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Le blog d'Yves Daoudal - Page 679

  • Toujours pire

    L’instrumentum laboris du synode amazonien est un texte new age panthéiste qui ne cherche même pas à apparaître chrétien.

    Il va devenir difficile de faire pire.

    Mais aussi de continuer à se dire fidèle de l’Eglise de Rome. (Voir aussi ce texte sur les séminaires.)

  • Saints Gervais et Protais

    Cette fête a été supplantée en 1738 par celle de sainte Julienne Falconieri, et c’est regrettable, car le culte de ces deux saints martyrs, qui commença dès la découverte miraculeuse de leurs corps le 17 juin 386 par saint Ambroise (en présence notamment de saint Augustin) fut important dans l’antiquité et au moyen âge, et leurs noms figurent toujours dans la litanie des saints.

    C’est d’autant plus regrettable que ces deux saints avaient (ont toujours là où ils sont les patrons) une messe propre. Du reste le Liber usualis a ajouté cette messe en 1961, pour une raison qui m’est inconnue. Les pièces du propre peuvent se retrouver pour telle ou telle autre fête de martyrs, sauf l’introït qui est resté spécifique de cette fête.

    Loquétur Dóminus pacem in plebem suam : et super sanctos suos, et in eos, qui convertúntur ad ipsum.
    Benedixísti, Dómine, terram tuam, avertísti captivitátem Jacob.

    Le Seigneur annoncera la paix pour son peuple et pour ses saints, et pour ceux qui se tournent vers leur cœur.
    Vous avez béni, Seigneur, votre terre : vous avez délivré Jacob de la captivité.

    Ce verset du psaume 84 n’a aucun rapport direct avec le martyre. Il fut choisi soit par saint Ambroise lui-même, pour demander la paix alors qu’il était persécuté par les Ariens et l’impératrice Justine, soit par saint Grégoire le Grand qui « remettait à leurs soins la pacification complète de l’Italie en butte à l’invasion lombarde et aux revendications de la cour de Byzance » (Année liturgique).

    Ainsi se trouve-t-il dans tous les plus anciens livres liturgiques.

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  • En Erythrée

    Le 12 juin, les hôpitaux et centres médicaux catholiques d’Erythrée ont reçu la visite de fonctionnaires de l’Etat qui ont demandé à leurs administrateurs de signer un acte en transférant la propriété à l’Etat. Les administrateurs ayant refusé et demandé aux fonctionnaires de s’adresser à la hiérarchie catholique, les hôpitaux ont été évacués et fermés.

    Dans une lettre au ministre de la Santé, les évêques expriment leur «tristesse» et leur «amertume». «Comment est-il possible que de tels actes aient lieu dans un État de droit ? Est-ce ainsi que l’État interrompt d’un coup, sans même un geste de reconnaissance, une collaboration que l’Église lui a offerte durant des décennies, pour le bien du peuple et de la nation ?»

    En fait la dictature érythréenne a promulgué une « loi », en 1995, selon laquelle toutes les structures sociales doivent être administrées par l’Etat. Mais comme cet Etat n’a évidemment pas les moyens de son idéologie totalitaire, il a trouvé plus pratique de laisser l’Eglise dispenser des soins gratuits. A condition que les évêques se fassent oublier. Or en avril dernier ils ont publié une lettre pastorale dans laquelle ils demandaient « un processus de réconciliation nationale qui garantisse la justice sociale » et, dans le sillage de l’accord de paix signé avec l’Ethiopie, de profondes réformes pour aider la population qui est en grande difficulté après des années d’autarcie…

  • Une nomination

    Screenshot_2019-06-18 La jesuitina María Luisa Berzosa, consultora de la Secretaría General del Sínodo de Obispos.png

    François a nommé quatre femmes consulteurs (consulteuses ? consultatrices ?) du secrétariat général du synode des évêques. Parmi elles la « jésuitine » María Luisa Berzosa González, qui avait déjà participé au synode pour les jeunes.

