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Le blog d'Yves Daoudal - Page 760

  • La fête des morts ?

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    Selon le site Aleteia, qui est devenu une sorte de référence pour l’internaute catholique moyen, le 2 novembre serait le jour de la fête des morts.

    Tel est le titre du premier article de ce jour, sous la rubrique « Spiritualité » :

    Vidéo : pourquoi fêter les morts le 2 novembre ?

    Texte (ponctuation respectée) :

    L'idée de se souvenir de tous les morts le même jour, remonte au 9ème siècle.

    La fête des morts tombe le 2 novembre le lendemain, de la fête de « tous les saints » Les deux célébrations parlent du mystère de la mort et de l’espoir dans la vie éternelle.

    Bref c’est une sorte de doublon. Les deux fêtes parlent de la même chose, et certes les saints eux aussi sont morts…

    Difficile d’aller plus loin dans la confusion. Une confusion qui était tout simplement impossible avec la liturgie traditionnelle, le 1er novembre déroulant les fastes, les ors et les lumières des plus grandes solennités, le 2 novembre jour de deuil en ornements noirs rappelant qu’il y aura un terrible jour du jugement et demandant humblement à Dieu de pardonner aux morts leurs péchés…

    On nous annonce une vidéo.

    Et la vidéo dit ceci :

    « L’Eglise invite le 2 novembre à prier pour les défunts, surtout pour les âmes du purgatoire et ceux dont personne ne se souvient. Ce jour-là il est possible d’obtenir l’indulgence plénière pour un défunt. »

    Manifestement ce n’est pas du même rédacteur…

    Mais pour qui ne regarde pas la vidéo, le 2 novembre est la fête des morts, et c’est Aleteia qui le dit donc c’est vrai…

     

    P.S. Il est possible que "l'idée" date du IXe siècle, mais ce qui est sûr est que la liturgie de ce jour a été institué dans les monastères de Cluny en 998. (On peut se demander si pour le rédacteur d'Aleteia 998 ce n'est pas le 9e siècle, puisque la date commence par un 9...).

  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

    Troisième répons des matines, par le chœur du séminaire de la FSSP aux Etats-Unis (CD Requiem) :


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    Domine, quando veneris judicare terram, ubi me abscondam a vultu irae tuae ?
    Quia peccavi nimis in vita mea.

    Commissa mea pavesco, et ante te erubesco : dum veneris judicare, noli me condemnare.
    Quia peccavi nimis in vita mea.

    Requiem aeternam dona eis Domine, et lux perpetua luceat eis.
    Quia peccavi nimis in vita mea.

    Seigneur, quand vous serez venu pour juger la terre, où me cacherai-je pour fuir le regard de votre courroux ? Puisque j’ai tant péché dans ma vie. Les fautes que j’ai commises m’épouvantent, et je suis devant vous couvert de confusion : ne me condamnez pas quand vous serez venu pour le jugement. Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière perpétuelle brille sur eux.

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  • Toussaint

    C'est fête aujourd'hui pour nous, et la solennité de ce jour compte parmi les plus grandes solennités. Que dis-je ? De quel apôtre, de quel martyr, de quel saint est-ce la fête ? Ce n'est pas la fête d'un saint en particulier, mais la fête de tous les saints, car personne de nous n'ignore que cette fête est appelée, et est, en effet, la fête de tous les saints, oui, de tous, non seulement des saints du ciel, mais encore de ceux de la terre. En effet, il y a les saints du ciel et les saints de la terre, et même parmi ces derniers, les uns sont encore sur la terre, tandis que les autres se trouvent déjà dans le ciel. On fait donc en commun la fête de tous ces saints-là, mais ne la fait-on pas tout à fait de la même manière. Après tout, il ne faut pas s'en étonner, puisque la sainteté des uns n'est pas celle des autres, et qu'il y a une différence quelquefois même très grande entre un saint et un saint. Non seulement parce que l'un est plus saint que l'autre, — cette différence se rapporte plutôt à la quantité qu'à la qualité—, mais sans nous arrêter au plus et au moins, il est certain que les saints sont appelés saints et cela avec vérité, les uns dans un sens et les autres dans un autre. Ainsi, on pourrait peut-être assigner entre les anges et les hommes une différence de sainteté, à laquelle correspondrait une pareille différence de solennité dans la fête. En effet, il ne semble pas qu'on puisse honorer comme des athlètes triomphants ceux qui n'ont jamais combattu, et pourtant, pour mériter un culte différent, ils n'en sont pas moins dignes des plus grands hommages, puisqu'ils sont vos amis, ô mon Dieu, et qu'ils ont toujours été attachés à votre volonté avec autant de félicité que de facilité. Après tout, peut-être pourrait-on croire qu'ils ne sont point sans avoir soutenu des combats aussi, quand ils ont résisté à ceux d'entre eux qui ont péché, et que, au lieu de se ranger du parti des impies, chacun d'eux s'est écrié : « Pour moi, il m'est bon de rester attaché à Dieu » [psaume 72]. Ce qu'il faut célébrer en eux, c'est donc la grâce qui les a prévenus des douceurs de la bénédiction ; ce qu'il faut honorer, c'est la bonté de Dieu qui les a, je ne dis point, amenés à la pénitence, mais détournés de tout ce qui doit amener la pénitence, qui les a, non point arrachés à la tentation, mais préservés de la tentation.

