cassandre de l'euro tiennent leur revanche

    AFP

    Dix ans après le lancement de l'euro, la crise de confiance que subit la monnaie unique sonne comme une victoire pour les économistes, souvent anglo-saxons, qui avaient dénoncé en vain ses failles originelles.

    A l'époque, l'influent économiste américain Milton Friedman avait qualifié l'euro de "Frankenstein économique", estimant qu'il ne pourrait résister à un gros choc.

    Beaucoup pensent aujourd'hui que la prophétie est sur le point de se réaliser.

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  • Une petite crotte de l’Associated Press contre l’Eglise

    Ce samedi ont eu lieu les funérailles solennelles de... Nicolas Copernic, en sa bonne ville de Frombork. On a en effet retrouvé, lors de fouilles menées dans la cathédrale en 2005, des restes qui ont été identifiés en novembre 2008 comme ceux de l'astronome (et chanoine, médecin, administrateur, économiste, etc.).

    L'Associated Press en profite pour lancer son venin :

    « Nicolas Copernic, l'astronome du 16e siècle dont les travaux ont été condamnés par l'Eglise catholique comme hérétiques, va être enterré en héros samedi par des prêtres polonais, près de 500 ans après que sa dépouille ait été déposée dans une tombe sans inscription. »

    L'agence dit ensuite que cette cérémonie est un « geste de réconciliation de l'Eglise avec ce scientifique qui a théorisé l'héliocentrisme », que Copernic « est mort peu connu dans ce qui est aujourd'hui la Pologne, loin des centres de connaissance européens », qu'il « a passé de nombreuses années à travailler pendant son temps libre sur sa théorie, qui a été après sa mort condamnée par l'Eglise comme hérétique en ce sens où elle remettait en cause la centralité de la Terre et de l'humanité au sein de l'Univers », et qu'après sa mort, « sa dépouille a été déposée dans une tombe sans inscription, sous le sol de la cathédrale de Frombork ».

    Or Copernic était célèbre, pour différents motifs, et d'abord pour avoir dirigé la résistance d'Olsztyn contre les chevaliers teutoniques...  Sur le plan scientifique il était très connu de ses pairs (il avait construit l'un des rares observatoires de l'époque), et des hommes d'Eglise qui s'intéressaient à la science.

    En mai 1543, il dédia son livre au pape Paul III, par une longue et belle lettre-préface, où il explique qu'il a fini par accepter de publier ses travaux sur les instances du cardinal Schönberg, évêque de Padoue, de son ami Mgr Giese, évêque de Chelmno, et de collègues scientifiques, tout en soulignant que sa théorie n'est pas encore complètement au point. Il dédie son livre au pape, c'est-à-dire à l'autorité suprême, afin de montrer qu'il « n'esquive aucune critique », et en manifestant sa confiance que Paul III, féru de sciences lui-même, pourra « réprimer les attaques des mauvaises langues ».

    En février 1616, c'est-à-dire 73 ans plus tard, le Saint Office « suspend » le livre de Copernic : on est en pleine affaire Galilée (et comme Galilée n'a pas publié de livre, on se reporte sur celui dont il dit s'inspirer). La suspension sera levée quatre ans plus tard, « parce que ce livre, souligne le Saint Office, contient des choses très utiles à la chose publique ».

    Quant au fait qu'il ait été enterré sans inscription, c'était tout simplement la coutume pour les chanoines de Frombork.