    Il va de soi que François sait qui elle est. Et ce qu’elle pense. Et que c’est en connaissance de cause qu’il l’a nommée.

    Sœur Berzosa dit dans une interview à Crux qu’il faut pour les femmes « plus de visibilité, plus de places de direction, des postes de responsabilité, une plus grande présence dans la prise de décision » dans l’Eglise. Il « reste beaucoup à faire (…) mais je suis optimiste, je ne perds jamais espoir et je veux croire que si nous continuons à faire de petits pas dans la bonne direction, même s'ils semblent insignifiants, nous allons de l'avant, sans nous arrêter ».

    On croirait entendre François. Seulement François, du moins en public, s’arrête là. Sœur Berzosa va jusqu’au bout du raisonnement. Quand on lui demande si « le sacerdoce devrait également être ouvert aux femmes » elle répond : « Personnellement, telle qu’est actuellement la structure, je ne souhaite pas que ce soit le cas. Les choses doivent changer. Mais je pense que si des étapes sont franchies, des processus sont créés, des responsabilités sont assumées, [l’ordination des femmes] peut être au bout de ce processus, sans bruit, comme une progression naturelle. »

    Et cette religieuse qui a donc, par un deuxième petit pas, un poste de responsabilité à Rome, dit tout tranquillement qu’au bout du processus il y a l’ordination des femmes…

  • Saint Ephrem

    Extrait de l’encyclique Principi Apostolorum Petro de Benoît XV, 5 octobre 1920, conférant à saint Ephrem le titre de docteur de l’Eglise et fixant sa fête au 18 juin.

    Nous n'avons point à exposer ici en détail la nature et le nombre considérable des œuvres d'un si grand esprit. « II paraît, si l'on en fait le relevé total, qu'il a écrit 300 myriades de vers. » (Sozom., op. cit., 1. Ill, c. xv.) Ses écrits embrassent presque tout l'ensemble de la doctrine de l'Église : il nous est resté de lui des commentaires sur les Saintes Écritures et les mystères de la foi, des homélies sur les devoirs du chrétien et sur la vie intérieure, des traités sur la sainte liturgie, des hymnes pour les fêtes du Sauveur, de la Sainte Vierge Marie et des Saints, pour les solennités des jours de prière et de pénitence et pour les cérémonies funèbres. Tout cet ensemble reflète le rayonnement lumineux d'une âme dont on peut dire à juste titre qu'elle est le flambeau « ardent et luisant » dont parle l'Évangile (Joan, v, 35), puisque, en même temps qu'elle fait rayonner la vérité, elle nous la fait aimer et pratiquer. En outre, saint Jérôme atteste que de son temps on lisait en public, dans les assemblées liturgiques, les écrits de saint Éphrem au même titre que les ouvrages des très saints Pères et Docteurs orthodoxes; il affirme encore que le texte grec établi sur l'original syriaque des œuvres d'Éphrem lui a permis de reconnaître, « même sous le voile de la traduction, un esprit aussi sublime que pénétrant». (S. Hier., De script, eccl. c. cxv.)

    Mais s'il faut louer le saint diacre d'Édesse d'avoir tenu à donner pour base à la prédication de la parole divine et à la formation de ses disciples les Saints Livres compris suivant l'esprit de l'Église, il n'acquit pas une moindre gloire dans la musique et la poésie sacrées; il excellait à ce point dans l'une et l'autre qu'on put l'appeler « la cithare de l'Esprit-Saint ». Cet exemple nous montre, Vénérables Frères, les arts auxquels il faut faire appel pour développer chez les fidèles la connaissance des choses saintes. Éphrem vivait parmi des populations au tempérament chaud, particulièrement sensibles aux charmes de la musique et de la poésie, et, dès le IIe siècle de notre ère, les hérétiques avaient très habilement flatté ce goût pour répandre leurs erreurs. Aussi, comme le jeune David tuant le géant Goliath de son propre glaive, Éphrem oppose l'art à l'art, il couvre la doctrine catholique du vêtement de la poésie et de la musique, et il enseigne ensuite avec soin ces mélodies aux vierges et aux enfants pour les rendre peu à peu familières au peuple tout entier. Il arrive par ce moyen non seulement à parfaire la formation des fidèles dans la doctrine chrétienne et à réchauffer et nourrir leur piété par l'esprit de la sainte liturgie, mais encore à barrer avec grand succès la route aux infiltrations de l'hérésie.