    Dans les hommes, il y a un autre genre de sainteté qui mérite des honneurs à part ; c'est la sainteté de ceux qui sont venus en passant par de grandes afflictions et « qui ont lavé et blanchi leurs robes dans le sang de l'Agneau » (Ap 7,14) qui triomphent enfin après bien des luttes et reçoivent la couronne de la victoire dans les cieux, parce qu'ils ont combattu les légitimes combats.

    Y a-t-il encore une troisième sorte de saints ? Oui, mais ils sont cachés. Ce sont ceux qui militent encore, qui combattent toujours, qui courent dans la carrière et n'ont point encore obtenu le prix. Peut-être semblera-t-il que je m'avance beaucoup en leur donnant le nom de saints, mais j'ai pour moi le mot de l'un d'eux qui n'a pas craint de dire à Dieu : « Gardez mon âme, Seigneur, parce que je suis saint » (Ps 75,2). L'Apôtre, à qui Dieu avait révélé ses secrets, a dit aussi en termes non moins clairs : « Nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu'il a appelés selon son décret pour être saints » (Rm 8,28).

    Voilà donc comment le mot saint se trouve différemment employé, et désigne tantôt ceux qui sont consommés dans la sainteté, tantôt ceux qui ne sont encore que prédestinés à la sainteté. Mais cette dernière sainteté est cachée en Dieu, elle est close pour nous, aussi est-ce d'une manière cachée que nous l'honorons. En effet, « l'homme ne sait pas s'il est digne d'amour ou de haine, mais tout est réservé pour l'avenir » (Ec 9,1). Que la fête de ces saints se passe donc dans le cœur de Dieu, puisque Dieu sait qui sont ceux qui lui appartiennent et qu'il a choisis dès le principe ; qu'elle se passe aussi parmi ces esprits qui tiennent lieu de serviteurs et ministres et qui sont envoyés pour exercer leur ministère en faveur de ceux qui doivent être les héritiers du salut » (Hb 1,14). Quant à nous, il nous est défendu de louer un homme tant qu'il vit. Comment, en effet, pourrions-nous le louer sans crainte de nous tromper, quand il est manifeste que la vie même n'est pas sûre ? Le héraut céleste nous crie que « nul n'est couronné qu'il n'ait combattu selon la loi des combats » (2Tm 2,5). Or, entendez de la bouche même du législateur quelle est cette loi des combats. « Celui-là sera sauvé qui persévérera jusqu'à la fin » (Mt,22 et 24,13). On ne sait point quel est celui qui persévérera, on ne sait quel est celui qui combattra selon la loi des combats, on ne sait donc pas non plus quel est celui qui devra recevoir la couronne. On doit louer la vertu de ceux dont la victoire est maintenant assurée, voilà ceux qu'il faut exalter dans nos chants de fêtes, et dont on peut, en tonte sécurité, saluer les couronnes avec des transports de joie.

    Saint Bernard, début du cinquième sermon pour la fête de la Toussaint.

  • Du plomb dans l’aile

    Le gouvernement autrichien annonce qu’il ne signera pas le pacte des Nations Unies sur la migration à cause de « l'importance de défendre la souveraineté nationale de l'Autriche », citation du chancelier Kurz. Ainsi « l'Autriche pourra continuer à élaborer ses propres lois sur toutes les questions de migration ».

    Ce n’est pas une surprise, car le gouvernement autrichien avait déjà souligné que le texte était en contradiction avec le programme du gouvernement.

    En juillet dernier, le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto avait dénoncé ce texte « tout à fait contraire aux intérêts de la Hongrie en matière de sécurité » et qui est « une menace pour le monde », et il avait indiqué que la Hongrie serait absente de la cérémonie d’adoption du texte à Marrakech en décembre prochain.

    Le 9 octobre, le ministre polonais de l’Intérieur Joachim Brudzinski a déclaré que ce pacte « est en contradiction avec les priorités du gouvernement polonais que sont la sécurité des citoyens polonais et le maintien du contrôle sur les flux migratoires »

    Dès le 2 décembre 2017, la mission des Etats-Unis auprès de l’ONU avait fait connaître le retrait des Américains : « La Déclaration de New York comprend plusieurs dispositions qui sont incompatibles avec les politiques américaines d’immigration et de réfugiés et les principes édictés par l’administration Trump en matière d’immigration. »

    Addendum

    « Soyez assuré que je ne signerai pas "l’accord de Marrakech" », a répondu la présidente croate, Kolinda Grabar-Kitarovic, à un journaliste qui l'interrogeait sur sa page Facebook.

