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Ségolène et la démocratie

« Ça ne me regarde pas », a répondu hier Ségolène Royal, sur Radio J, quand on lui demandait de commenter le risque que Jean-Marie Le Pen n’obtienne pas les 500 parrainages.

« Cela regarde pourtant la démocratie, commente le Front national, que l’un des deux candidats du second tour de la précédente élection présidentielle risque de ne pas pouvoir se présenter en raison d’une formalité administrative qui ne devrait pas le concerner. » Mais ça ne regarde pas Mme Royal. Les procédés de république bananière pour éliminer un concurrent, ça ne la regarde pas.

Elle ose ajouter : « L’enjeu n’est pas dans une logique d’arrangements ou de techniques électorales », mais de « faire en sorte que tous les Français se sentent partie prenante de la nation, que la crédibilité de l’action politique soit à nouveau installée pour des catégories qui se sentent abandonnées ».

Le Front national fait remarquer que « la seule solution pour restaurer la crédibilité de l’action politique est que toutes les opinions puissent s’exprimer, que tous les candidats sérieux puissent se mesurer loyalement devant les électeurs, et que toutes les formations soient représentées dans les instances représentatives », et que « cela s’appelle la démocratie ». On peut ajouter que la « logique d’arrangements ou de techniques électorales », c’est précisément ce que prône Ségolène Royal.

Comme le conclut le communiqué du Front national, « on n’ose penser que Ségolène Royal ait voulu dire que la démocratie, ça ne la regarde pas ».

Commentaires

  • Sa plume et plus proche conseillère étant une trotskyste de la première heure, auteur de plusieurs articles dans "Rouge", le torchon de l'extrême gauche française.

    La République Populaire Socialiste de France est en marche avec tronche de craie.

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