Benedícam Dóminum, qui tríbuit mihi intelléctum : providébam Deum in conspéctu meo semper : quóniam a dextris est mihi, ne commóvear.
Je bénirai le Seigneur qui m’a donné l’intelligence : je prenais soin d’avoir toujours le Seigneur devant mes yeux : car il est à ma droite, pour que je ne sois pas ébranlé.
La mélodie de l’antienne d’offertoire de ce dimanche, sur un verset et demi du psaume 15 (versets 7a et 8), est construite, après l’intonation typique du premier mode, sur trois motifs variés qui lui donnent son unité, avant un dernier motif sur mihi qui sera celui de la fin. On remarque bien sûr l’insistance avec laquelle nous sommes certains de pourvoir rester fermes et immobiles, toujours, jusque dans l’éternité, si nous avons toujours le Seigneur sous les yeux.
Par la Schola Cantorum de l’abbaye d’Achel (Pays-Bas) en 1972 :