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Le blog d'Yves Daoudal - Page 554

  • Saint Joseph Calasance

    Commentaire de l’évangile par saint Jean Chrysostome, aux matines :

    Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits enfants ; parce que leurs Anges voient toujours la face de mon Père », parce que je suis venu pour eux et que telle e est la volonté de mon Père. Par là, Jésus-Christ nous rend plus attentifs à protéger et à préserver les petits enfants. Vous voyez quels grands remparts il a élevés pour abriter les faibles ; que de zèle et de sollicitude il a pour empêcher leur perte ! Il menace des châtiments les plus graves ceux qui les trompent ; il promet à ceux qui en prennent soin la suprême récompense ; et cela, il le corrobore tant par son exemple que par celui de son Père.

    A nous donc aussi d’imiter le Seigneur, et de ne rien négliger pour nos frères, pas même les choses qui nous sembleraient trop basses et trop viles ; mais s’il est besoin même de notre service, quelque faible et humble que soit celui qu’il faut servir, quelque difficile et pénible que la chose paraisse, que tout cela, je vous en prie, nous semble tolérable et aisé pour le salut d’un frère : car Dieu nous a montré que cette âme est digne d’un si grand zèle et d’une si grande sollicitude, que pour elle « il n’a pas même épargné son Fils ».

    Puisque, pour assurer notre salut, il ne suffit pas de mener une vie vertueuse, et qu’il faut encore effectivement désirer le salut d’autrui, que répondrons-nous, quel espoir du salut nous restera, si nous négligeons de mener une vie sainte, et d’exciter les autres à faire de même ? Quelle plus grande chose que de discipliner les esprits, que de former les mœurs des tendres adolescents ? Pour moi, celui qui s’entend à former l’âme de la jeunesse est assurément bien au-dessus des peintres, bien au-dessus des statuaires, et de tous les artistes de ce genre.

    Sur la vie de ce « Job de la loi de grâce » (Benoît XIV), voir ici.

  • Nox, et tenebræ, et nubila

    Nox, et tenebræ, et nubila,
    Confusa mundi et turbida:
    Lux intrat, albescit polus:
    Christus venit: discedite.

    Nuits, ténèbres, vapeurs, noir et trouble nuage,
    Faites place à des temps plus doux :
    L’aurore à l’univers fait changer de visage,
    Jésus-Christ vient, retirez-vous.

    Caligo terræ scinditur
    Percussa solis spiculo,
    Rebusque jam color redit,
    Vultu nitentis sideris.

    L’ombre dont l’épaisseur enveloppait le monde
    Cède aux premiers traits du soleil,
    Et la couleur revient sur cette masse ronde,
    Qu’il dore et peint à son réveil.

    Te, Christe, solum novimus:
    Te mente pura et simplici,
    Flendo et canendo quæsumus,
    Intende nostris sensibus.

    Qu’il commence et finisse à son gré sa carrière :
    Notre unique soleil, c’est toi,
    Seigneur, toute notre âme adore ta lumière,
    Nos pleurs et nos chants en font foi.

    Sunt multa fucis illita,
    Quæ luce purgentur tua:
    Tu, vera lux cœlestium,
    Vultu sereno illumina.

    Le monde sous le fard nous déguise cent choses,
    Dont tes clartés percent l’abus ;
    Astre toujours naissant, dévoiles-en les causes,
    Et détrompe nos sens confus.

    Deo Patri sit gloria,
    Ejusque soli Filio,
    Cum Spiritu Paraclito,
    Et nunc et in perpetuum. Amen.

    Louange à tout jamais au Père inconcevable !
    Louange à son Verbe en tout lieu !
    Louange au Saint-Esprit, ainsi qu’eux ineffable,
    Qui n’est avec eux qu’un seul Dieu !

    (Hymne des laudes du mercredi, de Prudence, traduction-adaptation de Pierre Corneille)

    En cherchant (en vain) sur internet une interprétation liturgique de cette hymne, j’ai trouvé cette pièce chorale de Roland Willmann, compositeur dont je ne savais rien, et dont la toile ne sait à peu près rien non plus. Mais pièce remarquable, d’un jeune homme de 22 ou 23 ans, et assez remarquable pour qu’elle soit éditée chez Schott et interprétée par le très prestigieux chœur RIAS de Berlin.

