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Samedi 23 juillet, jour de la naissance au ciel de sainte Brigitte de Suède, Mgr Czeslaw Kozon, évêque de Copenhague (Danemark), a célébré une messe pontificale traditionnelle dans l’ancien couvent des franciscains de Ystad, en Suède. Bravo à tous pour cet impressionnant témoignage catholique dans un pays qui n’est même plus luthérien.
Jacques, bienheureux témoin oculaire de Dieu, à l'appel du Verbe ayant répondu sur le champ, tu n'as pas mis en compte le respect dû à ton père ni ton amour envers lui; laissant donc les troubles de la vie, tu es allé remuer, bienheureux Apôtre, l'océan de la pensée avec les enseignements de la foi et les tonnantes révélations provenant de l'au-delà.
Doxastikon des vêpres
Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.
Saint Jacques, apôtre et martyr, brebis choisie du bon Pasteur, toi qui exultes avec ton frère dans le ciel, demande pour qui célèbre ta mémoire sacrée le pardon des péchés et la grande miséricorde.
En disciple du Christ ayant bu son calice, comme lui-même te l'avait dit, sous le glaive, bienheureux apôtre Jacques, tu fus mis à mort; aussi l'Eglise entière exulte en célébrant comme une fête ta mémoire sacrée.
De l'océan des vaines illusions tu repêchas les mortels avec la grâce divine pour roseau, admirable Jacques, te soumettant aux ordres du Maître qui éclaira ton âme en plénitude et fit de toi un apôtre, Bienheureux, prédicateur de son insaisissable divinité.
Doxastikon des laudes
Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit
Venez, par des psaumes et des cantiques louons saint Jacques, le prédicateur des mystères du ciel, le serviteur de l'Evangile du Christ; car ce fleuve du mystique Paradis grâce aux pluies célestes arrosa le champ des âmes et lui fit porter du fruit pour le Christ notre Dieu qui, par ses prières, accorde à tous le pardon et l’illumination et la grande miséricorde.
Etant saint fils du tonnerre, tu as foudroyé le monde, tu as bu cette coupe jusqu’à la dernière goutte, la kénose du Sauveur, apôtre Jacques qui as lutté en martyr, demande donc toujours pour ceux qui t’honorent le pardon des fautes et la grande miséricorde.
A l’office, les antiennes du Benedictus et du Magnificat donnent l’essentiel de l’évangile du jour :
Atténdite a falsis prophétis, qui véniunt ad vos in vestiméntis óvium, intrínsecus autem sunt lupi rapáces ; a frúctibus eórum cognoscétis eos, allelúia.
Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, tandis qu’au dedans ce sont des loups ravissants : vous les connaîtrez à leurs fruits, alléluia.
Non potest arbor bona fructus malos fácere, nec arbor mala fructus bonos fácere. Omnis arbor quæ non facit fructum bonum, excidétur, et in ignem mittétur, allelúia.
Il n’est pas possible qu’un arbre bon produise de mauvais fruits, ni qu’un arbre mauvais produise de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit sera coupé et jeté au feu, alléluia.
Commentaire de l’Année liturgique :
« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits », dit l’Évangile ; et l’histoire justifie la parole du Sauveur. Sous la peau de brebis dans laquelle ils veulent tromper les simples, les apôtres du mensonge exhalent toujours une odeur de mort. Leurs habiletés de paroles [Eph. 5,6] et leurs flatteries intéressées [Jude 16] ne dissimulent point le vide de leurs œuvres [Eph. 5,11]. N’ayez donc rien de commun avec eux [Eph. 5,7]. Les fruits inutiles ou impurs des ténèbres, les arbres d’automne et deux fois morts [Jude 12] qui les portent sur leurs branches desséchées, auront le feu pour partage. Si vous avez été vous-mêmes ténèbres autrefois, maintenant que vous êtes devenus lumière dans le Seigneur par le baptême ou le retour d’une conversion sincère, montrez-vous tels : produisez les fruits de la lumière en toute bonté, justice et vérité [Eph. 5,8-9]. A cette condition seulement vous pourrez espérer le royaume des cieux, et vous dire dès ce monde les disciples de cette Sagesse du Père qui réclame pour elle aujourd’hui notre amour.
