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Un problème, une mission (suite sans fin)

Contredisant frontalement ses ministres de l’Intérieur et de la Justice, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il comprenait « l'émoi suscité par les conditions d'exécution d'un mandat de justice à l'occasion d'une affaire de diffamation », à savoir l'interpellation vendredi du journaliste Vittorio de Filippis.

Du coup, il annonce une mission, « confié à la commission présidée par l'avocat général à la Cour de justice Philippe Léger », chargée de réfléchir à « la définition d'une procédure pénale modernisée et plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes ».

Et il rappelle avoir demandé à Rachida Dati de « mettre en œuvre les propositions de la commission Guinchard qui préconise notamment la dépénalisation de la diffamation ». Le projet de loi reprenant ces recommandations doit être examiné par le Parlement « dès le début de l'année 2009 ». (La diffamation et l’injure, dépénalisées, relevant d’un « pôle civil », c’est l’une des… 65 propositions du rapport Guinchard, qui date du 30 juin).

Je constate que j’avais oublié la dernière mission en date. C’était le 26 novembre : une mission confiée au Pr Jacques Marescaux sur la réforme des CHU…

Commentaires

  • Evidemment quand on est dirigeant de Libération, on est au-dessus des lois et on peut ne pas répondre aux convocations des juges sans sanction, ou alors si sanction, il y a, ce privilégié fait donner ses chiens et ses amis bien placés.

    Dépénaliser les délits de presse ? Chiche ?

  • Il me semble que Serge de Beketch, aujourd'hui décédé, qui dirigeait le "Libre Journal de le France Courtoise" avait été traité avec la même courtoisie par messieurs les policiers et magistrats démocrates et républicains, il y a quelques années , et que ça n'avait pas ému outre mesure les criards et pleurnicheurs de la bonne presse , du journal chic Figaro au journal intelligent Libération. Quant aux journalistes de la radio et de la télévision leur silence sur l'affaire avait été assourdissant. Je n'ai malheureusement pas conservé les coupures de presse que j'avais collectionnées lors des faits mais je ne crois pas me tromper. Ceci confirme que nous sommes tous égaux devant la loi et que nous devons faire confiance à la justice et à la police de notre pays: toute discrimination leur est inconnue. La Halde ne manquerait pas d'intervenir dans le cas contraire. Le plus drôle c'est que je n'avais jamais entendu parler de ce journaliste de Libération (journal que je lis assez peu, je l'avoue): d'un coup d'un seul le voilà célèbre au moins pour quelque temps.

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