  • Saint Louis

    Je vy une journée que tous les prélatz de France se trouverent à Paris pour parler au bon saint Loys, et lui faire une requeste. Et quant il le sceut, il se rendit au palais pour là les oir de ce qu’ilz vouloient dire. Et quant tous furent assemblez, ce fut l’evesque Guy d’Auseure (Auxerre), qui fut filz de monseigneur Guilleaume de Melot, qui commença à dire au Roy, par le congié et commun assentement de tous les autres prelatz : « Sire, sachez que tous ces prelatz qui cy sont en vostre presance me font dire que vous lessez perdre toute la chrestienté, et qu’elle se pert entre vos mains. Adonc le bon Roy se signe de la croiz, et dit : Evesque, or me dittes commant il se fait, et par quelle raison. Sire, fist l’evesque, c’est pour ce qu’on ne tient plus compte des excommunies ; car aujourd’hui un homme aymeroit mieulx ce mourir tout excommunié que de se faire absouldre, et ne veult nully faire satisfaction à l’Eglise. Pourtant, Sire, ilz vous requierent tous à une voiz pour Dieu, et pour ce que ainsi le devez faire, qu’il vous plaise commander à tous vos baillifz, prevostz, et autres administrateurs de justice : que où il sera trouvé aucun en vostre royaume, qui aura esté an et jour continuellement excommunié, qu'ilz le contraignent à se faire absouldre par la prinse de ses biens. » Et le saint homme respondit, que très-voulentiers le commanderoit faire de ceulx qu’on trouveroit estre torçonniers (injustes) à l’Eglise, et à son presme (prochain). Et l’evesque dist qu’il ne leur appartenoit à congnoistre de leurs causes. Et à ce respondit le Roy que il ne le feroit autrement. Et disoit que ce seroit contre Dieu et raison qu’il fist contraindre à soy faire absouldre ceulx à qui les clercs feroient tort, et qu’ilz ne fussent oiz en leur bon droit. Et de ce leur donna exemple du conte de Bretaigne, qui par sept ans à plaidoié contre les prelatz de Bretaigne tout excommunié, et finablement a si bien conduite et menée sa cause, que nostre saint Pere le Pape les a condampnez envers icelui conte de Bretaigne. Parquoy disoit que si dés la première année il eust voulu contraindre icelui conte de Bretaigne à soy faire absouldre, il lui eust convenu laisser à iceulx prélatz contre raison ce qu’ilz lui demandoient outre son vouloir ; et que en ce faisant il eust grandement meffait envers Dieu et envers ledit conte de Bretaigne. Après lesquelles choses ouyes pour tous iceulx prelatz, il leur suffisit de la bonne responce du Roy ; et onques puis ne ouy parler qu’il fust fait demande de telles choses.

    Mémoires de Joinville

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  • Saint Barthélémy

    Aujourd’hui tombe l’anniversaire d’une des nombreuses translations du corps de saint Barthélemy, et c’est conformément à cette indication que la fête de ce jour est célébrée [le 25 août] par les Grecs : Ἠ ἐπάνοδος τοῦ λειψάνου τοῦ ἀγίου Ἀποστόλου Βαρθολομαίου. Théodore le Lecteur rapporte que l’empereur Anastase fit transporter une première fois le corps de l’apôtre à Daras en Mésopotamie, où Justinien lui érigea une basilique. Grégoire de Tours raconte, de son côté, que, de son temps, les reliques de saint Barthélémy étaient vénérées dans l’île de Lipari, d’où finalement, vers le IXe siècle, elles furent transférées à Bénévent, où on les conserve encore.

    Que, au début du XIe siècle, les habitants de Bénévent aient réellement concédé à Othon III une partie de ce dépôt sacré, ou qu’ils l’aient trompé en substituant à ceux de l’apôtre les ossements de saint Paulin de Nole, le fait est que durant plusieurs siècles ce fut là le sujet d’âpres querelles entre les Romains et les habitants de Bénévent.

    Dans la Ville éternelle, on dédia aux saints apôtres André et Barthélemy le monastère que le pape Honorius Ier érigea dans sa maison paternelle près du Latran, et qui, pour cette raison, reçoit aussi son nom dans le Liber Pontificalis : « monasterium... quod appellatur Honorii ». La petite église du monastère, avec son pavement des Cosmas, existe encore et se trouve entre les bâtiments de l’ancien hôpital de Saint-Michel-Archange et ceux qu’érigea Everso dell’Anguillara. Plusieurs Pontifes l’ont restaurée et enrichie de présents, entre autres Hadrien Ier et Léon III.

    Après le Xe siècle, un autre sanctuaire, en l’honneur de saint Barthélémy, s’éleva dans l’île du Tibre, où, peu à peu, le temple érigé par Othon III en l’honneur de son ancien ami, saint Adalbert de Prague, changea de titre et fut placé sous le vocable de l’apôtre Barthélémy.

    D’autres églises médiévales, à Rome, étaient aussi dédiées à saint Barthélémy : Saint-Barthélemy in Cancellis, Saint-Barthélemy de capite Merulanae, Saint-Barthélemy de Vaccinariis, etc.

