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  • Au fait c’était samedi et dimanche dernier…

    C’était le lancement de la fête de Hanoukka. Avec allumage, par le grand rabbin de France, d’un chandelier géant à 7 branches sur le champ de Mars à Paris. Et de quatre autres rien qu’en Seine-et-Marne en des lieux publics, selon Le Parisien. A Pontault-Combault c’était comme d’habitude dans le jardin de l’hôtel de ville. (Tandis qu’à Paris le maire a interdit la crèche de Noël sur le parvis de l’Hôtel de Ville dès qu’il est entré en fonctions.)

    Vous avez entendu crier les farouches gardiens de la laïcité ?

    Car l’érection de symboles religieux est interdit sur les lieux publics, dit la loi de 1905. Article 28 : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions. »

    Il n’y a pas eu la moindre remarque. Nulle part. Même pas à Riposte laïque…

    Ah oui, c’est vrai, dans la loi de 1905, quand on lit « religieux », il faut comprendre « catholique »…

  • Le Collectif des maires pour l’enfance va lancer un appel

    Le Collectif des maires pour l’enfance, dont la pétition a recueilli la signature de plus de 18.000 maires et adjoints, a recensé jusqu’ici 416 communes « dans lesquelles aucun élu n'est disposé à célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe ». Il annonce qu’il va lancer un appel à François Hollande, samedi midi, depuis le Trocadéro, « pour qu'il retire le projet de loi et organise en urgence des Etats généraux de la Famille ».

    (Information 20 minutes)

  • « Préparons les planches et les clous »

    L’Agrif a décidé de porter plainte pour provocation directe au meurtre complaisamment relayée par l’association ACT-UP contre les opposants au « mariage » homosexuel.

    Il s’agit de cette affiche (cliquer dessus pour l'agrandir) :

    homophobes-2985b.jpg

     

  • Une catastrophe chez les européistes

    Le 2 décembre, Jean Quatremer annonçait triomphalement que les 27, lors de leur sommet de ce mois, allaient enclencher le processus permettant à la zone euro de devenir en 2018 une vraie fédération, sorte de « croisement entre les États-Unis et la République fédérale allemande », et il rendait compte du document ad hoc de la Commission européenne (que j’avais évoqué le 29 novembre).

    Et aujourd’hui, jour où commence le sommet, patatras. Jean Quatremer doit constater que le projet a été purement et simplement enterré.

    Le contraste entre l’enthousiasme débridé du premier papier et la sourde amertume du second est assez amusant.

    Cela dit on ne s’en réjouira pas outre mesure. Car les manœuvres conduisant à une fédération, c’est-à-dire en fait à un super-Etat totalitaire (qui est déjà partiellement en place) vont évidemment continuer.

  • Egypte : le projet de Constitution vu par un évêque

    Le projet de Constitution égyptienne vu par Mgr Botros Fahim Awad Hanna, évêque auxiliaire d’Alexandrie de l’Eglise copte catholique :

    « L’article 2 ne pose aucun problème. Tous ici acceptent le critère juridique qui reconnaît les principes de la charia comme source fondamentale de la législation*. L’article 3, qui est nouveau, garantit aux chrétiens et aux juifs l’usage de leurs propres principes canoniques pour régler les questions personnelles et religieuses de leurs communautés respectives. Cela peut paraître une garantie d’autonomie. Mais en réalité, il n’est laissé aucune place à la liberté religieuse pas plus que la possibilité de choisir librement sa religion. L’article 4 attribue la faculté d’interpréter la loi à l’Université sunnite d’Al Azhar et non plus à la Cour Suprême. Pour l’heure, Al Azhar est dominée par les positions modérées mais qui peut dire comment les choses évolueront à l’avenir ? L’article 44 jette les bases constitutionnelles d’une possible loi sur le blasphème, mesure qui cause nombre de dommages dans d’autres pays à majorité islamique. Certains articles reconnaissent un rôle aux groupes sociaux en matière de sauvegarde de l’éthique et de la morale publique. Ces disposition pourraient être utilisées pour instituer des corps de police chargés de poursuivre les comportements individuels incohérents avec les préceptes religieux. Enfin, l’article 219 affirme clairement que l’interprétation de la charia doit être en accord avec la jurisprudence élaborée au cours des premiers siècles de l’islam. Est ainsi reconnue la possibilité de l’intervention des écoles d’interprétation en conflit entre elles, avec une préférence implicite pour celles qui sont les plus suivies par les salafistes. »

    (Fides)

    * On ne doit pas être choqué par ce genre d'affirmation. C'est un des impératifs de la dhimmitude.

     

  • Les frères musulmans ciblent les coptes

    Deux hauts responsables des Frères musulmans, hier Mahmud Beltagui, et trois jours auparavant le guide suprême Khairat al-Shater, ont affirmé que 60% des manifestants anti-Morsi appartiennent à l’Eglise copte. Ce qui est proprement absurde, mais pas sans signification, hélas.

