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Le blog d'Yves Daoudal - Page 555

  • Chronique des cinglés

    Les organisateurs du Tour de France ont décidé que dorénavant il n’y aura plus deux « miss » sur le podium pour le vainqueur de l’étape, parce que c’est « sexiste » : il y aura « une hôtesse et un hôte ».

    D’abord c’est gravement discriminatoire : transphobique, nonbinarophobique, intersexephobique, et j’en passe.

    Mais surtout les organisateurs du Tour paraissent ne pas avoir remarqué que cette compétition est à ce point sexiste qu’aucune femme ne peut y participer. Alors que la moindre des choses serait qu’une femme le gagne tous les deux ans.

  • Mensonge quotidien

    Screenshot_2020-08-20 Coronavirus le nombre de nouveaux cas au plus haut depuis fin avril en Allemagne.png

    Et chez nous aussi : "Il n'y a jamais eu autant de cas depuis la fin du confinement".

    On ne nous dit évidemment pas la différence qui change tout : fin avril TOUS les cas détectés l’étaient sur des malades. Aujourd’hui la PLUPART des "contaminés" ne sont pas malades.

  • Sainte Jeanne de Chantal

    Screenshot_2020-08-20 Mémoires de la Mère de Chaugy sur la vie et les vertus de Sainte Jeanne-Françoise de Chantal.png

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    Screenshot_2020-08-20 Mémoires de la Mère de Chaugy sur la vie et les vertus de Sainte Jeanne-Françoise de Chantal(2).png

  • Saint Bernard

    Comme Bernard, envoyé nouvellement à Clairvaux, devait recevoir l'ordination du ministère auquel il s'était associé, et que le siège de Langres, que regardait cette ordination, vaquait alors, les frères cherchèrent où ils le mèneraient pour être ordonné; et aussitôt s'offrit à eux l'excellente réputation du vénérable évêque de Châlons, le très-célèbre maître Guillaume de Champeaux, et il fut résolu de l'envoyer vers lui. Bernard se rendit à Châlons, emmenant avec lui un certain Helbold, moine de Cîteaux. Le jeune homme, d'un corps faible et moribond, et d'un extérieur chétif, entra dans la maison dudit évêque, suivi d'un moine plus âgé que lui, et remarquable par sa taille, sa force et sa beauté. A leur vue, les uns se mirent à rire, d'autres à railler, et d'autres, interprétant la chose selon son vrai sens, à révérer Bernard. Comme on demandait qui des deux était l'abbé, les yeux de l'évêque s'ouvrirent les premiers, et il reconnut le serviteur de Dieu, et le reçut comme tel. Comme, dans leur premier entretien particulier, la retenue de ses paroles montrait de plus en plus, mieux que n'aurait pu le faire aucun discours, la sagesse du jeune homme, l'homme sage comprit que l'arrivée de cet hôte était une visite divine. Les soins pieux de l'hospitalité ne lui manquèrent pas, jusqu'à ce que l'entretien en étant venu entre eux jusqu'à la familiarité et liberté de la confiance, Bernard se recommanda auprès de l'évêque plus encore par la sympathie qui naquit entre eux que par ses paroles. Enfin, depuis ce jour et cette heure, ils ne firent qu'un cœur et une âme dans le Seigneur, au point que, dans la suite, souvent l'un eut l'autre pour hôte, que Clairvaux était la propre maison de l'évêque, et que les gens de Clairvaux jouissaient non seulement de la maison de l'évêque, mais encore par lui de toute la ville de Châlons. Bien plus, par lui encore, la province de Reims et toute la Gaule furent dévotement excitées à révérer l'homme de Dieu. Tous apprirent de cet éminent évêque à accueillir et révérer Bernard comme l'ange de Dieu, car un homme, jouissant d'une si grande autorité, et qui affectionnait un moine inconnu et si humble, paraissait alors avoir pressenti en lui la grâce.

