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  • La démagogie Sarkozy

    Sur TF1, hier soir, un bel exemple d’imposture, version Sarkozy : « Je crois dans la monnaie unique et je crois dans l’Europe, mais moi je n’accepte pas la façon dont est géré l’euro. » Et d’accuser de nouveau la Banque centrale européenne de privilégier la lutte contre l’inflation au détriment de la croissance et de l’emploi : « Quand l’euro s’apprécie de 10 centimes, Airbus a une facture d’un milliard d’euros. »

    L’un des principaux principes du traité de Maastricht, qui a instauré l’euro, est que la Banque centrale européenne est rigoureusement indépendante des pouvoirs politiques. Que Sarkozy, qui « croit dans la monnaie unique », accepte ou n’accepte pas la façon dont est géré l’euro ne peut rien y changer, et ses protestations sont parfaitement vaines. Il s’agit de pure démagogie.

    D’autant que ce principe est intégré dans la Constitution européenne, en faveur de laquelle Sarkozy a fait campagne.

    On commencera à l’entendre quand il dira que le traité de Maastricht était mauvais et demandera que le nouveau traité constitutionnel modifie la règle. On peut toujours attendre...

  • L’imposture Bayrou (11)

    Déclaration d’Hervé Morin, président du groupe UDF à l’Assemblée nationale et membre du staff de Bayrou : « Une partie de la gauche moderne et une partie de la droite modérée pensent exactement la même chose. » A savoir que les uns et les autres sont pour une économie de marché et des mesures de cohésion sociale. Sic. Avec un tel programme, Bayrou peut en effet réunir les Français. Au moins 90% d’entre eux, car tout le monde, ou à peu près, est pour l’économie de marché et la cohésion sociale. Mais une fois qu’on a dit ça, on n’a strictement rien dit. Ceux qui pensent comme Bayrou, ce sont ceux qui ne pensent rien.

  • Le candidat anti-système

    Jean-Marie Le Pen sur François Bayrou, hier soir sur France 2 : « C’est moi le candidat anti-système, lui n’est pas un candidat anti-système pour la bonne raison qu’il est un des piliers du système. M. Bayrou est le président de l’UDF, un parti qui a toujours fait entre 12 et 15% des voix aux élections. C’est le parti de M. Giscard d’Estaing, de M. Lecanuet, de M. Barre, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Moi, je fais partie du paysage, je ne fais pas partie du système, je me suis fait remarquer, et j'ai été combattu, parce que je dénonçais les erreurs, les faiblessses, les vices de ce système. Les Français doivent savoir vraiment que je suis le seul candidat de l'opposition. »

  • National Hebdo N° 1182

    « Ce qu’on ne vous a pas dit sur Bayrou ». Dans mon éditorial, je reprends et synthétise ma série « L’imposture Bayrou » (qui n’est pas finie...).

    Ensuite il y a Le Pen à Lyon, en texte et en images.

    Les adieux de Jacques Chirac font l’objet de l’attention fort peu bienveillante de Topoline et de Béatrice Pereire. Tandis que Jean Roberto revient sur le trouble jeu de Chirac en Afrique du Sud.

    Michel Limier s’intéresse à Patrick Ollier, « compagnon » de ministre mais jamais ministre lui-même, aujourd’hui président de l’Assemblée nationale sans Assemblée nationale.

    Alexandre Martin explique pourquoi à Airbus, tout reste à faire.

    Serge Omara raconte comment Bruno Gollnisch a été reçu cinq sur cinq par la confédération des buralistes.

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Guy des Cars.

  • Pourquoi Jésus guérit un samedi

    « C'est un samedi que le Seigneur commence à accomplir des guérisons, pour signifier que la nouvelle création commence au point où l'ancienne s'était arrêtée, pour marquer dès le principe que le Fils de Dieu n'est pas soumis à la Loi, mais supérieur à la Loi, qu'il ne détruit pas la Loi, mais l'accomplit. Ce n'est point par la Loi mais par le Verbe que le monde a été fait, comme nous le lisons : « Par le Verbe du Seigneur les cieux ont été affermis » (Ps. 32,6). La Loi n'est donc pas détruite mais accomplie, afin de renouveler l'homme jadis déchu. Aussi l'Apôtre dit-il : « Dépouillant l'homme ancien, revêtez-vous du nouveau, qui a été créé selon le Christ » (Col., III, 9). Et c'est à bon droit qu'il commence le samedi, pour montrer qu'il est le Créateur, faisant entrer les œuvres dans la trame des œuvres, continuant l'ouvrage qu'il avait jadis commencé Lui-même. »

    (Saint Ambroise, commentaire sur saint Luc.)

  • Pologne : les évêques parlent

    « Le rôle joué par la chrétienté est un fait historique et culturel indéniable, qui se rapporte aussi à l'époque contemporaine. Le Traité constitutionnel ne peut pas l'omettre », écrivent les évêques de Pologne dans un communiqué publié à l'issue de leur conférence plénière.

