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  • Le Pen et la culture de mort

    Le Salon Beige reproduit des propos de Jean-Marie Le Pen, interrogé en « chat » sur l’Express.fr. Ils résument très clairement son opinion d’homme politique sur l’avortement et l’euthanasie.

    « La vie humaine est sacrée et c'est un principe de notre civilisation. C'est pourquoi il faut résoudre ces problèmes. Les lois qui ont voulu encadrer l'IVG ont échoué. L'avortement est toujours un drame individuel et collectif car nous n'avons pas assez d'enfants. Il faut essayer d'aider ces femmes. Il y a 220 000 avortements maintenant. Ce que l'Etat peut faire et doit faire c'est favoriser l'accueil de la vie chez ces femmes en détresse. L'euthanasie est aussi un problème gravissime. En 50 ans nous avons gagné 15 ans de vie supplémentaire. Bien sûr il y a une dégénérescence physique et physiologique qui accompagne la vieillesse alors évidemment l'euthanasie c'est la solution facile. Dans certain pays à partir de 70 ans on ne rembourse plus les frais médicaux. Il ne faut pas d'acharnement thérapeutique et utiliser des méthodes antidouleur mais on ne peut pas accepter l'euthanasie. »

  • L’imposture Bayrou (12 bis)

    François Bayrou disait l’autre jour vouloir créer « un grand ministère des attentes de la société française ». Apparemment, ce n’était pas le nom du ministère, mais sa description. Aujourd’hui, il lui a donné un nom : ce ministère qui serait chargé des attentes sociétales concernant les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les associations et internet (etc.), il l’appelle, « peut-être provisoirement, le ministère de la Nouvelle Société  ».

    La Nouvelle Société , c’était le slogan de Chaban-Delmas, quand il devint Premier ministre, en 1969. C’est une de ces expressions dont on a pu très vite constater qu’elle ne voulait rien dire. D’où l’idée d’en faire un ministère près de 40 ans plus tard...

  • Irak : quatre ans de désastre

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il y a quatre ans aujourd’hui, les Américains envahissaient l’Irak afin, selon leur propagande qui était un double mensonge, de renverser Saddam Hussein qui avait des liens avec Al Qaïda, et de détruire ses armes de destruction massive.

    Ils ont en effet renversé Saddam Hussein et l’ont tué après une parodie de procès, mais à défaut d’armes chimiques et nucléaires, c’est l’Irak qu’ils ont détruit, non seulement matériellement, mais surtout dans son être même, en dressant les communautés les unes contre les autres.

    Le bilan est de centaines de milliers d’Irakiens tués, de 2 millions d’exilés, de près de 2 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, tandis que les forces de la « coalition » dirigée par le Pentagone ont perdu près de 3.500 hommes.

    Selon les rapports officiels, le dernier trimestre de 2006 a enregistré le plus grand nombre d’attaques depuis l’invasion du pays.

    Cette guerre interminable, qui engendre depuis quatre ans les souffrances de tout un peuple et de ses enfants, est un crime contre l’humanité.

  • Le pacte à l’eau

    Nicolas Hulot est très triste. Voire même en colère. Il avait pourtant réussi une magnifique opération, en faisant signer solennellement, sous les plus beaux feux médiatiques, son « pacte écologique » par les candidats à la présidentielle. Ils étaient venus, ils étaient tous là. Ils avaient planché, comme à l’oral d’un examen, devant le maître, devant l’incarnation de l’écologie, supérieure à toutes les valeurs de la République, supérieure à la présidence de la République elle-même puisque tous les prétendants s’inclinaient devant l’idole.

    Ce merveilleux 31 janvier, « tous les candidats s’étaient engagés à faire de l’impératif écologique le déterminant majeur de l’action publique », rappelle-t-il, plein d’une amère nostalgie. Car désormais, dit-il, « on s’approche du premier tour et on voit bien que l’environnement n’est pas leur priorité » : Sarkozy a défini six priorités, aucune d’elles n’est écologique. Il en est de même des quatre chantiers prioritaires de François Bayrou. Et dans les 100 propositions du pacte présidentiel de Ségolène Royal, une seule est vaguement en rapport avec l’écologie.