    Peu de temps s'étant écoulé, comme la maladie de l'abbé s'était aggravée au point qu'on n'attendait plus que sa mort, ou pour lui une vie plus cruelle que la mort, l'évêque vint le voir. L'ayant vu, l'évêque dit qu'il avait l'espoir de lui conserver non seulement la vie mais encore la santé, s'il consentait à son dessein et souffrait que, conformément à la nature de sa maladie, on prît quelque soin de son corps ; mais Bernard ne pouvait être fléchi facilement sur la rigueur habituelle de sa vie. L'évêque se rendit vers le chapitre de Cîteaux ; et là, en présence de quelques abbés qui s'étaient assemblés, s'étant, avec une humilité pontificale et une charité sacerdotale, prosterné de tout son corps à terre, il demanda et obtint que Bernard fût remis en son obéissance, pour un an seulement. Que pouvait-on en effet refuser à une si grande humilité de la part d'un homme d'une telle autorité ? Etant donc retourné à Clairvaux, il fit faire à Bernard une petite maison hors du cloître et des murs du monastère, ordonnant de n'observer en rien à son égard, pour le boire ou le manger, ou autre chose de cette sorte, la règle de l'ordre ; de ne lui causer aucun souci sur le soin de la maison, et de le laisser vivre selon la manière établie par lui.

    Dans ce même temps, je commençai à fréquenter Clairvaux et Bernard lui-même. L'étant allé voir avec un autre abbé, je le trouvai dans sa cabane, tel qu'on voit des lépreux dans les carrefours publics. Je le trouvai, d'après l'ordre de l'évêque et des abbés, comme on l'a dit, dégagé de toute inquiétude sur les soins intérieurs et extérieurs de la maison, tout entier à Dieu et à lui-même, et comme ravi dans les délices du Paradis. Etant entré dans cette chambre royale, comme je considérais l'habitation et l'habitant, cette maison, j'en atteste le Seigneur, m'inspira un aussi grand respect que si je me fusse approché de l'autel de Dieu. Je sentis autour de cet homme une si grande suavité et un si grand désir d'habiter avec lui dans cette pauvreté et simplicité, que si ce jour-là on m'eût donné le choix, je n'eusse rien tant souhaité que de rester toujours là avec lui pour le servir. Nous ayant tour à tour reçus avec joie, comme nous lui demandions ce qu'il faisait et comment il vivait, nous souriant à sa manière gracieuse : « Bien, dit-il ; moi, à qui jusqu'à présent obéissaient des hommes raisonnables, par le juste jugement de Dieu, j'ai été soumis à la domination d'une certaine bête sans raison. » Il parlait d'un homme grossier et vain, absolument ignorant, qui se vantait de le guérir de la maladie dont il était attaqué, et entre les mains duquel il avait été remis pour lui obéir, par l'évêque, les abbés et ses frères. Là, ayant mangé avec lui, quand nous pensions qu'un homme si malade et l'objet de tant de soins devait être traité de la manière convenable, la vue des mets qu'on lui servait par l'ordre des médecins et auxquels eût à peine touché un homme en bonne santé pressé par les angoisses de la faim, nous inspira du dégoût, et la règle du silence eut peine à nous empêcher d'assaillir de colère et d'injures ce médecin, comme un sacrilège et un homicide. Celui qui en était l'objet prenait tout indifféremment et trouvait tout bon ; ses sens étaient pervertis et son goût presque éteint, et à peine discernait-il quelque chose. En effet, on sait que pendant plusieurs jours il mangea pour du beurre du sang cru qu'on lui servit par erreur, il but de l'huile pour de l'eau, et il lui arrivait beaucoup de choses semblables. Il disait qu'il ne trouvait de goût qu'à l'eau, parce que quand il la buvait, elle lui rafraîchissait la gorge et le gosier.

    Voilà donc l'état dans lequel je le trouvai ; c'est ainsi qu'habitait l'homme de Dieu dans sa solitude. Mais il n'était pas seul : avec lui étaient Dieu et la garde et la consolation des saints anges, comme le démontrèrent des signes manifestes. Une certaine nuit que son âme s'était en quelque sorte fondue au dedans de lui-même dans l'attention plus qu'ordinaire qu'il donnait à son oraison, légèrement endormi, il entendit comme les voix d'une nombreuse multitude passant près de lui. S'étant éveillé, et entendant plus distinctement ces mêmes voix, il sortit de la cellule où il était couché, et suivit ces voix qui s'éloignaient. Non loin de là était un lieu couvert d'épines et d'arbrisseaux, mais en ce moment bien différent de ce qu'il avait coutume d'être. Il s'y trouvait des chœurs disposés de distance en distance, et l'homme saint écoutait avec transport. Il ne connut le mystère de cette vision que lorsque, quelques années après, l'édifice du monastère ayant été reconstruit autre part, il vit que son oratoire était placé dans le même lieu où il avait entendu ces voix. Je demeurai quelques jours avec lui, moi indigne, m'étonnant partout où je tournais les yeux, comme si je voyais de nouveaux cieux, une nouvelle terre, les antiques sentiers de nos pères les premiers moines d'Egypte, et dans ces sentiers les traces récentes des hommes de notre temps.

