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  • Rapprochement aussi entre Moscou et Constantinople

    AFP :

    Le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, a rencontré mardi au Kremlin le président russe Dmitri Medvedev, au cours d'une visite symbolique en Russie destinée à améliorer les relations avec l'Eglise orthodoxe russe.

    Le président russe s'est félicité de ce que la visite de Bartholomée Ier servirait à "renforcer le dialogue qui a toujours lié les Eglises soeurs", d'après un reportage de la télévision russe.

    "En tant qu'Eglise-mère, nous sommes contents que la coopération entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Etat soit prospère et efficace", a de son côté déclaré le patriarche.

    "Le gouvernement russe et les dirigeants de l'Eglise écrivent une nouvelle page de l'histoire", a-t-il poursuivi.

    Le patriarche russe Kirill, qui était présent pendant la rencontre, a estimé que la visite de Bartholomée I avait "une grande importance pour les relations bilatérales".

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  • La liturgie, gardienne de la dignité de l’homme

    Remarquables propos du cardinal Caffarra, sur la liturgie, et quelques autres sujets, rapportés par l'agence Zenit. En attendant que quelqu'un ait la bonne idée d'en donner la version intégrale...

  • Mercredi des quatre temps de Pentecôte

    « Nul ne vient à mol, si mon Père ne l'attire».  Ne t'imagine pas que tu sois attiré malgré toi; car l'amour entraîne les âmes. Il est des hommes qui pèsent le sens de toutes les paroles, et qui sont loin de comprendre toutes choses, surtout les choses de Dieu; mais nous n'avons nullement à craindre de les voir nous reprocher ce passage des saintes Ecritures qui se trouve dans l'Evangile, et nul d'entre eux ne nous dira : Si je suis entraîné, comment pourrai-je avoir une foi parfaitement libre? Car je le dis : ce n'est pas assez d'être entraînés volontairement, nous le sommes encore avec plaisir. Qu'est-ce, en effet, qu'être entraîné avec plaisir? « Mets tes délices dans le Seigneur, et il remplira tous les désirs de ton coeur » (Ps 36). Le coeur qui éprouve la douceur du pain céleste ressent un véritable plaisir. Or, s'il est vrai de dire avec le poète : « Chacun est conduit par l'attrait de ses propres penchants » (Virgile); non par la nécessité, mais par l'attrait du plaisir; non par le devoir, mais par la jouissance* : à plus forte raison devons-nous dire que celui-là est attiré vers le Christ, qui trouve ses délices dans la vérité, la béatitude, la justice, l'éternelle vie ; car le Christ est tout cela. Quand les sens corporels ont leurs plaisirs, les facultés de l'âme en seraient-elles dépourvues? Et si l'âme n'avait point de jouissances à elle, comment le Psalmiste aurait-il pu dire : « Les enfants des hommes espéreront à l'ombre de vos ailes; ils seront enivrés de l'abondance de votre maison; vous des abreuverez au torrent de vos délices; car, en vous est la source de la vie, et dans votre lumière nous verrons la lumière ? » (Ps 35) Donne-moi un homme qui aime Dieu, et il éprouvera la vérité de ce que je dis: donne-moi un homme rempli du désir et de la faim de ce pain céleste, engagé dans le désert de cette vie et dévoré par la soif de la justice, soupirant après la fontaine de l'éternelle patrie ; donne-moi un tel homme, et il me comprendra. Mais si je m'adresse à un homme glacé par le froid de l'indifférence, il ne saisira pas mes paroles. Tels étaient les murmurateurs dont parle notre évangile. « Celui que mon Père attire vient à moi ».

    Mais pourquoi dire : « Celui que mon Père attire », puisque le Christ attire aussi? dans quelle intention le Sauveur a-t-il dit : « Celui que mon Père attire? » Si nous devons être entraînés, soyons-le par celui à qui l'épouse animée par l'amour adressait ces paroles : « Nous courrons sur tes pas à l'odeur de tes parfums » (Cantique des cantiques). Remarquons bien, mes frères, et, autant que possible, efforçons-nous de comprendre ce que le Sauveur veut nous faire entendre. Le Père attire à son Fils ceux qui croient au Fils, parce qu'ils reconnaissent Dieu pour son Père; car Dieu le Père s'est engendré un Fils égal à lui; l'homme qui reconnaît dans sa pensée que le Fils est égal au Père, et qui, sous l'empire de sa foi, sent vivement cette vérité, et la rappelle sans cesse à son esprit, le Père l'attire vers son Fils.

    Saint Augustin

    * Non necessitas, sed voluptas; non obligatio, sed delectatio.