    Combien ce charme des arts les plus nobles, utilisé par saint Éphrem, releva la dignité des cérémonies sacrées, Théodoret nous l'apprend (Théodoret., 1. IV, c. xxvii). Nous en trouvons une confirmation dans la diffusion, jusque chez les Grecs et les Latins eux-mêmes, de la métrique mise en honneur par notre Saint. De fait, à quel autre auteur attribuer l'antiphonie liturgique avec ses cantiques et ses pompes importée par Chrysostome à Constantinople (Sozom., op. cit., 1. III, c. VIII), par Ambroise à Milan (S. Aug., Confess., 1. IX, c. VII), pour de là passer à l'Italie tout entière? Ce « mode oriental » qui, dans la capitale lombarde, émouvait si vivement Augustin encore catéchumène, et qui, retouché par Grégoire le Grand, constitue l'art parfait que nous connaissons, n'est-ce pas, de l'avis des critiques compétents, à saint Éphrem qu'on le doit pour une part, puisqu'il provient de l'antiphonie syriaque, dont il fut le propagateur?

    Rien de surprenant, dès lors, que les Pères de l'Église, tiennent saint Ephrem en si haute estime. Saint Grégoire de Nysse écrit de ses ouvrages : « Parcourant toute l'Écriture, ancien et nouveau Testament, dont il scrute, mieux que personne avant lui, le sens profond, il l'a tout entière interprétée mot pour mot avec le plus grand soin; de la création du monde au dernier livre de la grâce, il a, avec les lumières de l'Esprit-Saint, éclairci de ses commentaires les passages obscurs et difficiles. » (S. Grég. Nyss., op. cit.) Saint Chrysostome dit de son côté : « Le grand Éphrem, éveilleur des âmes endormies, consolateur des affligés, formateur, directeur et réconfort de la jeunesse, miroir des moines, modèle des pénitents, hache et javelot redoutables aux hérétiques, écrin de vertus, temple et reposoir de l'Esprit-Saint. » (S. Joan. Chrys. Orat. de consumm. sœc.) On ne saurait louer plus magnifiquement un homme; Éphrem pourtant avait une si basse opinion de lui-même qu'il se déclarait le dernier de tous et le plus misérable des pécheurs. Dieu, qui « exalte, les humbles », couronne donc aujourd'hui le bienheureux Ephrem de la gloire la plus pure et le propose à notre siècle comme docteur de la sagesse divine et modèle des plus rares vertus. Et, s'il est un moment plus opportun d'exalter ce modèle, c'est bien aujourd'hui, au sortir de la plus cruelle des guerres, à l'heure où un nouvel ordre de choses semble naître pour les nations, en particulier pour les peuples d'Orient. Immense à coup sûr, Vénérables Frères, et pleine de difficultés, est la tâche, qui s'impose à Nous, à vous-mêmes et à toutes les bonnes volontés, de restaurer dans le Christ les derniers vestiges de la civilisation humaine et sociale, de ramener l'humanité dévoyée à Dieu et à la Sainte Église de Dieu; à l'Église catholique, voulons-Nous dire, qui, devant l'écroulement des institutions du passé et le chaos universel produit par les bouleversements politiques, est seule à ne point vaciller et, confiante, regarde en face l'avenir; c'est que seule elle est née immortelle, car elle a pour garant l'oracle de Celui qui a déclaré à saint Pierre : «Sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. » (Matth. xvi, 18.)

