Et deuxième dimanche de la Passion. Le double dimanche du grand paradoxe : le triomphe royal du Christ, avec la procession des Rameaux qui acclame le roi d’Israël, et sa mort sur la Croix, avec le chant de la Passion selon saint Matthieu, pendant la messe, et les antiennes de désolation, particulièrement l’introït et le trait qui reprennent le psaume 21, le psaume de la crucifixion. Tandis qu’à la communion nous buvons nous aussi ce calice qui ne peut passer sans qu’on le boive.
Mais, si le vendredi saint est déjà présent, Pâques l’est aussi, au cœur même de cette messe : par l’épître, où saint Paul proclame la divinité et la royauté universelle de Celui qui s’est abaissé jusqu’à la mort de la croix, par la fin du psaume 21, qui laisse transparaître une justice rétablie pour l’éternité, et dans l’admirable préface de la sainte croix : la vie resurgit de l’arbre où la mort était née.
Commentaires
Aux rameaux nous apportons des branches d'arbres vert, avec des feuilles, bien vivants, et pourtant on nous annonce la mort du Christ (mais aussi sa résurrection ), le bois de la Croix est "mort", mais il est vivant tel est le paradoxe à mon sens.UDP