  • La mosquée de Flers

    La mosquée Tawba (repentir) de Flers, dans le Douaisis, a été inaugurée dimanche. Cette mosquée (« centre socioculturel et cultuel », avec son école coranique) existe depuis 20 ans, mais c'est seulement en mars dernier que la commission de sécurité a fini par donner son accord. Autrement dit, elle a fonctionné illégalement pendant 20 ans, sans que personne ne s'en émeuve, au premier chef le maire, Jean-Jacques Peyraud, qui lors de l'inauguration a tenu à souligner :

    « Situé à côté de l'école primaire et maternelle et de l'église Sainte-Barbe, c'est un symbole fort dont nous sommes fiers. »

  • Le Saint-Siège et les cellules souches

    La société pharmaceutique NeoStem Inc. et le Conseil pontifical pour la culture ont convenu d'une initiative commune en vue de développer la recherche et de sensibiliser l'opinion publique sur les thérapies à base de cellules staminales adultes. Le projet sera soutenu par les organisations à but non lucratif des contractants. La Stem for Life Foundation a été créée  par la NeoStem  Inc. Pour soutenir les perspectives d'un emploi thérapeutique des cellules staminales adultes. Le STOQ International (Science, Theology and the Ontological Quest), qui dépend du Conseil pontifical, soutient le développement de la recherche sur ces cellules, leur application clinique en médecine régénérative, l'impact culturel de ces recherches mais leur impact théologique et éthique. Leur collaboration  portera sur des programmes d'éducation, des cours et des séminaires universitaires interdisciplinaires (théologie, philosophie et bioéthique). Une conférence internationale sera organisée au Vatican sur la recherche et la  technologie relatives aux cellules staminales, y compris la technique VSL Tm utilisant de petites cellules semblables à celles des embryons, ainsi que sur les implications théologiques et philosophiques de ces recherches. (VIS)

    Ce projet est distinct de celui de l'université du Maryland (qui n'est encore en fait qu'une ébauche).

  • Jean-Pierre Mignard pour un dernier concile

    L'avocat socialiste Jean-Pierre Mignard (défenseur des « jeunes », des homos, de l'européisme, etc.) était hier sur Europe 1. Voici ce qu'en dit la station :

    "Pour aider l'Eglise à surmonter ses dissensions internes et atténuer les conflits interreligieux, l'avocat socialiste Jean-Pierre Mignard a émis lundi l'idée d'un "nouveau concile", oecuménique. "Je pense que les trois grandes religions du monothéisme doivent avancer ensemble (...) Nous ne sommes séparés que par la révélation", a-t-il ainsi exposé sur Europe 1. Pour le socialiste, c'est au "peuple chrétien" qu'il revient d'organiser ce concile."

    Ben oui. Nous ne sommes séparés « que » par la révélation. Il suffit de supprimer la révélation. C'est-à-dire le Credo. C'est-à-dire l'Eglise. Et hop, tout est réglé. Comment n'y avions-nous pas pensé avant ?

  • L’archidiocèse de Tunis

    Le pape Benoît XVI a élevé le siège de Tunis au rang d'archidiocèse. (Il avait déjà été archidiocèse entre 1884 et 1964, mais sous le nom de Carthage.)

    L'agence Zenit donne plusieurs indications, dont celle-ci :

    « Les messes sont dites en arabe, en français, en espagnol, en anglais et en italien. »

    Il s'agit d'un archidiocèse de l'Eglise latine. Le concile Vatican II dit : « L'usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins. Toutefois, soit dans la messe, soit dans l'administration des sacrements, soit dans les autres parties de la liturgie, l'emploi de la langue du pays peut être souvent très utile pour le peuple ; on pourra donc lui accorder une plus large place, surtout dans les lectures et les monitions, dans un certain nombre de prières et de chants. »

    A Tunis, la langue du pays est l'arabe. Mais l'immense majorité des fidèles sont d'une autre langue, et ne sont pas du pays. Le latin pourrait les rassembler. Mais non. Il n'y a pas de messe en latin à Tunis, où le latin fut, il est vrai il y a très longtemps, la langue du pays.

  • Un texte du patriarche Cyrille

    A la fin de son article sur le rapprochement entre Rome et Moscou, Sandro Magister publie de larges extraits d'un texte très intéressant du patriarche Cyrille. Petit extrait, à propos du « nouveau style de vie né en dehors de toute tradition et formé sous l'influence de la réalité postindustrielle » :

    « A la base de ce modèle de vie il y a les idées du néolibéralisme, qui unit l'anthropocentrisme païen, apparu dans la culture européenne à l'époque de la Renaissance, à des éléments de la théologie protestante et de la pensée philosophique d'origine juive. Ces idées ont pris leur forme définitive à la fin de l'époque des Lumières. La Révolution française est l'évènement qui conclut cette révolution philosophique et spirituelle, à la base de laquelle on trouve le refus de la signification normative de la tradition. »

  • Mardi de Pentecôte

    Dans la leçon d'aujourd'hui, le Sauveur propose une similitude relative à son troupeau, et à là porte par laquelle on entre dans la bergerie. Que les païens disent : Nous nous conduisons sagement ; s'ils n'entrent point par la porte, à quoi leur sert ce dont ils font parade ? Bien vivre, voilà où chacun doit trouver le moyen de toujours vivre ; car à quoi sert la bonne vie, si elle n'aboutit à la vie éternelle ? Evidemment, ceux-là ne doivent point avoir la réputation de bien vivre, qui sont assez aveugles pour ne pas savoir où ils tendent, ou assez orgueilleux pour ne pas s'en occuper. Quant à l'espérance vraie et certaine de vivre toujours, personne ne peut l'avoir s'il ne connaît préalablement la vie, c'est-à-dire le Christ, et s'il n'entre dans la bergerie par la porte.

