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  • Saints Abdon et Sennen

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    Il faut savoir qu'autrefois, je ne saurais dire précisément à quelle époque, le territoire d'Arles(-sur-Tech) fut infesté d'une grande quantité de bêtes féroces, lions, dragons, ours, etc., qui mangeaient les bestiaux et les hommes. La peste vint encore ajouter aux maux qui affligeaient la contrée. Un saint homme nommé Arnulphe résolut d'aller chercher des reliques à Rome pour guérir l'épidémie et chasser les animaux féroces. Pendant longtemps ce fut l'unique remède dans toutes les calamités. Arrivé à Rome, Arnulphe exposa au Saint-Père la misère de ses concitoyens et lui présenta sa requête. Le pape, touché de compassion, l'accueillit avec bonté, et lui permit de choisir parmi les reliques conservées à Rome, exceptant toutefois celles de saint Pierre et d’un certain nombre de saints, dont il eût été imprudent de se dessaisir.

    Arnulphe était embarrassé pour se décider, après avoir passé tout un jour en prières, il s'endormit et eut un songe dans lequel deux jeunes hommes lui apparurent: « Nous sommes, dirent-ils, Abdon et Sennen, saints tous deux. De notre vivant, nous étions princes. La Perse est notre patrie. Nous avons été martyrisés à Rome, et nos corps sont enterrés en tel lieu ; exhume-les et porte-les dans ton pays, ils feront cesser les maux qui l'affligent. »

    Le lendemain, Arnulphe, accompagné d'une grande foule du peuple, et suivi de travailleurs pourvus d'instruments convenables, fit fouiller l'endroit indiqué. On trouva bientôt les corps des deux jeunes gens, parfaitement conservés, reconnaissables pour saints à l'odeur. Il les exhuma en grande pompe, et se disposa à les emporter. Arnulphe était un homme prudent ; il pensa que, pendant le long voyage qu'il avait à faire pour retourner dans son pays, il pouvait trouver bien des gens qui voudraient s'approprier le trésor qu'il portait, car on se faisait peu de scrupule alors de s'emparer, même par force, des reliques de vertus bien constatées. Pour détourner les soupçons, il mit ses saints dans un tonneau enfermé dans un autre beaucoup plus grand, qu'il remplit d'eau. Dès qu'il fut en mer, les matelots firent un trou au tonneau, croyant qu'il contenait du vin ; mais, s'étant aperçus qu'il n'y avait que de l'eau, ils ne poussèrent pas plus loin leurs recherches. Je passe rapidement sur les événements du voyage, tempêtes apaisées, vents favorables et le reste. Arnulphe débarque à Reuss avec ses reliques en double futaille, entendit toutes les cloches sonner d'elles-mêmes et se garda bien d'expliquer la cause de la merveille.

    Le chemin de Reuss à Arles était alors extrêmement mauvais et pratiquable seulement pour les mulets. Le tonneau est donc chargé sur un mulet, et le saint homme, avec un guide, se met en route. Dans un sentier dangereux, bordé d'affreux précipices, le muletier, homme grossier et brutal, crut qu'il fallait donner du courage à sa bête et lâche un gros juron. Soudain, le mulet tombe dans le précipice et disparaît. On juge du désespoir d'Arnulphe. Retrouver le mulet était impossible ; retourner à Rome en quête d'autres reliques ne l'était pas moins. Il prit le parti de poursuivre sa route et de rentrer dans sa ville natale. Quelle est sa surprise et sa joie en rentrant à Arles, d'entendre sonner les cloches et de voir, sur la place de l'église, tout le peuple à genoux entourant le mulet et son tonneau qui avait déjà opéré la guérison des pestiférés et fait déguerpir les lions et autres bêtes féroces.