  • Syrie : la Vallée des chrétiens sous le feu des jihadistes

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    Environ 150.000 chrétiens vivent dans la terreur dans plus de 40 villages situés dans ce qu’il est convenu d’appeler « Vallée des chrétiens », dans l’ouest de la Syrie. La vallée - Wadi al Nasara – citadelle historique des chrétiens syriens, en majorité grecs orthodoxes, a accueilli ces derniers mois des milliers d’évacués provenant de Homs et d’autres villes et provinces. Aujourd’hui, les chrétiens se retrouvent sous le feu des milices islamistes qui se sont établies... dans le « Crac des Chevaliers ». Les milices tirent au mortier sans répit sur les villages situés en dessous. Dans la zone, l’armée régulière syrienne a en effet érigé des barricades qui constituent l’objectif des miliciens. Dans le cadre de cette épreuve de force, les civils chrétiens constituent des « victimes collatérales » qui sont frappées sans aucune retenue. Ces jours derniers, une pluie de feu s’est abattue sur le village d’Howache, détruisant de nombreuses maisons et provoquant la mort de trois jeunes chrétiens.

    (Fides)

  • Jesus goes to Bollywood

    Le premier film sur Jésus en hindi et dans le style de Bollywood va sortir en Inde. C’est une fresque kitch de six heures qui sera diffusée comme une série à la télévision.

    On pouvait craindre le pire. Mais ce pourrait bien être le meilleur : une série qui dise la vérité sur le Christ en utilisant l’imagerie et les poncifs « bollywoodiens » qui plaisent tellement aux Indiens.

    Car le film est réalisé par le P. Geo George, un missionnaire de la société du Verbe divin, et le texte de la bande annonce est en lui-même une catéchèse précise sur l’incarnation. Il est clair qu’un tel film peut avoir un énorme impact missionnaire, d’autant que la plupart des quelque 200 acteurs sont des Indiens comme tout le monde, des non professionnels, et à 80% non chrétiens (dont l’acteur qui joue le Christ et qui est hindou).

  • Toujours les graffiti du « Prix à payer »

    L’ambassade d’Israël près le Saint-Siège « exprime sa plus ferme condamnation des actes de vandalisme qui ont violé le monastère de la Croix, dans la vallée de la Croix, le 11 décembre, à Jérusalem », ajoutant : « Nous déplorons ce type de comportement qui est en opposition totale avec les valeurs et les traditions d’Israël ».

    L’ambassade diffuse la déclaration du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou qui se dit « révulsé » devant les « actes violents » qui ont eu lieu dans la nuit du 11 au 12 décembre, à Jérusalem, et à Choukba près de Ramallah.

    « Les valeurs juives, dans lesquelles nous avons été élevés et que nous enseignons à nos enfants pour qu’ils les suivent, rejettent totalement ce type de comportement », dit le Premier ministre. (Une phrase qui paraît répondre à ce que disaient les évêques de Terre Sainte lors d’une précédente profanation : « l’Assemblée des Ordinaires demande à ce que le système éducatif change radicalement, sans quoi les mêmes causes produiront les mêmes effets ».)

    Benjamin Netanyahou affirme encore que « la liberté de culte pour toutes les religions sera sauvegardée en Israël », et assure que les personnes « méprisables » qui ont commis « ce crime » seront déférées devant la justice.

    Des réactions que l’on accueille avec satisfaction mais qui paraissent quand même un peu excessives, car il ne s’agit que de quelques graffiti, sur le mur d’un monastère orthodoxe (pour la septième fois), la porte d’un cimetière arménien, et en un endroit non précisé. Des graffiti qui certes insultent le Christ et les chrétiens, mais on a l’impression que la vive réaction des autorités cherche à masquer le fait que la police israélienne n’a encore jamais interpellé le moindre suspect, ni établi si peu que ce soit qui sont les colons fanatiques qui signent toujours « le prix à payer ».

  • La profanation occultée

    On a appris hier par un communiqué du diocèse de Lyon la profanation de l’église Saint-Rambert. Mais il faut lire le communiqué pour savoir qu’il s’agit d’une profanation. Car le titre est : « Célébration pénitentielle à Saint-Rambert ». Et lorsqu’on lit un tel titre, on pense d’abord à une de ces célébrations pénitentielles qui ont illégitimement remplacé la confession, et qui aurait lieu à Saint-Rambert sans doute pour préparer à Noël.

    Mais il ne s’agit pas de cela. Il s’agit d’une veillée de prière suivie d’une messe de réparation, suite à la profanation de l’église et du tabernacle, donc du Saint Sacrement.

    Profanation qui a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 novembre, mais qui a donc été occultée jusqu’au 12 décembre, et qui est restée occulte dans le titre du communiqué (que personne ne lira s’il n’est pas intéressé par une célébration pénitentielle).

    Il se trouve que les profanations d’églises se multiplient, comme je le soulignais dans mon dernier article de La Griffe. Plus elles se multiplient, plus les autorités catholiques minimisent ou occultent les faits. Comme en témoigne aussi l’ahurissant article de La Croix qu’évoque Perepiscopus.

    C’est pourquoi la réaction de Mgr Ravel à la profanation de Toulon méritait d’être remarquée.