  • Rèniou Iourop

    Les nouvelles ne sont pas bonnes pour le groupe libéral du Parlement européen que Macron a voulu renommer Rèniou Iourop. Et c’est de sa faute. Il a fait vertement savoir aux libéraux espagnols (Ciudadanos) que leur collaboration serait remise en cause s’ils acceptaient chez eux l’alliance avec « l’extrême droite » de Vox, qui vient de permettre à la droite de retrouver la municipalité de Madrid.

    En fait Ciudadanos ne s’allie pas avec Vox, mais avec le PP auquel Vox apporte son soutien… Ce qui de fait revient au même.

    La réaction de Vox ne s’est pas fait attendre. Son président Santiago Abascal a lancé le premier tweet incendiaire :

    « Monsieur Emmanuel Macron doit apprendre à ne pas mettre son nez dans la politique espagnole. Il devrait s'occuper qu'on n'incendie pas plus d'églises, de garantir la paix les samedis en France, et de redonner à ses compatriotes leur identité nationale noyée dans une France islamisée. »

    Deux autres ont suivi immédiatement :

    Et si vous avez un tel intérêt pour les affaires européennes, vous feriez mieux de demander et obéir au parti qui a remporté les dernières élections au Parlement européen et qui a montré que la France tournait le dos à un président mondialiste et ennemi de la souveraineté des nations.

    En dépit de toutes ces interventions, VOX participera à toutes les municipalités où son vote est décisif pour arracher les mairies à la gauche. Nos électeurs auront voix dans toutes ces institutions. C’est seulement les Espagnols qui votent pour qui nous donnent des ordres.

    Et encore :

    L’ingérence de M. Macron est aussi honteuse que le silence du gouvernement espagnol et du reste des partis.

    L'Espagne doit prendre des mesures contre cette ingérence intolérable dans notre souveraineté. Il est inouï qu'un président français s'immisce dans les affaires intérieures de l'Espagne. Et c’est triste que Ciudadanos, qui prétend défendre l'Espagne, admette les ordres de l’étranger.

    L’engagement de Macron de traiter l’Espagne comme une province française n’est possible que grâce à la soumission de certains dirigeants espagnols. Je regrette que seul VOX soit engagé à défendre la dignité nationale face à une intrusion qui humilie, avant tout, ceux qui se taisent.

    Et les députés :

    Le groupe parlementaire de VOX exhorte l'exécutif à mettre fin à l'ingérence de Macron afin qu'aucun parti ne puisse agir en Espagne sous les ordres de puissances étrangères.

  • Taquin

    François avait dit qu’il ne lisait jamais les blogs et sites qui le critiquent, « par hygiène mentale ».

    Jeudi il a réuni les nonces et a prononcé un discours dans lequel il leur a rappelé qu’ils devaient une obéissance totale au pape et qu’il était intolérable qu’ils puissent avoir un blog ou rejoindre des groupes qui Lui sont hostiles. Lui, le pape, avec une majuscule.

    Le propos, qui faisait allusion à l’affaire Vigano, visait précisément Mgr Thomas Edward Gullickson, le nonce en Suisse.

    Dans ce discours, François a lu la « litanie de l’humilité », du cardinal Merry del Val, secrétaire d’Etat de saint Pie X, « un de vos collègues ».

    Et quelle est la référence de ce texte ?

    Le site Corrispondenza Romana. Autrement dit Roberto de Mattei. L’un des plus célèbres critiques de François…

    Manifestement le nègre s’est bien amusé…

  • Au Niger

    Une église évangélique a été incendiée à Maradi, troisième ville du pays, dans la nuit de samedi à dimanche, et une autre saccagée, dans le cadre de manifestations violentes suite à l’arrestation d’un imam qui protestait contre un projet de loi « anti-islam ».

