Le président portugais Anibal Cavaco Silva a promulgué la loi dépénalisant l’avortement, tout en regrettant l’absence d’un « consensus politique plus large et des solutions plus claires ». Et il a adressé un message au Parlement, lui demandant de veiller à « assurer un équilibre raisonnable entre les différents intérêts en présence ». Il demande une évaluation de l’application de la loi dans des « délais raisonnables » : « Il faudra alors vérifier si dans la pratique cette loi contribue réellement à la baisse non seulement des avortements clandestins mais aussi de l’avortement en général », dit-il.