    Arnulphe tira d'abord les saints de leur tonneau et quant à l'eau, il la versa bonnement dans un tombeau vide pour s'en débarrasser, où un lépreux, qui vint s'y laver, fut guéri dans l'instant. D'autres malades vinrent bientôt constater la vertu de cette eau miraculeuse. Avertis de sa propriété, les moines du lieu la renfermèrent avec soin et n'en donnèrent plus que pour de l'argent. Elle coûte encore vingt sous la fiole ; mais on n'en donne pas à tout le monde. Il faut en demander en catalan pour en obtenir, et pour avoir parlé gavache j'ai eu le chagrin d'être refusé. »

    Prosper Mérimée, Notes d'un voyage dans le Midi de la France, 1835

     

    arlestombe.jpgL’eau sourd presque en permanence dans le tombeau en question, un sarcophage de marbre du Ve siècle, appelé « Sainte Tombe ». Elle est recueillie une fois par an, le 30 juillet, jour de la fête des saints Abdon et Sennen. En 1910, l'abbé Craste, curé-doyen d'Arles-sur-Tech, avait mis au défi les "libres-penseurs" d'expliquer la présence de l'eau dans ce sarcophage de marbre. Il avait déposé chez un notaire 1.000 francs destinés à être remis à celui qui donnerait l’explication rationnelle.

    En 1961, une étude scientifique a conclu que l’eau était de l’eau de pluie qui passe à travers le couvercle de marbre. Cela n’expliquait pas pourquoi de l’eau sourd même quand il ne pleut pas, et que le niveau ne monte pas toujours quand il pleut (contrairement à ce qu’elle affirmait). Une autre étude a été réalisée entre 1997 et 2000, dont les conclusions sont très compliquées, mais qui prétend avoir définitivement percé le secret. A condition d’admettre ce qui a été dit comme allant de soi en 1961 mais n’a pas été prouvé, à savoir que si l’eau ne passe pas de même à travers le fond du tombeau c’est à cause des poussières accumulées, et de faire l’impasse sur le fait que (semble-t-il, mais là non plus on n’a pas refait d’analyses) l’eau de la tombe n’a pas la même composition que l’eau de pluie. Sans parler du fait qu’on ne connaisse aucun autre exemple.

    (La première photographie est celle du superbe retable des saints Abdon et Sennen, dans l'église d'Arles-sur-Tech, attenante à la courette où se trouve la Sainte Tombe.)

  • Benoît XVI et la succession apostolique

    Le site Eucharistie miséricordieuse publie un texte remarquable, intitulé « Benoît XVI explique les deux formes de succession apostolique », dont l’origine n’est pas clairement indiquée, et dans lequel les propos du pape (du cardinal Ratzinger, semble-t-il) sont cités de façon indirecte.

    Quoi qu’il en soit, Ratzinger-Benoît explique que la théologie antignostique de la succession apostolique a permis d’aller plus loin dans la question du primat et de l'épiscopat. « Car, pour démontrer leur erreur, on n'oppose pas simplement aux gnostiques la dignité épiscopale de l'Église en général, mais on les renvoie aux sedes apostolicae, autrement dit à ces sièges qui étaient ceux des apôtres ou ceux des destinataires des lettres apostoliques. »

    « Ces sièges épiscopaux-là sont les centres du témoignage apostolique, vers lesquels tous les autres sièges doivent converger. » (Suivent les témoignages probants de Tertullien et saint Irénée).

    D’où les conclusions suivantes :

    Dans le cadre de la question de la succession, la théologie chrétienne des premiers temps utilisait le terme d'« apostolique » dans un sens très précis et restreint. Elle qualifiait uniquement ainsi le nombre nettement limité de sièges qui entretiennent un rapport particulier et historiquement vérifiable avec les apôtres, rapport historique que ne possèdent pas les autres sièges.

    La succession apostolique de tous les évêques ne revient aux évêques qui ne siègent pas sur un sedes apostolica - soit la majorité d'entre eux -, qu'après un détour par un siège apostolique. Ils ne sont donc pas « directement » apostoliques, mais seulement indirectement ; ils ne reçoivent, pécise Benoît XVI, de légitimation apostolique qu'en entretenant un rapport communautaire avec un sedes apostolique.

    Parmi les sedes apostolicae se distingue le sedes apostolica de Rome, qui semble entretenir avec les autres sedes apostoliccae une relation à peu près équivalente à celle qu'entretiennent ces derniers avec les sièges non directement apostoliques. En cela il forme le critère ultime, véritable et suffisant en soi de la catholicité.

    Il est clair que le caractère binaire de la théologie de la succession la plus ancienne, tel qu'il résulte de la mise en relief des sedes apostolicae, n'a rien à voir avec la constitution patriarcale plus tardive, à laquelle il peut certes avoir fourni un point de départ. La confusion, note Benoît XVI, entre la revendication originelle du sedes apostolica et la revendication administrative de la cité patriarcale caractérise la tragédie des démêlés qui commencent alors entre Constantinople et Rome.