    Les Actes de saint Barthélémy inspirent peu de confiance. Il semble qu’on doive faire plus de cas des traditions arméniennes, selon lesquelles Barthélémy aurait prêché l’Évangile à Urbanopolis (ou Areban) dans les environs d’Albak. Là il convertit au Christ la propre sœur du roi, en sorte que celui-ci, enflammé de colère, le fit rouer de coups jusqu’à ce qu’il eût rendu l’esprit, après trois heures de ce supplice. Les Arméniens regardent à bon droit saint Barthélémy comme l’apôtre de leur nation.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • 12e dimanche après la Pentecôte

    Benedícam Dóminum in omni témpore : semper laus ejus in ore meo.
    In Dómino laudábitur ánima mea : áudiant mansuéti, et læténtur.

    Je bénirai le Seigneur en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche.
    Mon âme mettra sa gloire dans le Seigneur ; que les doux m’entendent, et qu’ils se réjouissent.

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    Musicalement, ce graduel est assez curieux. Il est indiqué comme étant du 7e mode, mais il est manifeste que la dominante est do, et non ré comme ce devrait être. Il s’agit donc plutôt a priori d’un 8e mode. Mais la gamme est bien celle du 7e mode, montant de la tonique sol au sol à l’octave supérieure. Mais le corps du graduel ne se termine pas sur la tonique : il se termine sur un la. On constate alors que toute la phrase « in ore meo », et même les dix notes précédentes, sont exactement (à la quinte supérieure) celles de « protege me » du graduel du 10e dimanche, qui est, et clairement, du… premier mode.

    Don Johner relève d’autres particularités, notamment une formule qui appartient aux graduels du 3e mode (sur « mansueti »).

    Et il est patent que Dominum et Domino ont exactement la même noble et royale mélodie.

  • Greta chez Merkel (quelle époque)

    Masquée, bien sûr, bon petit soldat de la pensée unique. Ce qui souligne son regard toujours aussi méchant, même si elle veut plus que jamais passer pour une petite fille qu'elle n'est plus depuis longtemps.

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  • La phrase du jour

    Alexandre Loukachenko : « Macron a déclaré qu'il souhaitait assurer une médiation dans les négociations en Biélorussie. Laissez-moi y aller en premier, je ferai l'intermédiaire entre les Gilets jaunes et Macron. »

  • Le Cœur immaculé de Marie

    Le propre de la « Congrégation de France » de l’ordre bénédictin publié par Solesmes en 1925 avait au 9 juillet une fête du Cœur très pur de la Bienheureuse Vierge Marie. Au deuxième nocturne des matines la lecture était celle de cet extrait du sermon de saint Bernardin de Sienne sur la Visitation (qui est abrégé dans la fête actuelle) :

    Quel mortel, s’il ne s’appuie sur la Parole divine, osera célébrer peu ou prou, de ses lèvres non circoncises ou même souillées, cette véritable Mère de Dieu et des hommes, que Dieu le Père, avant tous les siècles, a prédestinée à rester perpétuellement vierge, que le Fils a choisie pour sa très digne Mère, en qui le Saint-Esprit a préparé le séjour de toute grâce ?

    Par quelles paroles le pauvre homme que je suis osera-t-il exalter les sentiments si profonds conçus par ce Cœur Très Pur et exprimés par cette bouche Très Sainte, alors que la langue de tous les Anges en est incapable ? Car le Seigneur a dit : « L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor du cœur » ; et cette parole aussi peut-être un trésor.

    Peut-on concevoir, parmi les simples hommes, quelqu’un de meilleur que celle-là, qui mérita de devenir la Mère de Dieu, qui pendant neuf mois a abrité Dieu lui-même dans son cœur et dans ses entrailles ? Quel trésor est meilleur que cet Amour divin lui-même, dont le Cœur de la Vierge était l’ardente fournaise ? De ce Cœur donc, comme de la fournaise du feu divin, la bienheureuse Vierge a tiré de bonnes paroles, c’est-à-dire les paroles d’une très ardente charité. De même que d’un vase plein d’un vin souverain et excellent ne peut sortir que du très bon vin ; ou comme d’une fournaise très ardente ne peut sortir qu’un feu brûlant ; ainsi, de la Mère du Christ n’a pu sortir qu’une parole d’amour et de zèle souverains et souverainement divins.

    C’est le fait d’une maîtresse et d’une dame sage que de proférer des paroles peu nombreuses, mais solides et pleines de sens. Ainsi nous trouvons dans l’Évangile, à sept reprises, sept paroles seulement, d’une sagesse et d’une force étonnantes, prononcées par la Très Bénie Mère du Christ : il est ainsi montré mystiquement qu’elle fut pleine de la grâce septiforme.

    Avec l'ange, elle n'a pris la parole que deux fois :

    - Comment cela se pourra-t-il faire puisque je ne connais pas d'homme ? (Luc I 34)

    - Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole ! (Luc I 38).