    Addendum 2

    Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš a déclaré hier à des parlementaires qu’il va proposer que la République tchèque suive l’Autriche, la Hongrie et les Etats-Unis en ce qui concerne le pacte de l’Onu sur les migrations. Il dit partager les craintes de ceux pour qui l’accord brouille la séparation entre migration légale et illégale.

    Addendum 3 (sans surprise)

    « Il est très probable que la Pologne ne fera pas partie du pacte global sur les migrations, a déclaré hier le 2 novembre le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki lors d'une conférence de presse avec Angela Merkel à Varsovie. Nos règles, nos principes souverains concernant la protection des frontières et le contrôle des migrations sont pour nous une priorité absolue. »

  • Encore un trans

    Euractiv nous présente

    Volt, le mouvement transnational qui rêve de conquérir l’Europe

    C’est un très long article qui fait la promotion du mouvement en question. Il s’agit d’un de jeunes (?) Européens qui répètent tous les poncifs du vieil européisme et de l’idéologie dominante comme avec un pipotron.

    Je le signale parce que Euractiv nous le présente comme un mouvement d’avenir qui va s’imposer et qui entend avoir son groupe au Parlement européen après les prochaines élections. (Pour le moment Volt a participé à une élection, à Bruxelles, obtenant 1,5% des voix.)

    Or il y a quelque temps Euractiv avait déjà présenté un mouvement « citoyen » de ce genre, qui allait donner une impulsion vitale à l’UE… et qui est déjà oublié…

  • Rassoul le Quimpérois

    Ouest-France nous apprend :

    « Habitant Quimper, Rassoul n’a jamais mis les pieds en Italie. Mais il y est renvoyé pour des raisons réglementaires. Droit d’Asile s’y oppose. »

    Il y a au moins deux infox dans cette présentation. Le Tchétchène Rassoul (le « messager d’Allah »…) n’est pas un habitant de Quimper : il n’y réside que depuis quelques mois, comme demandeur d’asile. S’il est renvoyé en Italie c’est parce qu’il a obtenu un visa à l’ambassade d’Italie de Moscou. L’ambassade d’Italie est territoire italien. Et son visa italien suppose qu’il est en Italie, et non en Bretagne.

    En effet Droit d’asile s’y oppose. Droit d’asile s’oppose à la loi française et à la législation européenne, en toute impunité.

    Rassoul devait quitter la France aujourd’hui. Mais la nouvelle de son expulsion a tellement « choqué » le pauvre petit Tchétchène qu’il a fallu l’hospitaliser…

  • Chronique des cinglé·e·s

    Au Royaume-Uni, un soi-disant homme transgenre (c’est-à-dire une femme déguisée en homme), a accouché d’un enfant, mais refuse d’être mentionné sur l’acte de naissance comme étant sa mère. Depuis qu’« il » est devenu « homme », y compris légalement, « il » ne peut pas supporter d’être désigné par un terme « intrinsèquement féminin ».

    Bien sûr au Royaume-Uni les « couples de même sexe » peuvent se définir comme « parent 1 » et « parent 2 » à l’état-civil. Mais cela n’existe pas pour le parent isolé qui est forcément le père ou la mère. Il-elle demande donc qu’on puisse se définir comme « parent », ni père ni mère…

  • Asia Bibi enfin acquittée

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    Le président de la Cour suprême du Pakistan a lu ce matin le jugement par lequel Asia Bibi est acquittée. Près de 8 ans après sa condamnation à mort. Plus de 9 ans après son incarcération.

    Le texte du jugement fait 34 pages. Il commence par la chahada et se poursuit par une très longue louange d’Allah et de son Prophète, appuyée par des citations du Coran expliquées par les grands commentateurs, et l’on souligne à l’envi que blasphémer le Prophète est un crime effroyable unanimement condamné par tous les musulmans de la terre... Il faut attendre le bas de la page 9 pour qu’on en arrive à l’histoire des lois anti-blasphème, et il faut attendre le bas de la page 14 pour qu’on en arrive enfin au cas d’Asia Bibi. Mais le lecteur est récompensé de sa patience. Car on a alors 20 pages de démontage de l’accusation, d’une extrême précision, et d’une impartiale fermeté qui fait véritablement honneur aux magistrats. Ce qui est tout autant une implacable condamnation des jugements de première instance et d’appel. Le texte détaille notamment les incohérences et les contradictions des deux témoignages directs, soulignant qu’il n’y en a que deux alors qu’il y avait une dizaine de femmes sur place.