En effet, dit l’Apôtre saint Jacques, semblant commenter l’Évangile de ce jour, « est-ce que le figuier peut porter des raisins, ou la vigne produire des figues ? Est-ce que la fontaine peut donner de l’eau amère et de l’eau douce à la fois ? Et maintenant qui d’entre vous prétend passer pour sage ? Qu’il le prouve en montrant dans ses œuvres et toute sa vie la douceur de la Sagesse. Car il y a une sagesse amère et trompeuse qui n’est point d’en haut, mais de la terre et de l’enfer. La Sagesse qui est d’en haut est d’abord toute chaste et pure, ensuite amie de la paix, modeste, sans attache à son sens, toujours d’accord avec les bons, pleine de miséricorde et de fruits de bonnes œuvres, ne jugeant point les autres et sans arrière-pensée. Les fruits de justice qu’elle produit se sèment dans la paix au sein des pacifiques. »
L'Organisation mondiale de la santé a déclenché son plus haut niveau d'alerte face à la variole du singe, qui a touché près de… 17.000 personnes… dans le monde.
Quelques malades. Aucun mort. Mais la communauté des fiertés mérite bien cet intérêt pour la nouvelle maladie qui la frappe…
Une formation militaire pro-russe appelée « Brigade d’Odessa » a fait savoir hier qu’elle était constituée, entraînée et désormais opérationnelle pour poursuivre l’offensive vers Nikolaïev et Odessa. La brigade est exclusivement composée de volontaires de nationalité ukrainienne, essentiellement du sud du pays (Odessa-Kherson). Elle entend montrer qu’il ne s’agit pas d’une guerre entre Russes et Ukrainiens, mais entre deux « systèmes de valeurs ».
Il est intéressant de constater qu’il existe dans l’armée ukrainienne une « brigade d’Odessa ». C’est la 28e brigade, à laquelle on donne ce nom parce qu’elle est basée près d’Odessa. Mais son nom officiel est « 28e brigade », et, par décret du président Zelensky du 22 août 2019, c’est la « 28e Brigade mécanisée “chevaliers de la campagne d’hiver” », en référence à l’« Armée du peuple ukrainien » qui combattit les bolcheviques pendant l’hiver 1919-1920, avec… 14 fusils (ainsi que 2.000 baïonnettes et 1.000 sabres).
Cette « armée » était dirigée par Mykhaylo Omelianovych-Pavlenko, diplômé de l’académie militaire de Saint-Pétersbourg. Dès 1917 il avait jeté les bases d’un « bataillon d’Odessa ». Pendant la Seconde Guerre mondiale il sera le chef de l’« Armée de libération ukrainienne » inféodée à l’armée allemande et prêtant serment à Adolf Hitler. Ce qui donnera lieu à des images pieuses (« Nos grands-pères se sont battus »…) :
Addendum. Les autorités ukrainiennes ont fait savoir le 25 juillet que le commandant de la 28e brigade des chevaliers de la campagne d’hiver, le colonel Vitaly Huliaev, est mort au combat. « Il combattait sur le front depuis 2014 ».
Les comptes de campagne de Beto O’Rourke, qui veut devenir gouverneur du Texas en renversant l’excellent Greg Abbott, font apparaître qu’il a reçu un million de dollars de George Soros.
Cela dit, Beto O’Rourke a déjà récolté 27,6 millions de dollars, ce qui est un record absolu au Texas. Tellement il est important de tenter de mettre fin à la domination des républicains pro-vie.
Il est significatif qu’il a nommé comme responsable de sa collecte de fonds Cecile Richards, qui fut présidente du Planning familial au niveau fédéral de 2006 à 2018 ; période pendant laquelle le plus grand pourvoyeur d’avortements des Etats-Unis tua 3,5 millions de bébés et fut impliqué dans les affaires de ventes de tissus et de membres de bébés avortés.
Le 20 juillet, Fdesouche signalait que dans la vidéo célébrant la première année du « pass culture », le gouvernement mettait en scène une jeune fille portant le voile islamique et que c’était le seul signe religieux visible dans le clip.
Le 22 juillet, Fdesouche a constaté que le tweet annonçant ce clip, et que le clip lui-même, avaient disparu.
Or cela datait en fait du 20 juin.
Comme quoi la protestation peut avoir un effet. Et comme quoi Fdesouche est utile…
A partir du 21 septembre prochain, tout prêtre qui veut célébrer selon le missel de 1962, de façon privée comme publique, devra demander une autorisation écrite à l’archevêque. Dans sa demande il devra « affirmer explicitement » « la validité et la légitimité de la réforme liturgique » et montrer « son appréciation de la valeur de la concélébration », particulièrement pour la messe chrismale. Il devra préciser la fréquence et le lieu de la célébration.
