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Visegrád

Les chefs de gouvernement du Groupe de Visegrád (Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie) se sont réunis hier à Budapest.

Ils ont réitéré leur position sur l’UE qui doit être une « alliance de nations libres » (Orbán), un « groupe d’Etats souverains et nationaux » (Morawiecki) et non une fédération de plus en plus centralisée.

Ils ont redit qu’ils n’acceptaient aucun quota de « migrants ».

Ils ont souligné que la Pologne avait le droit de faire des réformes et que l’UE n’avait pas à interférer : « Les institutions de l’UE doivent traiter tous les Etats membres de manière égale et agir strictement dans le cadre de leurs compétences respectives fondées sur le traité. Le droit des Etats membres de mener des réformes internes dans le cadre de leurs compétences doit être respecté. » (Autrement dit l’agitation contre la Pologne n’a aucune chance d’aboutir.)

Ils demandent que les décisions soient prises à l’unanimité sur les questions d’intérêt national stratégique, et que tous les Etats membres puissent demander un vote à l’unanimité.

Ils rejettent l’invention du nouveau système du « Spitzenkandidat » faisant que le premier candidat du parti remportant les européennes devienne automatiquement président de la Commission européenne, car ce n’est pas conforme aux traités et compromet l’équilibre entre les institutions et entre les Etats membres. De même, ils rejettent l’idée macronienne de listes transnationales et considèrent qu’au lieu d’utiliser ainsi les sièges laissés vacants par le Royaume-Uni il faut réduire le nombre de sièges au Parlement européen.

Le communiqué est ici.

Un beau quatuor...

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