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Le blog d'Yves Daoudal - Page 874

  • "Un nouveau revers pour Donald Trump"

    C’est bien sûr ce que la presse souligne. En fait il s’agit d’une misérable petite provocation immorale d’une juge fédérale de Pennsylvanie. Wendy Beetlestone a pris une injonction de suspension temporaire du décret de Donald Trump qui annulait la disposition de l’Obamacare obligeant les employeurs à prendre en charge des moyens de contraception dans la couverture santé de leurs salariés.

    Il est évident que le gouvernement va faire appel de ce jugement. Mais, en attendant, le décret est suspendu sur tout le territoire des Etats-Unis, et les employeurs sont donc théoriquement de nouveau obligés de garantir les contraceptifs.

    Donald Trump a déjà nommé près de 60 nouveaux juges fédéraux. Mais Wendy Beetlestone a été nommée au district est de Pennsylvanie par Obama en 2014…

  • Des musulmans contre la mosquée…

    Dans le contexte de réislamisation ottomane de la Turquie il avait été décidé de transformer la magnifique église Saint Sophie de Trabzon en mosquée (cette église du XIIIe siècle avait déjà été transformée en mosquée au XVIe siècle, puis en musée en 1964).

    Ce qui fut fait en 2013.

    Le résultat : chute brutale du nombre de touristes, puisqu’on ne pouvait plus y entrer et que de toute façon les fresques et mosaïques avaient été recouvertes.

    D’où la colère des commerçants. Musulmans, puisque la ville, Trébizonde, ancienne capitale du Pont, qui était à majorité chrétienne, est entièrement musulmane depuis le génocide. Et les commerçants ont tellement manifesté et protesté que les autorités locales ont décidé la réouverture de la « mosquée » aux touristes. Les mosaïques vont redevenir visibles, et les fresques (du moins celles qui n’ont pas été entièrement détruites) seront restaurées. Tout en restant officiellement mosquée, l’église va redevenir musée…

  • Sinistre crèche

    La crèche de Noël du Vatican est sinistre, à l’image de l’occupant des lieux. Ainsi l’a voulue François : une crèche napolitaine qui mette en scène les œuvres de miséricorde. Il y a donc un cadavre qu’on met au tombeau, un homme nu qu’il faut vêtir, un homme blessé qu’il faut soigner… Tout est dispersé, tout est vide, il n’y a aucune âme. Telle est la miséricorde officielle de ce temps. De la froideur d’une idéologie sans incarnation.

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  • Saint Eusèbe de Verceil

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  • Trafic de fœtus, suite

    Lu sur Gènéthique :

    Mises en cause dans les vidéos du Center for medical progress, qui dénonçaient lors de l’été 2015 le trafic d’organes de fœtus avortés réalisé par le Planning familial américain, deux sociétés californiennes ont fait l’objet d’une enquête et viennent d’être condamnées par le comté d’Orange. DV Biologics et DaVinci Biosciences, clientes du Planned Parenthood, ont illégalement vendu des tissus et organes de fœtus avortés, triplant leur chiffre d’affaires entre 2009 et 2011.

    Les deux entreprises ont entre 60 et 120 jours pour cesser toute activité sur le sol californien et reconnaître leur responsabilité pénale dans la vente illégale de tissus et cellules de fœtus. Elles devront verser 7,8 millions de dollars en échange de l’abandon des poursuites à leur encontre. Cette somme représente les profits réalisés sur leurs activités illégales.

    David Daleiden, à l’initiative de l’enquête du Center for medical progress, s’est félicité de ce dénouement. Il appelle désormais le procureur à enquêter sur le rôle du Planning familial américain dans l’opération.

    D'autre part, le ministère américain de la Justice a ouvert une enquête sur les profits réalisés par le Planning familial par les ventes d'organes.

  • Euthanasie à l’italienne

    Les sénateurs italiens ont adopté (définitivement) par 180 voix contre 71 la loi sur le « testament biologique ». C’est une sorte de loi Leonetti aggravée. On y trouve la « sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience, jusqu’au moment du décès », et l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation, qui peut être non seulement décidé par les médecins mais demandé par « toute personne majeure en fin de vie ».

  • A Bruxelles

    Le premier jour du Conseil européen s’est terminé par un dîner où l’on devait parler de l’affaire de la répartition des « migrants ». La discussion a été « houleuse », nous dit-on, et n’a pu déboucher sur aucun consensus, si bien que, contrairement à l’habitude, il n’a pas été suivi d’une conférence de presse commune de Jean-Claude Juncker et Donald Tusk.

    En début de journée, les Premiers ministres du groupe de Visegrád avaient annoncé qu’ils allaient donner 35 milliards d’euros pour soutenir le programme italien de réduction de la migration depuis la Libye vers l’Europe, soulignant que cela reflétait leur volonté de régler le problème en s’attaquant à ses causes, et non en continuant d’accueillir des migrants et de les répartir à marche forcée. Une « source » de la Commission européenne a dit que c’était un engagement important mais que ça ne changeait rien à la nécessité des quotas…

    C’était le premier sommet du nouveau Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. La Commission européenne a prévenu que si le Parlement polonais adoptait, la semaine prochaine, deux lois de réforme de la justice, elle déclencherait la procédure de l’article 7. Interrogé à ce sujet, Morawiecki a répondu : « Si un processus commence et, d'après ce que je comprends, la décision a déjà été prise que la Commission européenne a l’intention de le commencer mercredi prochain, alors elle sera probablement déclenchée. » Mais il n’est pas question de renoncer à ces lois qui réforment enfin une organisation datant du communisme. « L'Europe doit être une Europe d'Etats souverains qui doivent avoir le droit de réformer leur système judiciaire. »

    Morawiecki sait pertinemment (et la Commission aussi) que cette procédure n’a aucune chance d’aboutir, puisque (au moins) la Hongrie y mettra son veto. C’est de la gesticulation.

