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Une grande et belle première

Le quotidien Présent, dans son numéro d’hier, a eu raison de donner une large place à l’ordination d’un séminariste à Toulon, dans le rite traditionnel, par l’évêque de Toulon Mgr Rey, samedi dernier.

C’est en effet un événement, car c’est la première fois depuis la révolution liturgique qu’un évêque diocésain, en France, ordonne un prêtre dans le rite traditionnel.

J’avoue que je ne savais même pas que cela allait avoir lieu. On parlait surtout des ordinations de cinq séminaristes de l’Institut du Bon Pasteur par le cardinal Castrillon Hoyos à Bordeaux.

On notera précisément la différence d’attitude entre Mgr Rey, qui procède lui-même à une ordination, avec toute la solennité requise, et le cardinal Ricard, qui assistait aux ordinations de Bordeaux en faisant savoir à la presse que c’était « par politesse ». Non pas par souci de communion, ni de façon fraternelle, mais « par politesse » mondaine.

On n’est pas rendu...

En attendant, et dans ces conditions, on ne peut que saluer le courage de Mgr Rey.

Commentaires

  • Ce sont là de bonnes nouvelles. A la suite du Motu Proprio de Benoît XVI, les choses changent, certes timidement, mais sûrement. La diffusion du rit extraordinaire se fera progressivement, par capillarité.

    Le clergé religieux nous offrent aussi de bonnes nouvelles, que l'on ne remarque pas : je reviens d'un séjour d'une semaine dans une abbaye, comportant 90 moines. Ces derniers n'ont jamais été aussi nombreux (par comparaison depuis le XI ème siècle !), et essaiment en France et à l'étranger. De plus, depuis 1970, une abbaye nouvelle s'est créée, en Provence, comprenant aujourd'hui 60 moines.

    Contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire, le catholicisme n'est pas voué à la disparition.

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