    Bref, « l’esprit du pacte écologique a volé en éclats »...

    On aura remarqué une anomalie dans le discours de Nicolas Hulot. Ou plutôt un mensonge. Il n’est pas vrai que « tous les candidats » aient signé son pacte. Jean-Marie Le Pen ne l’a pas signé, parce qu’il ne signe pas n’importe quoi sous prétexte de se faire bien voir dans l’univers politico-médiatique, parce qu’il n’est pas d’accord avec certains points du pacte (notamment celui qui crée un nouvel impôt...), et parce que ce n’est pas digne d’un candidat à la présidentielle de passer sous les fourches caudines d’un lobby, quel qu’il soit.

    Or, on signalera à Nicolas Hulot que Jean-Marie Le Pen a consacré entièrement à l’environnement l’un de ses 13 discours thématiques, et que les questions écologiques constituent donc d’un des 13 thèmes principaux de sa campagne.

    Mais, bien sûr, comme ce n’est pas sous l’égide du maître, ça ne compte pas...

  • « Mea doctrina non est mea »

    « Ma doctrine, leur dit-il, ne vient pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. » Dans ce peu de mots sortis de la bouche de Jésus, il semble se trouver une contradiction ; car il ne dit pas : Cette doctrine n’est pas la mienne, mais il dit : « Ma doctrine ne vient pas de moi. » Si cette doctrine ne vient pas de toi, comment est-elle la tienne ? Et si elle est la tienne, comment se fait-il qu’elle ne vienne pas de toi? Tu dis pourtant l’un et l’autre : « C’est ma doctrine, elle ne vient pas de moi. » Si Jésus avait dit : Celte doctrine n’est pas la mienne, il n’y aurait aucune difficulté. Mais, mes frères, examinez d’abord la difficulté, puis attendez-en la solution raisonnée ; car celui qui ne comprend pas bien l’état de la question, est-il à même d’en bien saisir la solution ? Voici donc l’état de la question. Le Sauveur dit : « Ma doctrine ne vient pas de moi » ; ces mots : « Ma doctrine », semblent être en contradiction avec ces autres : « Ne vient pas de moi ». Rappelons-nous bien ce que l’écrivain sacré dit au commencement de son Evangile: « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. » De là sort la solution de la difficulté. Quelle est la doctrine du Père, sinon son Verbe ? Le Christ est donc la doctrine du Père, s’il est le Verbe du Père ; mais parce que le Verbe est à quelqu’un, parce qu’il est impossible qu’il ne soit à personne, il dit qu’il est lui-même sa doctrine, et que ce n’est pas la sienne parce qu’il est le Verbe du Père. Y a-t-il, en effet, quelque chose qui t’appartienne plus que toi-même ? Y a-t-il rien qui t’appartienne moins que toi-même, si tu tiens d’un autre ce que tu es ?

    (saint Augustin, commentaire sur saint Jean)

  • Sarkozy négationniste

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy réaffirme que s’il était président de la République il ne soumettrait pas au peuple français le nouveau projet de Constitution européenne.

    Son principal argument est que le nouveau texte reprendrait seulement la première partie de l’ancien, à savoir « le paquet institutionnel qui n’est contesté par personne ».

    Or c’est d’abord à cause de ce « paquet institutionnel », qui transforme l’Union européenne en super-Etat supranational, que Jean-Marie Le Pen et le Front national, et quelques autres, ont appelé à voter non.

    Et c’est bien la perte de contrôle de la politique nationale, y compris économique et sociale, que 55% des citoyens ont contestée et refusée.