    De même que la « Nouvelle Rome » (qui ne pouvait songer à se qualifier d'« apostolique ») a brouillé l'ancienne idée du sedes apostolica au profit du concept de patriarcat, la Rome antique a renforcé la référence à son origine et à sa nature, toutes différentes de son autorité. Cette dernière représente en effet bien autre chose qu'une préséance honorifique entre patriarches; elle se place sur un tout autre plan, absolument indépendant de ce genre de concept administratif.

    La substitution de l'idée des cinq patriarcats à l'ancienne idée théologique du sedes apostolica, qui fait dès l'origine partie de la perception que l'Église a d'elle-même, doit être comprise, affirme Benoît XVI, comme le mal véritable dans le conflit entre Orient et Occident - un mal qui a aussi contaminé l'Occident dans la mesure où s'est formée, en dépit du maintien du concept d'auctoritas apostolica, une conception largement administrativo-patriarcale de l'importance du siège romain, ce qui rendait difficile, pour une personne extérieure, la perception claire de l'objet authentique de la revendication romaine, dans la mesure où celle-ci se distingue elle-même des autres revendications.

    Et voilà qui répond enfin clairement à la question que je m’étais posée en son temps, et que certains de mes amis trouvait futile ou sans intérêt: pourquoi Benoît XVI a-t-il supprimé de la longue liste des titres du pape celui de « patriarche d’Occident » ?

  • Dans 30 ans, la Fraternité vaincra…

    L’éditeur et libraire américain Angelus Press a envoyé aux évêques de la Fraternité sacerdotale saint Pie X des questions, à l’occasion du 20e anniversaire des sacres, et publie dans le numéro de juillet de son magazine les réponses de deux d’entre eux, Mgr Fellay et Mgr Tissier de Mallerais.

    Du premier, voici sa réponse à la question : Que diriez-vous à ceux qui, en 1988, prédisaient que la Fraternité allait créer une Eglise parallèle ? L’histoire n’a-t-elle pas prouvé qu’ils avaient tort ?

    — Aux prêcheurs et prophètes de 1988, nous demanderions seulement de regarder la réalité, la réalité du non-schisme de la Fraternité Saint Pie X, une réalité qui est reconnue par Rome quoi qu’il en soit de ce qu’ils peuvent dire de contraire, ou des menaces qu’ils peuvent brandir.

    Et à la question : quelle évaluation, pensez-vous, ferait Mgr Lefebvre de la crise telle qu'elle est en 2008?

    — Il dirait exactement ce qu’il disait en 1988. Rien n’a changé.

    Voici quelques réponses de Mgr Tissier de Mallerais (dans la traduction de Luc Perrin sur Le Forum Catholique) :

    Quel est votre sentiment sur l'état de l'Eglise, après 20 ans d'épiscopat ?

    — Jean-Paul II n'a rien fait pour reconstruire la Foi. La grande apostasie s'est amplifiée ; la jeunesse est presque entièrement perdue en impureté et dans les drogues. Le règne social du Christ est complètement détruit par la liberté religieuse et les droits de l'homme. Nous vivons la grande apostasie dont parle St. Paul dans l'épître aux Thessaloniciens: “venerit dicessio primum” (II Thess. 2:3).

    Quelle évaluation, pensez-vous, ferait Mgr Lefebvre de la crise telle qu'elle est en 2008?

    — Il ne dénoncerait pas seulement le libéralisme — c'était le cas avec Paul VI — mais le modernisme, ce qui est le cas de Benoît XVI: un véritable moderniste avec toute la théorie du modernisme mise à jour ! C'est tellement grave que je ne peux pas même exprimer mon horreur. Je garde le silence (sic). Mais Mgr Lefebvre hurlerait: “Hérétiques, vous pervertissez la Foi!”

    Je traduis d’autres réponses qui me paraissent « intéressantes » :

    Que diriez-vous à ceux qui, en 1988, prédisaient que la Fraternité allait créer une Eglise parallèle ? L’histoire n’a-t-elle pas prouvé qu’ils avaient tort ?

