Le ministre italien de la Santé, M. Maurizio Sacconi, déclare contre la loi, "contra legem", et ceci dans « toutes les structures du Service de santé national italien, aussi bien publiques que privées, conventionnées ou accréditées », l'interruption « de l'hydratation et de l'alimentation pour les personnes qui se trouvent en état végétatif persistant ».
Par conséquent, dans le cas d'Eluana Englaro, dans le coma depuis 17 ans, toute structure qui offrirait d'interrompre l'hydratation ou l'alimentation qui maintiennent la jeune femme en vie, violerait la loi.
Cela coupe l'herbe sous le pied à une décision de la Cour de Cassation du 13 novembre dernier autorisant de fait la suspension de l'hydratation et de l'alimentation. Cela dit, aucune clinique n'avait voulu accueillir Eluana Englaro en vue de suspendre ces deux fonctions vitales.
Rappelons qu’en France, selon la loi Léonetti, l'hydratation et l'alimentation sont considérés comme des soins, qui peuvent donc arrêtés si l’on considère qu’il n’y a plus d’espoir de guérison. Ce qui fait de cette loi une loi d’euthanasie par omission, comme dit Jeanne Smits.