    Guillaume de Saint-Thierry, Vie de saint Bernard, ch. 7 (traduction Guizot).

  • Naufrage sans fin

    L’archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, a fait de son homélie du 16 août un discours antiraciste. Et au Vatican on a trouvé ça tellement bien qu’on en a fait un article sur Vatican News.

    Il n’y a pas de racisme en Irlande. S’il fallait une preuve on l’aurait dans le fait que l’ancien Premier ministre était un inverti musulman à moitié hindou.

    Le prétexte au discours alarmiste antiraciste est qu’il y a eu récemment deux incidents impliquant des jeunes voyous et des Chinois, l’un à Dublin (où l’on sait déjà que les jeunes ne passeront pas devant la justice), et l’autre à Cork, où de jeunes crétins ont tabassé deux Chinois en les rendant responsables de l’épidémie…

    Alors que l’Irlande sombre, a sombré, dans la culture de mort et l’idéologie LGBT, l’archevêque de Dublin, qui était resté silencieux lors du référendum sur l’avortement, et qui avait refusé de prendre position lors du référendum sur le mariage de personnes du même sexe, se fend d’un discours sur un problème qui n’existe pas. Mais quand on veut être idéologiquement correct, il faut aussi donner des gages à l’antiracisme idéologique.

    Bref, il n’y a vraiment plus d’Eglise en Irlande.

  • Immonde

    Il y a aux Etats-Unis une « prière » à la fin de la convention démocrate, qui vient d’adouber Joe Biden.

    Il y a un rabbin, un imam, et un « prêtre catholique ». Celui qui a été invité est le P. James Martin, militant LGBT.

    Il a répondu qu’il était « honoré » d’être invité à cette convention (où l’on réitère le droit à l’avortement), et il a osé ajouter : « Je prierai pour le respect du caractère sacré de toute vie humaine et pour une nation en laquelle tous sont les bienvenus. »

    Et dans un second tweet : « Je prierai pour la dignité de toute vie humaine et l’accueil de tous. »

  • Chère Monica…

    Sœur Mónica Astorga Cremona, une carmélite connue en Argentine comme « la nonne des trans », a inauguré une structure de 12 appartements destinés à des « trans » (seulement des hommes qui veulent se faire passer pour des femmes) et à leurs « partenaires ».

    Apprenant la nouvelle, le pape a appelé Sœur Monica pour lui dire :

    « Chère Monica, Dieu, qui n’est pas allé au séminaire ni n’a étudié la théologie, vous le rendra avec abondance. Je prie pour vous et pour vos filles. N’oubliez pas de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge prenne soin de vous. »

    Non seulement François appelle des hommes « filles » comme s’il avalisait l’idéologie du genre, mais surtout il montre une fois de plus son mépris absolu de la « théologie », en l’occurrence non pas même de la doctrine catholique mais de la simple réalité, allant jusqu’au quasi blasphème d’un Dieu qui, comme lui, se moque de la « théologie » et se réjouit qu’une religieuse promeuve le « transgendérisme ».

    Si vous voulez voir la gueule des « filles », c’est ici. Je renonce à mettre ça sur mon blog.

  • Saint Jean Eudes

    Dom Pius Parsch :