    L’imam a déclaré qu’il s’était trompé, a appelé au calme, a été libéré hier, et s’est rendu sur le site de l’église incendiée pour présenter ses excuses publiques…

    (Après les caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo il y avait eu dix morts dans le capitale Niamey et toutes les églises de Zinder, deuxième ville du pays, avaient été détruites.)

  • Une prière pour l’abbé Ireneusz Bakalarczyk

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    C’était lundi il y a une semaine. Le lundi de Pentecôte. L’abbé Ireneusz Bakalarczyk, notaire de l’archidiocèse de Wrocław et desservant de la forme extraordinaire du rite romain, se rendait pour la messe de 7 heures en l’église Sainte Marie sur le Sable de Wrocław (église gothique sur une île de l’Oder), quand il fut sauvagement poignardé à la poitrine et à l’abdomen par un individu qui a été rapidement interpellé. Après avoir subi une délicate opération, le prêtre est hors de danger et en convalescence.

    L’agresseur a déclaré qu’il voulait s’en prendre à un homme en soutane pour venger les victimes d’abus sexuels commis par des prêtres.

    Le site New Liturgical Movement avait présenté des photos de la messe de la Pentecôte en l’église Sainte Marie sur le Sable. Puis s’est aperçu que le prêtre qui était sur les photos est celui qui s’est fait agresser.

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  • Saint Grégoire Barbarigo

    Notice de la Documentation catholique au moment de sa canonisation en 1960 :

    Né dans une noble famille de Venise en 1625, Grégoire Barbarigo reçoit une éducation soignée dont se charge son père lui-même. Jeune homme d'une grande pureté de vie, il s'oriente vers la diplomatie puis vers la prêtrise. Le Pape Alexandre VII, qui le connaît bien, le nomme évêque de Bergame, puis cardinal. Après sept ans, il est transféré à Padoue. Il y restera trente-trois ans, sauf quand il sera appelé à Rome pour collaborer avec le Pape. Pour appliquer dans son diocèse le Concile de Trente, il prend comme modèle saint Charles Borromée, il crée des œuvres de bienfaisances, multiplie les "écoles de doctrine chrétienne" (où il aime à faire lui-même le catéchisme), recueille des jeunes filles pauvres, etc., mais "le séminaire de Padoue est sa plus grande gloire": il veille à la formation tant humaine que spirituelle des candidats au sacerdoce. Tourmenté par la déchirure avec l'Eglise d'Orient, ce "grand solitaire" crée dans son séminaire des chaires d'Hébreu, de syriaque, de chaldéen et de grec, ce qui est une nouveauté pour l'époque. Et pourtant cet humaniste prêche avec simplicité, car c'est avant tout une âme de prière. Il meurt à Padoue en 1697. L'Eglise n'a pas cessé de vénérer sa mémoire et Jean XXIII, originaire lui-même du diocèse de Bergame, eut la joie de confirmer son culte par une canonisation "équipollente".

    Les églises Saint-Grégoire-Barbarigo ont (donc) toutes été construites pour la nouvelle messe. Le progrès de la liturgie a entraîné le progrès de l'architecture sacrée. Voici celle de Rome :

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    Et ça ce sont les bâtiments de la paroisse :

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    Voici celle de Bergame, la ville où le saint fut évêque pendant six ans, et celle de son canonisateur. La description précise que la structure est en béton armé, la façade en béton armé, le toit en béton armé. Le tout est très world melting pot spirituel...

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    Le chef-d'œuvre de Padoue, où il fut évêque pendant 33 ans. La maison à côté est très belle aussi, ce doit être le presbytère...san gregorio barbarigo padova .png

    La plus belle est peut-être celle de Montegrotto Terme. L’architecte leur a fait croire que c’était son œuvre alors qu’il avait bricolé le Lidl qui avait fait faillite…Chiesa-di-San-Gregorio-Barbarigo-a-Montegrotto-Terme-e1455109140237-700x400.jpg

    Pour ne pas vous laisser sur ces horreurs, voici le palais de la famille Barbarigo à Venise:

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