    Les Français doivent savoir que pour dire non au nouveau texte européiste et antinational qu’on nous prépare, ils doivent déjà impérativement dire non à Sarkozy lors du scrutin présidentiel.

  • Ethic met à nu un projet de Marie-Ségolène

    L’organisation patronale Ethic juge « anti-économique et anti-entrepreneurial » (et anti-social) le projet de Ségolène Royal de multiplier les « emplois tremplins » pour les jeunes, financés par les régions : « Il est extrêmement malsain qu’une entreprise recrute quelqu’un sans avoir les moyens de ce recrutement », car la bonne gestion d’une entreprise passe « obligatoirement par sa capacité de financer la masse salariale ». Cette mesure serait « en contradiction avec la réduction de la dette », et représenterait « un effet d’aubaine certain qu’il serait malhonnête d’accepter, surtout si l’on sait que l’on peut se séparer de ce jeune salarié au bout de six mois ». Cette proposition « révèle l’incompréhension du fonctionnement des entreprises », car « on ne crée pas de l’emploi avec des trucs mais avec de la croissance, du profit, de l’investissement ».

  • VIe République

    Les thèmes du Front national sont un vivier inépuisable pour les candidats en quête d’inspiration. Voici que Bayrou, et désormais Marie-Ségolène, nous annoncent qu’ils créeront la VIe République s’ils sont élus. Il y a au moins dix ans que Le Pen a lancé cette idée. Aujourd’hui, il préfère dire concrètement ce qu’il veut faire plutôt qu’évoquer une réforme institutionnelle. On constate que ni Bayrou ni Marie-Ségolène ne mettent un véritable contenu dans leur VIe République. C’est un simple slogan de campagne, une étiquette de plus, et de la part de la candidate socialiste c’est pour faire plaisir aux amis d’Arnaud Montebourg.

  • L’imposture Bayrou (12)

    En visite au Salon de l’étudiant, François Bayrou a souhaité « un grand ministère des attentes de la société française ». Sic. Au sein de ce ministère, a-t-il précisé, on « pourrait avoir un département pour la jeunesse et les sports, un département pour les personnes âgées, un pour les associations, un pour internet »...  Car il faut « un ministère qui assume cette prospective dont on a besoin, cette réflexion à long terme ». En réponse à une question, il a estimé que la question de l’immigration aussi pourrait être rattachée à ce ministère.

    Et tout le reste, bien entendu, puisque dans tous les domaines on a besoin de prospective et de réflexion à long terme.

    Le problème est que le gouvernement s’appelle l’exécutif, il est là pour gouverner, pour exécuter des lois, et non pour faire de la « prospective ». On a certes besoin de réfléchir à long terme, mais ce n’est pas le rôle du gouvernement en tant que tel. Bayrou confond tout sur le plan institutionnel, comme il confond tout dans son ministère des « attentes ».

    Et en attendant qu’on ait défini les attentes, on fait quoi ?

  • Sarkozy pour quoi faire ?

    Dans son discours de La Trinité-sur -Mer, Jean-Marie Le Pen a posé, à propos du ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale proposé par Sarkozy, les questions qui résument tout :

    « Que veut-il en faire exactement ? Est-ce pour donner le droit de vote aux immigrés, comme il l’a proposé en octobre 2005 ? Est-ce pour promouvoir une immigration choisie, qui signifie encore plus d’immigrés, comme il l’a proposé en décembre 2005 ? Est-ce pour régulariser les clandestins, comme il l’a fait durant l’été 2006 ? Est-ce pour créer un droit au logement opposable, qui profitera essentiellement aux immigrés, comme il l’a proposé à la fin de l’année dernière ? Ou est-ce encore pour mettre en œuvre la préférence étrangère rebaptisée discrimination positive, qu’il ne cesse d’appeler de ses vœux ? Est-ce enfin pour favoriser la construction de mosquées et la formation d’imams, comme il le souhaite depuis qu’il a mis en place le Conseil français du culte musulman ? »