Un titre de désinformation, parmi tant d’autres (c'est un déluge quotidien), sur divers aspects de l’épidémie, dans le cadre du matraquage terroriste. Celui-ci est particulièrement gratiné, quand on sait que la « flambée » d’infection, c’est 26 « cas », dans toute la Corée du Sud, dont 21 dans un bordel d’invertis… Et qu’il s’agit d’un titre de notre radio nationale (France Info, qui s’écrit depuis longtemps France Infaux).
Le blog d'Yves Daoudal - Page 579
-
Infox
-
La croix abattue
La célèbre croix géante (près de 10 mètres) du pic Saint-Loup, au nord de Montpellier, a été sciée en deux. Des inscriptions "witch power" (le pouvoir aux sorcières), "hérétiques" et "pic laïque" ont été retrouvées sur place. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.
La croix avait déjà été vandalisée en 1989.
-
L’AGRIF et la liberté de culte
Suite au décret sur le déconfinement, qui interdit toujours « tout rassemblement ou réunion » dans les lieux de culte, l’AGRIF a immédiatement déposé (dès lundi) un référé-liberté devant le Conseil d’Etat contre l’interdiction faite aux catholiques de pratiquer leur religion alors que les magasins, petits musées, transports en commun, coiffeurs… peuvent recevoir du public.
-
Reconquête N° 367
-
Saint Robert Bellarmin
Fin du 9e sermon sur le psaume 90.
-
Saint Pancrace
Près du sépulcre de saint Pancrace, saint Grégoire le Grand érigea un monastère qui reçut le nom du martyr milanais Victor, pour éviter la confusion avec un autre monastère du Latran, dédié déjà à saint Pancrace.
Il est intéressant de constater que les moines bénédictins envoyés par saint Grégoire le Grand pour convertir l’Angleterre y dédièrent immédiatement une église à saint Pancrace, parmi les premières qu’ils y élevèrent, en souvenir de leur cher monastère du Latran.
Pancrace subit le martyre à l’âge de quatorze ans, sans doute sous Dioclétien, et il fut enseveli par la matrone Octaville dans sa propriété de la voie Aurélienne, où s’élève maintenant la basilique qui porte son nom (photo). On y célèbre la station pour l’Octave de Pâques, jour où les néophytes, nés à une nouvelle enfance spirituelle, déposaient leurs blanches tuniques baptismales. Au moyen âge, c’était l’usage que les serments les plus solennels fussent prononcés sur le tombeau du martyr Pancrace, comme si la candeur ingénue d’une enfance consacrée par le sang du martyre en garantissait mieux la vérité.
Le culte de saint Pancrace fut très répandu à Rome, comme le démontrent entre autres les deux monastères élevés en son honneur. Celui du Latran est parmi les plus anciens, et date probablement des dernières années du patriarche saint Benoît.
-
Alerte !
C’est le gros titre de EUobserver ce lundi : un projet de rapport interne de la présidence de l’UE fait état d’une montée des attaques terroristes d’extrême droite…
Ça nous change un peu du coronavirus…
-
Saints Philippe et Jacques
Cette fête était célébrée le 1er mai avant que Pie XII chasse les apôtres pour y mettre saint Joseph artisan. Parce que le 1er mai était le jour de la dédicace de la basilique des Saint-Apôtres par le pape Jean III. Elle avait été édifiée en hommage à tous les apôtres, mais on y déposa des reliques de saint Philippe et de saint Jacques (qu’on redécouvrit en 1873).
Jusque-là on fêtait tous les apôtres ensemble le 29 juin. Mais puisqu’on s’était mis à fêter saint Philippe et saint Jacques le 1er mai, on institua peu à peu les fêtes des autres apôtres.
La basilique fut détruite par le tremblement de terre de 1349. On en construisit une nouvelle au XVe siècle. L’intérieur fut entièrement refait au début du XVIIIe siècle. La façade fut refaite en 1827 dans le goût néo-classique…
-
4e dimanche après Pâques
L’alléluia Christus resurgens, qui cite l'épître aux Romains, est un rappel de la réalité de la résurrection du Christ, réaffirmant que le Christ ressuscité ne peut plus donner prise à la mort, mais cela s’adresse désormais à nous aussi, puisque nous sommes membres du Christ.
On remarque que les deux longs mélismes ornent… la mort. D’abord sur mortuis, mais c’est pour célébrer la victoire sur la mort, puis surtout sur le mot mors : il y a, souligne dom Baron, « une sorte de fierté, de défi victorieux dans la montée hardie de mors », puis « comme une joie triomphante dans les rythmes ternaires de la thésis », c’est-à-dire du sommet de la mélodie, comme une sonnerie de trompette. On trouve ce motif, mais dans un degré inférieur de la gamme, dans le jubilus de l’alléluia Amavit eum de la messe des docteurs de l’Eglise, et un motif proche dans le jubilus de l’alléluia Opportebat de dimanche dernier.
Cette mélodie a été reprise pour l’Alléluia de la fête du Christ Roi (où le grand mélisme orne le mot… et).
Par les maîtres de chœur au concert du 23 juillet 1989 à Fontevraud, sous la direction de dom Le Feuvre.
Allelúia. Christus resúrgens ex mórtuis iam non móritur : mors illi ultra non dominábitur. Allelúia
Alléluia. Le Christ ressuscité d’entre les morts ne meurt plus la mort n’aura plus d’empire sur lui. Alléluia.
-
Grain de sable
La Cour constitutionnelle allemande a décidé le 5 mai que la Banque centrale allemande doit suspendre la mise en œuvre du programme d’achat d’obligations de la Banque centrale européenne, à moins que celle-ci ne prouve, dans les trois mois, la proportionnalité de ses mesures de relance monétaire.
La question est technique, mais sa répercussion est politique. Car cet arrêt de la Cour constitutionnelle allemande contredit frontalement et ouvertement un jugement de la Cour de Justice de l’UE : celle-ci, en décembre 2018, avait décidé que la BCE, dans cette affaire, avait agi dans le cadre de ses compétences.
Or l’un des principes intouchables de l’UE, et le plus inacceptable, est que le droit de l’UE prime toujours et en toutes choses le droit national (y compris constitutionnel).
On supposait donc que la Cour de Justice de l’UE allait réagir. Elle vient de le faire. En disant bien sûr, d’abord, qu’elle ne commente jamais un arrêt d’une juridiction nationale. Mais, comme elle a reçu de nombreuses questions, elle rappelle, « d’une manière générale », que tout arrêt qu’elle rend « lie le juge national » et que « seule la Cour de justice est compétente pour constater qu’un acte d’une institution de l’Union est contraire au droit de l’Union ».
Un eurodéputé européiste, Luis Garicano, dit à Euractiv que la décision de la cour allemande « affaiblit fatalement » deux institutions européennes de première importance : « la BCE et la CJUE établie à Luxembourg », et il ajoute : « L’avenir de l’Europe est en jeu, et l’Allemagne ne sait pas vraiment si elle s’en soucie suffisamment. C’est assez simple : l’UE ne survivra pas si l’Allemagne ne le veut pas. »
L’européiste agite seulement un épouvantail. Mais ce n’est pas la première fois que la Cour constitutionnelle allemande s’oppose à un arrêt de la CJUE. Cette guérilla feutrée pourrait conduire un jour à une remise en cause du dogme le plus intolérable de l’UE.
Addendum
La Commission européenne a annoncé dimanche (sic) qu'elle pourrait ouvrir une procédure judiciaire contre l'Allemagne.