    Les hommes dont nous parlons cherchent souvent aussi à persuader aux autres de bien vivre, sans être, pour cela, chrétiens. Ils veulent entrer par une autre porte, pour enlever les brebis et les tuer, et non, comme le pasteur, pour les conserver et les sauver. On a vu certains philosophes disserter subtilement sur les vertus et les vices ; ils distinguaient, ils définissaient, ils établissaient des raisonnements sur des pointes d'aiguilles, ils remplissaient des livres , ils vantaient leur sagesse à grand renfort de déclamations pompeuses ; ils allaient jusqu'à dire aux hommes : Suivez-nous, entrez dans notre secte, si vous voulez vivre heureux. Mais ils n'étaient pas entrés par la porte ; ils voulaient perdre, détruire et égorger.

    Que dirai-je des Juifs ? Les Pharisiens lisaient les Ecritures, et ce qu'ils lisaient leur parlait du Christ ; sa venue était l'objet de leurs espérances ; il était au milieu d'eux, et ils ne le reconnaissaient pas ; ils se vantaient d'être du nombre des voyants, c'est-à-dire du nombre des sages, ils refusaient de confesser le Christ et n'entraient point par la porte ; eux aussi, par conséquent, s'ils parvenaient à entraîner après eux quelques adeptes, ils les séduisaient, non pour les délivrer, mais pour les égorger et les faire mourir. Laissons-les donc pareillement de côté, pour savoir si ceux qui se glorifient de porter le nom de chrétiens entrent tous par la porte.

    Ils sont innombrables ceux qui, non contents de se glorifier comme voyants, prétendent être regardés comme étant illuminés par le Christ; on ne voit pourtant en eux que des hérétiques. Peut-être sont-ils entrés par la porte ? Non. Au dire de Sabellius, le Fils n'est autre que le Père ; néanmoins, s'il est le Fils, il n'est pas le Père. Celui qui affirme que le Fils est le Père, n'entre point par la porte. Arius dit à son tour : Autre chose est le Père, autre chose est le Fils. Il s'exprimerait avec justesse, s'il disait : autre, et non autre chose. En disant : autre chose, il se met en contradiction avec celui qui a proféré ces paroles: « Mon Père et moi, nous sommes a une seule et même chose ». Lui non plus n'entre point par la porte, puisqu'il parle du Christ, non dans le sens de la vérité, mais selon son sens propre. Tu profères un nom qui ne s'applique à aucune réalité. Il est évident que le nom de Christ doit s'appliquer à . quelque chose de réel ; crois donc à ce quelque .chose, si tu veux que le nom de Christ ne soit point vide de sens. Un autre, venu je ne sais de quel pays, comme Photin, soutient que le Christ est un homme et qu'il n'est pas Dieu ; celui-là n'entre pas. davantage par la porte, car le Christ est, en même temps, homme et Dieu. Mais il est inutile de citer un plus grand nombre d'erreurs; à quoi nous servirait d'énumérer tous les vains systèmes des hérétiques ? Tenez ceci pour certain : le bercail du Christ, c'est l'Eglise catholique ; quiconque veut y pénétrer, doit passer par la porte et confesser hautement le vrai Christ, et il doit non seulement confesser le vrai Christ, mais chercher la gloire du Christ, et non la sienne propre; car en cherchant leur propre gloire, beaucoup ont plutôt dispersé les brebis du Sauveur, qu'ils ne les ont réunies ensemble. La porte, qui est le Seigneur Christ, ne s'élève pas bien haut; pour y passer, il faut s'abaisser, afin de pouvoir y entrer sans se blesser la tête. Celui qui s'élève au lieu de s'abaisser, veut escalader le mur; et celui qui escalade le mur, ne s'élève que pour tomber.

    Saint Augustin

  • Yves-Marie Laulan au Centre Charlier

    Yves-Marie Laulan, économiste, démographe, président de l'Institut de Géopolitique des Populations, donnera une conférence au Centre Henri et André Charlier jeudi 27 mai, à 19h 30, sur le thème : "De la société de confiance à la société de méfiance : Une réflexion sur le dépérissement du climat social".

    70 Boulevard Saint-Germain, Paris 5e. Téléphone : 01 40 51 74 07. La conférence sera suivie du traditionnel buffet. Participation aux frais : 8 €. Étudiants, chômeurs : 4 €.