    — Je réponds : où est l’Eglise, mes amis ? Reconnaissez l’arbre à ses fruits. Où sont les fruits, là est l’Eglise. Je ne veux pas dire que l’Eglise se réduise à la Fraternité, mais que son cœur est dans la Fraternité. La vraie Foi, le véritable enseignement, les sacrements non abâtardis : tout cela est dans la Fraternité. Partout ailleurs, il y a un mélange plein de compromis à cause du libéralisme et de la faiblesse d’esprit. L’Eglise parallèle est la nouvelle Eglise de Vatican II : son esprit, sa nouvelle religion ou non-religion.

    Beaucoup de catholiques qui avaient commencé à combattre auprès de Mgr Lefebvre se sentent maintenant enclins à unir leurs forces à une Rome apparemment plus conservatrice en ralliant des organisations qui ont un statut plus « régulier » à l’intérieur de l’Eglise.

    — Oui, il y a beaucoup de pertes. A cause d’un manque de principes, d’un manque de confiance dans le combat de la Fraternité, cherchant des compromis, voulant la paix, désirant la victoire avant le temps prévu par Dieu. Ces pauvres gens (prêtres, religieux, laïcs) sont libéraux et pragmatiques. Séduits par les sourires des gens au Vatican, je veux dire les prélats de la Curie romaine. Des gens qui sont fatigués du long, très long combat pour la Foi : « 40 ans, c’est assez ! » Mais ce combat-là durera encore 30 ans. Alors ne le cessez pas, ne cherchez pas une « réconciliation », continuez à vous battre !

    Que considérez-vous comme les plus grands défis auxquels devront faire face la Fraternité et les fidèles dans les prochaines années ?

    — Avant tout, notre persévérance à refuser les erreurs du Second Concile du Vatican. Deuxièmement, notre solidité dans le refus de toute « réconciliation » avec la Rome occupée. (…)

    Enfin, pour terminer sur une note plus drôle (bien que l’humour de Mgr soit hélas involontaire) :

    Quels livres sont essentiels pour la foi de nos jours ?

    — Pour tous, un missel et leur catéchisme. Pour les jeunes gens, des livres sur le règne social de N.S.J.C. Pour les jeunes femmes, des livres de cuisine, de couture et sur l'art de meubler une maison.

    (Il n’est toutefois pas vraiment amusant qu’un évêque, après ses propos incessants sur le combat (fight), sans jamais la moindre allusion à l’amour, donne comme « livres essentiels pour la foi » des jeunes femmes des livres de cuisine et de couture… Les talibans ne sont pas loin…)

  • La « Belgique »…

    « Un Wallon sur deux prêt à devenir français ! » titre La Voix du Nord.

    Selon le dernier sondage en date, en effet, 49% des Wallons se disent favorables à un rattachement à la France, contre 31% qui y sont défavorables.

    Ce qui est surtout spectaculaire est que le même sondage, il y a six mois, donnait 29% de Wallons favorables au rattachement. L’idée a gagné 20 points en six mois !

    On note aussi que le score grimpe à 56% dans le Hainaut et à 57% à Namur.

    Ils ne sont toutefois que 23% de Wallons à penser que « la Belgique va disparaître ». Mais ils n’étaient que 16% il y a six mois. Et ceux qui pensent que la Belgique ne va pas disparaître sont tombés de 78 à 59%...

  • La Sécu va racketter les mutuelles

    Les plans de sauvetage de la sécurité sociale se succèdent sans que la situation ne change. C’est la sécurité sociale qui change. On nous parle toujours du « meilleur système de protection sociale au monde », mais ce n’est plus vrai depuis longtemps. Cela n’a d’ailleurs jamais été vrai, c’était une illusion qui n’était rendue crédible que grâce à une forte croissance qui remplissait les caisses et permettait de fermer les yeux sur les sommes colossales que le système engloutissait. Un système irresponsable, confié à des mafias syndicales*, ne peut pas être le meilleur au monde.

    Peu à peu, on a commencé à réduire les prestations, à dérembourser des médicaments, et à augmenter les cotisations, et à inventer de nouvelles cotisations. Las, rien n’y fait, le trou continue d’être abyssal et de se creuser.

    La dernière trouvaille, c’est de racketter les assurances et les mutuelles. Puisque les assurances et les mutuelles, qui ne sont pas irresponsables, ont de l’argent, on va leur prendre leur argent pour le jeter dans le trou sans fond de la sécu. Un milliard d’euros. C’est l’une des principales mesures qui doivent être annoncées aujourd’hui pour réduire le déficit de l'assurance maladie en 2009, dans l'objectif de le faire disparaître en 2011, nous dit-on sans rire.