    Cela se termine par un hadith bien en situation (ce qui est pratique avec les milliers de paroles du Prophète c’est qu’il y en a toujours une qui est en situation pour appuyer n’importe quelle affirmation) : « Attention ! Quiconque est cruel et dur envers une minorité non musulmane, ou restreint leurs droits, ou leur impose plus que ce qu’ils peuvent supporter, ou leur enlève quoi que ce soit contre leur libre volonté, Moi (le prophète Mahomet) je me plaindrai contre cette personne au jour du jugement. »

    Puis vient le verdict :

    « Pour les motifs qui précèdent, cet appel est accueilli. Les jugements de la Haute Cour et du tribunal de première instance sont annulés. Par conséquent, la déclaration de culpabilité et aussi la sentence de mort prononcée contre l'appelante est annulée et elle est acquittée. Elle sera immédiatement libérée de prison, si elle n’est pas requise dans d’autres affaires pénales. »

    Le président de la Cour suprême s’appelle Mian Saqib Nisar. Les deux autres magistrats qui ont participé au jugement s’appellent Asif Saeed Khan Khosa and Mazhar Alam Khan Miankhel. Ils méritent qu’on cite leur nom. Ils savent qu’ils risquent leur vie. Les islamistes leur ont même promis les pires tortures avant de les tuer.

    Des manifestations ont immédiatement commencé dans plusieurs villes du Pendjab. Des quartiers de la capitale Islamabad est quasiment en état de siège. Les écoles chrétiennes ont demandé aux parents de venir chercher leurs enfants. Les mesures de sécurité ont été renforcées devant les églises.

    On ne sait pas encore dans quel pays se rendra Asia Bibi, qui ne peut évidemment pas rester vivre au Pakistan (et sa famille).

    On se souviendra du gouverneur du Pendjab Salman Taseer, assassiné par son propre garde du corps le 4 janvier 2011, et de Shahbaz Bhatti, ministre des minorités, assassiné en pleine rue le 2 mars suivant. Tous deux avaient pris position en faveur d’Asia Bibi.

    Voici les dernières photos que l’on a d’Asia Bibi. Elles datent du 20 novembre 2010, peu après sa condamnation à mort. (Addendum. Voir les commentaires. L'homme est Salman Taseer, les deux autres femmes sont sa femme et sa fille.)

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  • (Vigile de la Toussaint)

    Comme les moines du Barroux, je continue de célébrer la vigile de la Toussaint, incroyablement supprimée par Pie XII - et à la place on a Halloween, dont le nom est une corruption de « vigile de la Toussaint » : all hallows’ eve…

    L’introït de la messe :

    Júdicant Sancti gentes et dominántur pópulis : et regnábit Dóminus, Deus illórum, in perpétuum.
    Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.

    Les Saints jugent les nations et dominent les peuples ; et le Seigneur leur Dieu régnera éternellement.
    Justes, exultez dans le Seigneur, c’est aux hommes droits que sied sa louange.

  • Ça c’est la Pologne…

    Ce soir est créé à l’Opéra national de Varsovie le Te Deum Polonia de Pawel Łukaszewski (le plus grand compositeur polonais de sa génération, surtout pour la musique religieuse). Il s’agit d’une commande du président de la République Andrzej Duda, dans le cadre des célébrations du centenaire du recouvrement de l’indépendance.

    Voici l’essentiel de la description qu’en fait Marcin Łukaszewski, son frère qui est aussi compositeur.

    Le début puissant a une connotation solennelle. Dans toutes ses parties, la musique semble illustrer la majesté de Dieu et un temps de gloire, révélant des accents patriotiques de gratitude pour l'indépendance retrouvée.

    La deuxième partie, « Te gloriosus Apostolorum chorus », apporte une réflexion symbolique sur le sens de l'indépendance retrouvée. Le compositeur a caché une courte citation stylisée du cantique patriotique Boże coś Polskę (Dieu protège la Pologne).

    La partie centrale, « Tu Rex gloriae, Christe », polarise deux forces opposées: des parties instrumentales énergiques et des entrées majestueuses du chœur. Ces parties vives et agitées de l'orchestre peuvent être symboliquement comparées au mouvement de troupes sur le champ de bataille, tandis que le chant majestueux du chœur est la voix de providence qui veille sur la nation polonaise lors des événements historiques.

    Le quatrième mouvement, « Salvum fac, populum tuum Domine », est conçu comme une fresque orchestrale et vocale. Des citations des parties précédentes apparaissent, qui donnent une unité à l'ensemble. Cette partie pourrait être interprétée comme une question sur l'avenir de la Pologne.

    Le finale, « In Te, Domine, speravi », referme l'ensemble, avec un matériau sonore qui reprend intégralement le début de l’œuvre.