    En revanche il a déclaré que la Pologne respectera le verdict de la Cour de Justice de l’UE concernant l’abattage d’arbres dans la forêt de Białowieża. (Une fois que c’est fait…)

    Sur la question des quotas de migrants, il s’est déclaré « heureux que le chef du Conseil de l’UE parle désormais de la même voix que le gouvernement polonais ».

    Ce qui a évidemment déclenché une réponse acerbe (ce qui se comprend politiquement), mais aussi calomnieuse (ce qui est lamentable), de Donald Tusk : « Je n'irai jamais du côté de ceux qui parlent d'autres personnes avec mépris ou irrespect », faisant allusion à des déclarations sur les « réfugiés » qui peuvent être des terroristes ou propager des maladies. Comme si on n’en avait pas de multiples preuves…

  • Droits de l’homo

    La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné l’Italie, hier, pour « son incapacité à instaurer le mariage homosexuel », selon Euractiv, ce qui « ternit encore plus l’image du pays à ce sujet »…

    La CEDH a jugé que le refus de l’Italie de permettre aux couples de même sexe « mariés » à l’étranger d’enregistrer leur union les prive de protection juridique et viole leurs droits à avoir une famille. Sic. L’Italie devra verser 5.000 euros de compensation à chaque plaignant, à savoir six « couples ».

    En bref, la Cour européenne des droits de l’homo reconnaît que l’Italie a le droit de ne pas reconnaître le « mariage » entre personnes de même sexe mais doit reconnaître ces « mariages » s’ils ont été accomplis à l’étranger…

    Il y a depuis 2016 une « union civile » qui permet aux paires d’invertis d’avoir les mêmes droits que les couples mariés, mais ces militants provocateurs veulent absolument qu’on leur reconnaisse le « mariage ». Certains plaignants avaient conclu cette « union civile », qui ne les prive pas de protection juridique bla-bla-bla. Mais la CEDH juge qu’ils ont subi un traitement injuste jusqu’en 2016…

  • Sicut mater consolatur

    ℟. Sicut mater consolátur fílios suos, ita consolabor vos, dicit Dóminus: et de Jerúsalem civitáte quam elégi, véniet vobis auxílium:
    * Et videbitis et gaudébit cor vestrum.
    ℣. Dabo in Sion salútem, et in Jerúsalem glóriam meam.
    ℟. Et videbitis et gaudébit cor vestrum.

    Comme une mère console ses enfants, ainsi je vous consolerai, dit le Seigneur ; et de Jérusalem, la cité que j’ai choisie, viendra pour vous le secours ; et vous verrez, et votre cœur se réjouira.

    Répons des matines. Le texte du répons vient d’Isaïe 66,13-14. Mais dans une version qui est plus proche de la Septante que de la Vulgate, tout en n’étant pas exactement celle de la Septante, et ajoutant « veniet vobis auxilium » qui ne se trouve nulle part. Le verset est une citation d’Isaïe 46,13, avec Jerusalem à la place de Israel.

    Dans les anciens manuscrits, le verset n’est généralement pas celui-là, mais celui-ci :

    ℣. Deus a Libano veniet, et Sanctus de monte umbroso et condenso.

    Dieu viendra du Liban, et le Saint de la montagne ombreuse et compacte.

    Ce verset, qu’on retrouve en divers autres endroits de la liturgie, est une version très particulière d’Habacuc 3,3, qui ne se trouve telle quelle que dans le commentaire du Cantique des cantiques de… saint Grégoire le Grand.* Si l’on cherche des preuves que ce pape eut une part personnelle dans l’élaboration e la liturgie « grégorienne », il me semble qu’on en a là une belle.

    * La version la plus proche se trouve ensuite dans le bréviaire mozarabe. Avec Dominus à la place de Deus, et opaco à la place de condenso.

  • La mort dans la douleur ?

    Lu sur Gènétique :

    L’idée que la mort est douloureuse et l’agonie mal prise en charge en soins palliatifs est assez répandue. Mais une telle mort « est extrêmement rare » affirment trois chercheurs australiens dans un article de The Conversation. Et même, les symptômes douloureux, la fatigue, l’insomnie, les problèmes respiratoires s’améliorent à mesure que les patients se rapprochent de la mort : plus de 85 % des patients en soins palliatifs ne présentent aucun symptôme grave au moment de leur décès.

    Ils s’appuient pour cela sur les données de l’Australian Palliative care outcomes collaboration (250.000 patients sur les 10 dernières années) qui démontrent une amélioration de la prise en charge de la douleur en soins palliatifs grâce à des évaluations plus approfondies des besoins des patients, des médicaments plus efficaces et une multidisciplinarité des soins.

    Le symptôme le plus fréquent en fin de vie est la fatigue, et non la douleur. En outre, si près de 8% des patients ont signalé une douleur intense au début de leur prise en charge en soins palliatifs, seuls 2,5% l’ont rapporté au cours des derniers jours. Ces chiffres laissent entendre que pour un petit nombre de patients, les médicaments existants ou d’autres soins ne soulagent pas leur douleur. Il faut aussi prendre en compte que certains refusent d’être soulagés pour des raisons familiales, personnelles ou religieuses.

    Le problème qui demeure est l’accessibilité à ces soins en fin de vie.