Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Carrefour de l’islam

    Non content d’avoir édité un copieux catalogue spécial Ramadan, Carrefour (qui se garde de faire la moindre allusion à Noël ou à Pâques au moment de ces fêtes) a installé dans ses supermarchés un rayon des livres publiés par Albouraq, avec les classiques de la charia et des hadiths, qui seraient évidemment interdits pour provocation à la haine s’ils n’étaient pas musulmans. A voir et à lire sur l'Observatoire de l’islamisation.

  • Une grande et belle première

    Le quotidien Présent, dans son numéro d’hier, a eu raison de donner une large place à l’ordination d’un séminariste à Toulon, dans le rite traditionnel, par l’évêque de Toulon Mgr Rey, samedi dernier.

    C’est en effet un événement, car c’est la première fois depuis la révolution liturgique qu’un évêque diocésain, en France, ordonne un prêtre dans le rite traditionnel.

    J’avoue que je ne savais même pas que cela allait avoir lieu. On parlait surtout des ordinations de cinq séminaristes de l’Institut du Bon Pasteur par le cardinal Castrillon Hoyos à Bordeaux.

    On notera précisément la différence d’attitude entre Mgr Rey, qui procède lui-même à une ordination, avec toute la solennité requise, et le cardinal Ricard, qui assistait aux ordinations de Bordeaux en faisant savoir à la presse que c’était « par politesse ». Non pas par souci de communion, ni de façon fraternelle, mais « par politesse » mondaine.

    On n’est pas rendu...

    En attendant, et dans ces conditions, on ne peut que saluer le courage de Mgr Rey.

  • Vu de Bucarest, le Parlement européen, c’est la Sibérie...

    La Roumanie organise le 25 novembre ses premières élections européennes (les députés actuels sont les anciens « observateurs » devenus automatiquement députés lors de l’adhésion de la Roumanie ). Le dépôt des candidatures se termine aujourd’hui. 35 sièges sont à pourvoir. Or on constate qu’aucune personnalité de premier plan ne se présente, à l’exception du populiste Gigi Becali... qui n’exclut pas de renoncer à son éventuel mandat pour préparer la présidentielle de 2009...

    Pourtant les indemnités sont plus que confortables (7.000 euros par mois, ce qui est vraiment énorme en Roumanie), et la perspective de jouer dans la cour des grands, entre Strasbourg et Bruxelles, devrait motiver des candidats. Mais rien n’y fait. « Pour les politiciens roumains, un mandat d’eurodéputé s’apparente à un exil en Sibérie, estime un politologue, car en tant que membres du PE ils ne peuvent plus jouer aucun rôle dans leur pays. »

    Or la Roumanie est actuellement en crise, avec une guerre ouverte entre le Président et le Premier ministre, et l’on évoque de plus en plus des élections anticipées. Ainsi, selon les analystes, la campagne pour les élections européennes sera dominée par la politique intérieure...

  • Le Parlement européen pour davantage d’immigration

    Le Parlement européen a adopté hier deux rapports sur l’immigration.

    Le premier explique qu’il faut ouvrir largement les portes à l’immigration légale, afin de lutter contre l’immigration illégale...

    Le second explique qu’il ne faut pas assimiler les immigrants illégaux à des délinquants, parce qu’ils ont pris des risques pour venir...

    Les deux rapports sont d’origine socialiste, naturellement. Et ont été votés par les libéraux, naturellement.

    On rappellera qu’en l’état actuel des traités le Parlement européen n’a pas compétence en matière d’immigration illégale. Mais on sait bien que le fait d’être incompétent n’empêche pas de dire ce qu’il faut faire.

  • Grossièreté

    « Je n’ai jamais parlé d’isoler la Pologne... Je ne confonds pas le gouvernement polonais et les Polonais. Quand je critique le président polonais, je ne critique pas le peuple polonais. La Pologne est un pays formidable, avec un peuple formidable, mais malheureusement un gouvernement très mauvais. »

    Cette grossièreté est de Martin Schulz, président du groupe socialiste du Parlement européen.

    La veille, il avait dénoncé le blocage du gouvernement polonais sur la journée européenne contre la peine de mort et avait rappelé des propos de Lech Kaczynski favorables à la peine capitale, ajoutant : « Je me demande combien de temps encore les 26 autres Etats membres vont accepter de supporter cela sans broncher... Les dirigeants européens doivent montrer que la Pologne est totalement isolée sur cette question. »

    Le président de la Diète , Ludwik Dorn, a demandé aux eurodéputés polonais membres du groupe socialiste de faire en sorte d’obtenir la destitution de Martin Schulz.

  • Le Sénat américain veut dépecer l’Irak

    Le Sénat américain a voté en faveur d’une résolution sur un plan de partition de l’Irak, par 75 voix contre 23.

    Le plan, connu depuis longtemps, visant à séparer Kurdes, Arabes sunnites, et chiites, a été élaboré par Leslie Gelb, ancien directeur du CFR.

    NB. Il n’y a pas de coquille. Il s’agit bien du Sénat américain, et non d’une assemblée irakienne.

    Dans le même temps, le Pentagone demande au Congrès 190 milliards de dollars pour financer la guerre en Afghanistan et en Irak en 2008, soit 42 milliards de plus que prévu. Un record absolu.