    Et d’insister sur « deux lacunes principales » du texte qui a été rejeté par la France et les Pays-Bas : « La première concerne la référence à Dieu et la seconde le rôle indéniable de la chrétienté dans le processus de la formation de l'Europe ».

    En outre, ils soulignent « une nouvelle fois que l'homme et sa dignité personnelle inaliénable dès sa conception jusqu'à la mort naturelle, devraient constituer le sujet, le cœur, le centre et l'objectif même de l'Union européenne ».

    A ce sujet, « la conférence épiscopale de Pologne exprime sa reconnaissance à ceux qui persévèrent à prier et à agir en faveur de la protection légale efficace de la vie humaine dès sa conception jusqu'à la mort naturelle ». Ils ajoutent même : « Les évêques apportent leur soutien sans réserve aux démarches visant à apporter des garanties constitutionnelles à cette protection », ce qui est un soutien explicite (qui faisait débat jusqu’ici au sein de l’épiscopat) au projet d’amendement à la Constitution présenté par la Ligue des familles polonaises (le mouvement politique dirigé par Roman Giertych, vice-Premier ministre et ministre de l’Education).

  • Le Pen dépose 535 parrainages

    Jean-Marie Le Pen s’est rendu en personne un peu avant 17h 30 au Conseil constitutionnel, où il est resté un quart d’heure. « Je viens d'accomplir la formalité nécessaire à la présentation à l'élection présidentielle. J'ai déposé entre les mains d'un représentant du Conseil constitutionnel 535 signatures » a-t-il déclaré.

    Il a remercié « tous ceux qui ont contribué par leurs actions ou leurs déclarations à encourager les maires à remplir l'office que la loi leur avait fixé ». Après l’appel de Nicolas Sarkozy, « nous n'avons pas noté de modification sensible dans le recueil de nos signatures mais il est possible que ça ait joué un rôle », a-t-il précisé. « Mais il est possible aussi que M. Sarkozy ne l'ait pas fait simplement par amour pour Jean-Marie Le Pen », a-t-il ajouté.

    Il a affirmé « tenir sa signature personnelle », qu'il n'a pas déposée, à la disposition de Nicolas Dupont-Aignan. Sic. « C'est un patriote comme moi », a-t-il dit… Et il a appelé les maires qui s'apprêtaient à signer pour lui à parrainer les candidats qui n’ont pas encore les 500 sésames : en déposant dès mercredi ses parrainages au Conseil constitutionnel, alors qu'il avait jusqu'à vendredi 18h pour le faire, il a voulu « leur donner le signal » qu’il avait désormais le nombre suffisant.

    Se réjouissant de pouvoir mener sa campagne, Jean-Marie Le Pen a lancé : « Cette année encore, il y aura de grandes surprises et beaucoup de grincements de dents au soir du premier tour »…

  • Braderie de livres

    Au Centre Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, Paris 7e, du mardi 20 au samedi 24 mars, de 10h à 19h, grande braderie de livres neufs à 50% du prix, et de livres d’occasion.

  • Le général Pace et les sodomites

    Le général Pace, chef d’état-major inter-armées des Etats-Unis, suscite un tollé par ses propos homophobes, la Maison Blanche prend ses distances, et le Pentagone fait savoir que les opinions personnelles d’un général ne concernent pas la politique de défense des Etats-Unis.

    Cette information revient avec insistance depuis hier dans les dépêches d’agences, les radios et les télévisions.

    Vu le climat actuel d’hystérie homophile, je n’y prêtais guère attention. Pourtant il est intéressant de voir ce qu’a dit le général Pace :

    « I believe homosexual acts between two individuals are immoral and that we should not condone immoral acts... »

    Je crois que les actes homosexuels entre deux individus sont immoraux et que l’on ne devrait pas pardonner des actes immoraux.

    Il a été très précis. Il ne parle pas d’homosexualité de façon sociologique, il ne parle pas de tendances homosexuelles de façon psychologique, il ne parle pas de « relations homosexuelles » (ce qui serait ambigu, car les « relations » peuvent être amicales), il ne s'en prend pas aux personnes homosexuelles, il parle des actes homosexuels. Et il dit que ces actes sont immoraux. Et il dit que l’on ne doit pas pardonner des actes immoraux. Car on pardonne les personnes, mais on doit condamner les actes.

    Le général Pace dit précisément la vérité.

    Et c’est parce qu’il dit précisément l’insupportable vérité que la police planétaire de la pensée, aiguillonnée par le lobby homo, a monté cette campagne contre lui.

  • Le hasard trotskiste

    Le maire d’Ile-et-Vilaine qui avait décidé, comme Jean-Jacques Aillagon, de tirer au sort son parrainage pour la présidentielle, a procédé ce matin à cette opération. Il a mis dans une urne transparente des enveloppes renfermant les noms de quinze (?) candidats menacés de ne pas avoir les 500 signatures, et en a pris une au hasard : c’est Arlette Laguiller qui a gagné le parrainage.

    Avec Aillagon, c’était Besancenot.

    Le hasard doit être trotskiste.