     Et Eric Woerth déclare, toujours sans rire (d’ailleurs il n’y a pas de quoi) : « Bien évidemment, aujourd'hui, les assureurs comme les mutualités peuvent absorber un milliard d'euros sans augmenter les cotisations. » Et il ajoute : « Nous leur disons que nous allons les associer à la gestion de l'assurance maladie. » Comme ça ils sont contents…

    Roselyne Bachelot précise qu’il s'agira de « renforcer » le rôle des complémentaires santé « dans la régulation des dépenses, en particulier celles qu'elles financent très fortement, comme l'optique ou les soins dentaires ». Elles les financent très fortement parce que la sécu ne rembourse ni les lunettes ni les soins dentaires, ce qui est un de ses innombrables scandales. Mais que veut dire Roselyne Bachelot ? Que la sécu ne remboursera plus du tout les soins dentaires ? Ou que le gouvernement va demander aux mutuelles à moins rembourser l’optique et les soins dentaires ? L’« association » des mutuelles à la gestion de l’assurance maladie, cela veut-il dire que les mutuelles vont devenir comme la sécu, sous la coupe de la sécu ?

    Cela irait de pair, assurément, avec toutes ces projets qui se font jour et qui fleurent bon la dictature, et la dictature communiste, depuis la nomination du président de France Télévision par l’exécutif jusqu’à la prise en charge des petits enfants par des structures étatiques…

    *Sans parler du péché originel de la Sécu, qu’il ne faut jamais oublier. La Sécu a été créée par le vol : à la « Libération », on a volé les caisses des mutuelles chrétiennes, et l’on a confié le butin à la CGT communiste, qui s’en est fait une source de financement en truffant ses rouages d’un personnel hyper-pléthorique.

  • « Moral des ménages » : la baisse historique mensuelle

    Comme chaque mois depuis plus d’un an désormais, l’indicateur du « moral des ménages » tel que le calcule l’INSEE a battu un nouveau record historique à la baisse, s’établissant en juillet à –48 (moins 48), contre –46 en juin*.

    L'opinion des ménages sur le niveau de vie en France a continué de se dégrader, qu'il s'agisse de son évolution passée (qui passe de -79 à -83) ou future (de -57 à -60).

    Quant à l'opinion des ménages sur les perspectives d'évolution du chômage, elle s'est nettement dégradée. « C'est un facteur nouveau, lié aux problèmes de croissance économique tels qu'ils sont directement perceptibles par les ménages (recul de la consommation, baisse des prix de l'immobilier, moindre dynamisme du marché du travail) », souligne l'économiste Nicola Bouzou. « Ce point est problématique car il donne l'impression que, même si les anticipations d'inflation s'apaisent, la dégradation du marché du travail prendra le relais pour tirer le moral des ménages vers le bas. »

    Après un sursaut en mai, la consommation est d'ailleurs repartie à la baisse au mois de juin, signe selon les économistes que l'heure est aux restrictions chez les ménages et qu'il n'y a pas d'amélioration globale à attendre de la conjoncture française…

    * « Historique » veut dire que ces niveaux n’ont jamais été atteints depuis l’établissement de l’indice.

  • Bravo Mme Boutin !

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le dernier conseil des ministres avant les vacances a été l’objet de nouvelles promesses, comme si la liste n’était pas déjà assez longue de ces promesses dont on attend toujours la réalisation.

    On note toutefois avec la plus grande satisfaction que Mme Boutin a présenté un projet de loi qui doit « permettre à tous les Français d'être logés ».

    On ne peut que se féliciter de cette courageuse affirmation de la préférence nationale, surtout dans le domaine des logements sociaux où la préférence étrangère est la règle depuis des années.

    Hélas, Mme Boutin va sans aucun doute devoir faire face à une procédure qui la conduira devant la Cour de Justice de la République pour « discrimination » envers les étrangers.

    Nous l’assurons à l’avance de tout notre soutien.

  • Sainte Marthe

    449px-Église_Collégiale_Sainte_Marthe_(Tarascon).jpg« Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et te troubles pour beaucoup de choses. Or une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera pas ôtée. »

    La célèbre réplique de Jésus est aujourd’hui trop dure à entendre, comme tant de passages de l’évangile. La traduction liturgique officielle de l’Eglise de France l’a donc édulcorée. On préfère censurer le Verbe que de comprendre ce qu’il dit.