    Avec Elisabeth deux fois aussi, d'abord pour la saluer (Luc I 40), ensuite pour louer Dieu, lorsqu'elle dit :

    - Mon âme magnifie le Seigneur (Luc I 46).

    Avec son Fils deux fois encore. La première dans le temple :

    - Mon Fils pourquoi nous as-tu fait cela ? (Luc II 48).

    La seconde, aux noces :

    - Ils n'ont pas de vin (Jean II 3).

    Aux serviteurs une fois seulement :

    - Faire tout ce qu'il vous dira (Jean II 5).

    Et dans tous les cas, elle a fort peu parlé. Mais elle s’est dilatée davantage dans la louange de Dieu et dans l’action de grâces, lorsqu’elle a dit : « Mon âme magnifie le Seigneur… ». Là, ce n’est pas avec l’homme, mais avec Dieu qu’elle a parlé.

    Ces sept paroles, elle les a prononcées selon les sept progrès et actions de l’amour, en observant une progression et un ordre admirable : ce sont là comme sept flammes de la fournaise de son cœur. L'âme aimante, qui les considère et les rumine, s'écrie avec le prophète : Combien douces à mon palais (c'est-à-dire toute mon affectivité) sont vos paroles ! Cette douceur que l'âme aimante éprouve en ces paroles de la Bienheureuse Vierge, est l'ardeur d'un pieux amour qu'elle éprouve en elle, par expérience. Qu'elle dise donc, l'âme aimante : « Combien douces à mon palais sont vos paroles ! » (Psaume 118).

    Distinguons par ordre ces sept flammes d'amour des paroles de la Vierge bénie.

    - La première est la flamme de l'amour séparant.

    - La seconde, de l'amour transformant.

    - La troisième, de l'amour communiquant.

    - La quatrième, de l'amour jubilant.

    - La cinquième, de l'amour savourant.

    - La sixième, de l'amour compatissant.

    - La septième, de l'amour consumant.

  • Le jihad au Niger, dans l’indifférence

    « Tout est arrivé au début de la semaine passée dans le village de Djaheli, à quelques 18 Km de Bomoanga. Ils sont arrivés avec une vingtaine de motocyclettes, armés, chacun ayant le visage masqué. Ils ont d'abord attendu le retour des paysans chez eux, vers le soir. Ensuite, ils ont encerclé et saccagé le village avant de partir après avoir tué auparavant deux personnes accusées de connivence avec les autorités » indique depuis Niamey à l'Agence Fides le Père Mauro Armanino, missionnaire de la Société des Missions africaines.

    « La nouvelle n'a été reprise par personne parce que la mort de paysans par rapport à celle d'occidentaux n'a pas la même importance » affirme le père Armanino. « Le message des assaillants, de présumés djihadistes installés depuis longtemps sur zone, peut se résumer de la sorte : détruire, démolir l'Eglise, entraîner des conversions à l'islam sous la menace de la destruction du village » souligne le missionnaire qui ajoute : « Par ailleurs, est implicite « l'invitation » à ne pas collaborer avec les forces gouvernementales sous peine de finir sa vie comme les deux personnes tuées sur place ».

    Bomoanga est le village dans lequel, le 17 septembre 2018, a été enlevé le Père Pierluigi Maccalli. « Vingt-trois mois après son enlèvement, la passion de sa population se poursuit – souligne le Père Armanino. Une délégation de la population en question, dans le cadre d'une rencontre avec l'évêque du Diocèse, accompagnée de l'Administrateur de la Paroisse de Makaloni, actuellement isolée, a souligné trois aspects fondamentaux. Ils pourraient être résumés en trois questions simples et essentielles : Comment continuer à vivre la foi ? Comment se procurer la nourriture nécessaire à la famille ? Où se réfugier ? ».
    « Il est bon de rappeler que, dans la zone frontalière du Burkina Faso, le nombre des évacués a dépassé le million de personnes soit 5 % de la population du pays » conclut le missionnaire. (L.M., agence Fides)

  • Une nouvelle mosquée…

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    Dans un décret présidentiel publié ce jour au Journal officiel de Turquie, Erdogan ordonne d'« ouvrir au culte » musulman l’église Saint-Sauveur-de-la-Chora.

    Cette église avait elle aussi été transformée en mosquée, en 1511, puis en musée par l’Etat « laïque », en 1948.

    Le Conseil d’Etat avait décidé le 8 novembre 2019 que cette église devait retourner à son « culte initial » (sic). Curieusement, Erdogan a attendu un mois après la nouvelle profanation de Sainte-Sophie (ordonnée celle-là immédiatement après la décision du Conseil d’Etat) pour réaliser celle-ci.