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Ils l’ont fait…

Le Parlement européen a adopté mercredi une réforme de son règlement intérieur qui va empêcher Jean-Marie Le Pen de présider, en tant que doyen, sa session inaugurale au lendemain des élections européennes.

Un amendement annulant la règle du doyen d'âge, déposé par les présidents des deux plus grands groupes politiques du Parlement, le socialiste allemand Martin Schulz et le conservateur français Joseph Daul, a été adopté à une écrasante majorité avec le soutien des Verts et des Libéraux.

Jusqu'à l'élection d'un nouveau président, la session constitutive du nouveau Parlement issu des urnes sera désormais présidée, non plus par le plus âgé des députés présents, mais par le président sortant ou, à défaut, par un vice-président sortant.

Dans l'hypothèse peu probable où ni le président sortant, ni les quatorze vice-présidents sortants ne font partie des députés réélus, ce sera le député "ayant exercé le plus long mandat" qui remplira la fonction.

Commentaires

  • Nous ne sommes donc au soviet suprême.

  • Bah, ce n'est pas nouveau, je pense que plus personne ne s'illusionne sur la "démocratie", en France comme en Europe.

    Cela commence par les média, qui distillent leur haine en boucle, et ce depuis des décennies.

    Si par malheur le FN persévère, on fera pression, par exemple, sur les élus qui peuvent signer pour JM Le Pen à la présidentielle, c'est le plan A.

    Si, en dépit de tous ces efforts, JM Le Pen peut se présenter, et accède au second tour, on déclenche le plan B : Torrents médiatiques de haine, manifestations, etc..

    Et si, en dépit de tous leurs efforts, du plan A et B, un élu du FN accède au poste (comme par exemple naguère la mairie de Toulon ou la mairie de Vitrolle), on enclenche le plan C : le conseil constitutionnel, composé de "sages" (on rigole ... !) débarque, et se montre tout-à-coup très pointillieux sur toute la procédure, et l'on finit fatalement par trouver une "irrégularité", style "le vice-président du bureau de vote X n'a pas signé le PV dans la bonne case", et l'élection est invalidée. C'est ce qui serait arrivé, j'en suis convaincu, à JM Le Pen s'il avait été élu en 2002.

    Et s'il ne trouvait rien, il existe un plan D, puis un plan E, etc.
    L'UMPS règne en maître, comme le soviet suprême, et bien malin qui pourra les déloger du pouvoir. La transition ne se fera pas démocratiquement, si elle arrive un jour.

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