    Prenons une fois encore la messe du commun « Os justi » et comparons les deux lectures. Toutes deux traitent d’une conception pratique de l’idéal chrétien ; ce sont donc les deux côtés d’une même médaille. L’Épître fait l’éloge de l’homme qui « ne court pas après l’or et ne met pas ses espérances dans l’argent et les trésors ». C’est le côté négatif. Le païen, l’homme selon la nature fait tous ses efforts pour jouir de la prospérité sur terre. Ses pensées et ses actes ne tendent qu’à acquérir dans la plus large mesure possible les biens de la fortune. Son espérance est tout entière rivée à la terre. Et pourtant, demanderai-je, la plupart des chrétiens ne sont-ils pas eux aussi remplis de cette espérance ? Ils sont pieux ; ils servent Dieu ; mais ils ne méritent pas cet éloge. Ils sont encore loin de se tenir au-dessus des biens de la terre. Sur le fond sombre de la leçon, l’Évangile se détache en pleine lumière. Ici le Sauveur fait le portrait de l’homme dont l’espérance est au ciel. C’est une peinture saisissante : Le serviteur qui, dans la nuit, tient sa lampe allumée et a les reins ceints pour attendre son maître. Si nous supprimons l’image, c’est la contrepartie de l’homme « qui court après l’or »... Le serviteur attend son Maître dans la nuit de la vie. C’était l’attitude des chrétiens de la primitive Église. La vie, c’est la nuit ; elle est pleine du désir de la venue du Maître. Dans cette vie, il n’y a pas place pour « l’espoir en l’or et dans les trésors » ; les biens de la terre ont perdu tout leur éclat : ils ne sont tout au plus que des moyens d’atteindre la fin éternelle. Avec la robe et le flambeau du baptême, le chrétien est là, toujours prêt, attendant la venue du Maître. C’est le saint, tel que le voit la liturgie. Travaillons, nous aussi, à réaliser cette attitude.

    Et comme, avec ces réflexions, la messe quotidienne nous sera précieuse ! Elle nous mettra de nouveau en garde contre l’amour des biens de ce monde, elle nous invitera à cette vigilance toujours prête. Si chaque jour, à la messe, nous attendons le Maître « avec la lampe allumée et les reins ceints », alors nous serons certainement prêts pour sa dernière venue à l’heure de la mort.

  • Saint Armel

    Sa statue de Ploërmel (Plou-Armel), avec un dragon capturé par l’étole, bien amorti et hébété par l’eau bénite…

    St-Armel-Ploermel.jpg

    Ça c’était juste avant…

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    Et là c’est le saint Armel de la Vallée des Saints, par Seenu Shanmugam. 4,30 mètres.

    800px-Carnoët._Vallée_des_Saints._Saint_Armel.jpg

    Et là sur les vitraux de la fin du XVe, en l’église de Ploërmel, saint Armel capture le dragon, puis le jette dans la rivière.

    Capture d’écran 2020-08-17 à 17.01.58.png

  • Plus de 800 fois

    Dans la Vulgate il y a près de 740 fois le mot « facies » (la face), et plus de 100 fois le mot « vultus » (le visage). Ces mots traduisent généralement le mot hébreu panim / paneh.

    C’est qu’en hébreu (et en grec – prosopon- et en latin, qui traduisent vraiment l’hébreu) le mot face, visage, désigne la personne. On ne dit pas que tel roi fuit devant son ennemi, mais qu’il fuit de devant la face de son ennemi. On ne dit que tel personnage est en présence de tel autre, mais qu’il est devant sa face. Etc. Quand on prie (particulièrement les psaumes) ce n’est pas en présence de Dieu, mais devant la face de Dieu.

    Le mot face, visage, désigne la personne. Il n’y a pas de personne sans visage, et le visage est l’expression de la personne. C’est au point qu’un dérivé direct de panim / paneh est penimah, qui veut dire vers l’intérieur, et tout simplement intérieur, dedans. Le visage est le reflet de l’intérieur de l’homme, de son âme. Si l’on efface son visage, on supprime sa face (ef-facer), on efface son âme, on détruit sa présence. Et l’on ne voit plus qu’une armée de zombies masqués, de plus en plus inquiétants.

    Dieu cherche le visage de l’homme, et l’homme cherche le visage de Dieu. Pour en arriver dans l’éternité à la vision « face à face ». C’est presque un résumé de toute la sainte Ecriture. Dieu veut voir notre face pour que notre face puisse voir la face de Dieu.

    Et c’est pourquoi c’est (presque ?) un blasphème que des hiérarques de l’Eglise du Christ osent se montrer en ornements sacerdotaux en effaçant leur visage, sous prétexte d’une « crise sanitaire » qui il y a quelques mois faisait dire aux spécialistes et donc aux politiques qu’il ne fallait pas porter de masque, surtout dehors…

    Screenshot_2020-08-17 La fête de l'Assomption connaît un fort engouement à Paris malgré l'épidémie.png