  • Big Brother

    La semaine dernière, le préfet d’Indre-et-Loire, Paul Girod de Langlade, a été condamné à 2.000 euros d’amende pour « provocation à la discrimination raciale ». Hier, au conseil des ministres, il a été limogé.

    Son crime est d’avoir dit à propos des « gens du voyage » : « Il y en a trop sur le département. On a été trop laxistes pendant trop longtemps. Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance. »

    On n’a pas à se demander si c’est vrai ou non. Il est interdit de le dire, point final.

  • Préférence européenne...

    La compagnie aérienne britannique British Airways annonce la commande de 12 Airbus et de... 24 Boeing, avec des options sur 7 Airbus et 18 Boeing.

    Il faut néanmoins y voir un progrès, puisque c’est la première fois que British Airways achète des Airbus...

    On est loin pourtant de ce que devrait être une politique de préférence européenne, surtout lorsqu’on append en même temps que devant l’OMC s’ouvre l’examen de la plainte de l’Union européenne, qui accuse les Etats-Unis d’avoir délibérément subventionné Boeing afin d’affaiblir la compétitivité d’Airbus, faisant perdre 19 milliards d’euros en deux ans à la compagnie européenne.

  • Les députés votent pour le protocole anti-français

    Les députés ont voté hier à une très large majorité la ratification du protocole de Londres. C’est une nouvelle atteinte à la langue française et à la francophonie.

    Ce protocole prévoit que les brevets soient déposés dans l’une des trois langues officielles de l’Office européen des brevets (OEB) : anglais, français et allemand, et supprime l’obligation de les traduire dans chacune des langues des 32 pays membres.

    Les partisans du protocole insistent naturellement sur les « coûts » de traduction qui seront ainsi réduits ou supprimés, et n’hésitent pas à prétendre que c’est une avancée de la francophonie, puisque le français devient une des trois langues officielles de l’OEB.

    En réalité, le protocole consacrera la suprématie de l’anglais au point d’en faire un quasi monopole. Le Comité contre le protocole de Londres, présidé par Claude Hagège, a expliqué que la ratification « reviendrait à admettre, en réalité, l'usage de l'anglais en droit français et serait très dangereuse pour la pérennité de la langue française comme langue scientifique, technique et commerciale ». Si actuellement 100% des brevets sont traduits en français, « la part de la francophonie passerait à 7% ». Car à l'heure actuelle 70% des brevets sont déposés en anglais, 23% en allemand et 7% en français.

    Cela dans un premier temps, car la logique de la non-traduction est naturellement que tous les auteurs de brevets seront conduits à les déposer en anglais.

    L’UMP et le PS ayant décidé de voter en faveur de la ratification du protocole (approuvé par le gouvernement le 24 août dernier), l’issue du vote ne faisait aucun doute. Il est étrange, dès lors, que pas moins de trois membres du gouvernement soient venus à l’Assemblée nationale défendre le texte. C’était sans doute histoire de souligner que le gouvernement tient énormément à accomplir ce forfait contre la langue française. Il y avait là Hervé Novelli, Jean-Pierre Jouyet, et Valérie Pécresse, celle-ci n’hésitant pas à en appeler à « l’esprit des Lumières », qui « doit être rallumé », ce qui ne manque pas de sel quand on se souvient qu’à l’époque des Lumières toute l’Europe intellectuelle s’exprimait en français...

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen souligne que ce protocole « qui conduira à ce que la quasi-totalité des brevets européens soient rédigés exclusivement en anglais, et à ce que ces brevets non traduits soient officiellement opposables en justice (ce qui fait de l’anglais une langue du droit français) ». « Comment cette Assemblée peut-elle encore se dire nationale ? » s’exclame-t-il, avant de demander : « A quand l’abrogation de la loi Toubon ? Puisqu’on prépare une réforme constitutionnelle, va-t-on ajouter à l’article 2 de la Constitution que si la langue de la République est le français, la langue des affaires, sur le territoire français, est l’anglais ? »

  • National Hebdo N° 1210

    « Turquie : les mensonges de Sarkozy ». Dans mon éditorial, je fais écho à la campagne du Front national, lancée par Marine Le Pen, sur le reniement de Sarkozy concernant la Turquie.

    Jean Roberto raconte l’agression dont a été victime Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.

    Dans sa semaine, Topoline explique en quoi « tous ces polichinelles » du gouvernement lui font honte.

    Michel Limier s’intéresse à Claude Guéant, « l’ombre de son maître », aujourd’hui exposé dans les médias.

    Alexandre Martin raconte la panique à la Northern Rock, banque anglaise touchée de plein fouet par l’affaire des subprimes.

    Béatrice Pereire nous parle de ces personnages qui étaient gauchistes et sont devenus néo-conservateurs : en France ils s’appellent Kouchner, Glucksman, BHL… « Une vie entière consacrée à la détestation de soi et à la haine des autres ».

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Pierre Nord, qu’il appelait « le Colonel », car ce maître du roman d’espionnage était le colonel André Brouillard, commandeur de la Légion d’honneur.

    Hervé Pennven a vu une première à l’Opéra Bastille : la salle unanime pour huer la mise en scène d’Ariane et Barbe Bleue. Enfin, le public ose dire qu’il en a marre de ces mises en scène qui défigurent les chefs-d’œuvre.