    C’est aussi dans saint Luc qu’il dit : « Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »

    Ce sont là des contrastes sémitiques, qui remplacent les comparaisons tout en visant à frapper les esprits.

    Il n’en demeure pas moins que le calendrier bénédictin ignore sainte Marthe…

    Il est parfaitement vrai qu’une seule chose est nécessaire et que Marie a choisi la meilleure part. Il n’en demeure pas moins que le souci des autres, est également la voie du salut, comme Jésus le souligne lui-même autre part : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger (…) ? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. »

    La voie chrétienne consiste à se détacher de soi-même, par la contemplation de Dieu, ou par le service de charité. La voie de Marthe rayonne dans toute l’histoire de l’Eglise, par les innombrables congrégations religieuses centrées sur les œuvres de charité. Le détachement par les œuvres est aussi la seule chose nécessaire. Mais avec le péril de se disperser et d’oublier de voir le Christ dans son prochain. La voie contemplative montre de façon plus évidente (aux hommes dans le monde) la seule chose nécessaire. Cela dit elle n’est pas non plus sans risques, d’autant plus graves que la voie est plus éminente...

    De Marthe il faut aussi se souvenir de ces prodigieuses réponses qu’elle fait à Jésus après la mort de Lazare, montrant que sa foi surpasse de loin celle des apôtres avant la Résurrection :

    « Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Marthe lui dit: Je sais qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie; celui qui croit en Moi, quand même il serait mort, vivra, et quiconque vit et croit en Moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela? Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, qui es venu dans ce monde. »

    Enfin on doit rappeler que selon la tradition Marthe vint en Provence avec Lazare et Marie-Madeleine, qu’elle évangélisa le pays d’Aix et soumit le monstre nommé Tarasque. Son tombeau est dans la collégiale royale de Tarascon qui porte son nom, et qui est un fleuron de l’art roman.

  • En Grande-Bretagne, l’assurance halal

    En 2004, la Grande-Bretagne a autorisé la création d'une banque 100% islamique, la Banque islamique de Grande-Bretagne.

    En 2007, la banque Lloyds TSB a lancé des produits financiers conformes à la charia.

    Ce lundi s’est ouverte la première compagnie d’assurance conforme aux principes de la charia, Salaam "halal insurance", proposant pour le moment des contrats d'assurance automobile.

    « Le lancement des assurances Salaam, le premier opérateur indépendant et pleinement conforme à la charia dans ce pays, constitue une étape significative pour la croissance de la finance islamique en Grande-Bretagne », se félicite le président de la nouvelle compagnie, Abdulaziz Hamad Aljomaih.

    La compagnie espère lancer au cours de l'année des assurances habitation.

  • Eglise incendiée

    Un incendie s'est déclaré vendredi soir dans l'église de Sonzay (Indre-et-Loire). L'autel et l'estrade ont été détruits ainsi que des fauteuils, tout récemment restaurés, plusieurs prie-Dieu et l'harmonium. Des bibles et des partitions de musique ont également été détruits. Cet incendie a occasionné un important dégagement de fumée. Selon les premières constatations des gendarmes, quatre à six foyers distincts auraient été allumés dans le chœur : l’incendie était de toute évidence volontaire.

    Samedi, Michèle Alliot-Marie s’est rendue sur les lieux. Elle a vigoureusement condamné cet acte « odieux manifestement commis en haine de la religion chrétienne », et elle a rappelé qu’elle avait aussitôt publié un communiqué pour dénoncer cette profanation comme elle le fait chaque fois qu’un lieu de culte est l’objet de déprédations. Elle a assuré que les responsables seraient activement recherchés et elle a exhorté la justice à se montrer très ferme avec ce genre d’individus qui « ne respectent rien ».

    Hier dimanche, le chef de l’Etat s’est à son tour rendu sur place. Il a longuement rencontré le maire et le curé de Sonzay. A la sortie de la mairie, il a affirmé que cet acte « inadmissible » serait « puni avec la sévérité qu’il mérite » et qu’il tenait à montrer par sa présence qu’il n’est « pas question que les service de l’Etat relâchent leur vigilance » sous prétexte que nous sommes en période de vacances.

    (NB. Les deux derniers paragraphes sont une pure invention. On parle d’une église, pas d’une mosquée.)

    (Merci à GA)