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La liberté

Extrait du discours de Benoît XVI à la Maison Blanche

La liberté n’est pas seulement un don, mais aussi un appel à la responsabilité personnelle. Les Américains le savent par expérience – presque chaque ville de ce pays possède ses monuments qui rendent hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défense de la liberté, soit sur leur propre terre, soit à l’étranger. La défense de la liberté appelle à cultiver la vertu, l’autodiscipline, le sacrifice pour le bien commun et un sens de la responsabilité envers les plus démunis. Elle exige en outre le courage de s’engager dans la vie civile et de porter ses croyances religieuses et ses valeurs les plus profondes dans le débat public raisonnable. En un mot, la liberté est toujours neuve. Il s’agit d’un défi lancé à chaque génération, et il doit être constamment relevé en vue du bien (cf. Spe Salvi, 24). Peu ont compris cela avec autant de lucidité que le vénéré pape Jean-Paul II. En réfléchissant à la victoire spirituelle de la liberté sur le totalitarisme dans sa Pologne natale et en Europe orientale, il nous a rappelé combien l’histoire met en évidence, en de nombreuses occasions, que « dans un monde sans vérité, la liberté perd son propre fondement » et qu’une démocratie sans valeurs peut perdre son âme (cf. Centesimus annus, 46). Ces paroles prophétiques font écho, d’une certaine manière, à la conviction du président Washington, exprimée dans son discours d’adieu, selon laquelle la religion et la moralité constituent « les soutiens indispensables » à la prospérité politique.

(traduction de La Croix)

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