Celle-ci est de toute façon interdite dans les églises paroissiales (il y en avait six jusqu’ici). Elle ne sera plus possible que dans trois chapelles, mais seulement le dimanche (jamais en semaine), à l’exclusion de Noël, du Triduum pascal et de la Pentecôte.
Tous les autres sacrements doivent être célébrés selon les nouveau livres liturgiques.
En outre, sauf permission donnée par l’archevêque, la messe de Paul VI doit être célébrée face au peuple.
Tout cela est édicté afin de « promouvoir et rendre manifeste l’unité de cette Eglise locale, ainsi que donner à tous les catholiques de l’archidiocèse l’opportunité de manifester concrètement l’acceptation de l’enseignement du Second Concile du Vatican et ses livres liturgiques ».
Il est remarquable que cette dernière indication arrive juste après l’obligation de la messe face au peuple : ainsi le mensonge est patent, l’imposture est signée. Car ce concile n’a demandé nulle part que la messe soit dite face au peuple, innovation dénoncée par Claudel dès… 1944.
Peut-on rappeler que ce diocèse est celui dans lequel Joe Biden communie chaque semaine ?
J’avoue que j’ai de plus en plus de mal à me considérer comme membre de cette Eglise. On me dira que quelques évêques ne sont pas sur cette ligne. C’est vrai. Mais il convient de prendre en compte que ces évêques qui ne participent pas à la dictature sont des évêques qui désobéissent au pape…
Sermon de saint Pierre Chrysologue, archevêque de Ravenne, sur saint Apollinaire (le texte latin est ici, colonnes 552-555).
Le bienheureux Apollinaire, le premier dans l’épiscopat, est le seul évêque à avoir honoré cette église de Ravenne par un martyre illustre à dimension nationale. Il mérite cet honneur, car selon le commandement de son Dieu, il a perdu son âme pour la retrouver dans la vie éternelle. Bienheureux est-il d’avoir terminé sa course et d’avoir conservé la foi d’une façon telle que les croyants se souviennent de lui comme le premier martyr de Ravenne.
Que personne ne croie qu’il mérite moins le titre de confesseur que celui de martyr. Au moindre signe de Dieu, on l’a vu un grand nombre de fois, et presque chaque jour, retourner combattre. Écoute ce que dit Paul : Chaque jour je meurs. Mourir une seule fois est peu de chose pour celui qui peut souvent remporter, pour son roi, une victoire glorieuse sur les ennemis. Ce n’est pas tant la mort que la foi et la dévotion qui font le martyr. Si c’est un signe de courage à la guerre, dans la lutte corps à corps, de succomber par amour du roi, durer et se consumer dans les combats c’est porter le courage à la dernière limite. Ne pas infliger la mort immédiatement à un martyr ne signifie pas le persécuter. Parce qu’il n’a pas apostasié, le martyr est éprouvé. L’ennemi madré a lancé tous les traits qu’il a pu lancer, et toutes les différentes armes qu’il possédait. Mais il n’a pas pu ébranler l’esprit du très fort guide, ni porter atteinte à sa constance. C’est une très grande chose, mes frères, de mépriser la vie présente, si la chose est nécessaire, mais c’est aussi une chose glorieuse de fouler aux pieds le monde et sa vie avec son prince.
Le Christ se hâtait vers le martyr ; le martyr se hâtait vers son roi. Nous avons raison de dire qu’il se hâtait, selon ce mot du prophète : Lève-toi à ma rencontre, et vois. Mais pour que la sainte Église conserve son défenseur, elle accourt au Christ avec véhémence, pour réserver au vainqueur la couronne de la justice, et pour s’octroyer la présence de son champion en temps de guerre. Le confesseur a répandu souvent son sang. Il prenait à témoin son Auteur par ses blessures et la fidélité de son âme. Les yeux tournés vers le ciel, il méprisait la chair et la terre. Il a vaincu cependant, et la tendre enfance de l’Eglise demanda que soit reportée à plus tard la réalisation du désir du martyr. Je parle de cette enfance, mes frères, qui l’emporte toujours, qui combat plus avec les larmes qu’avec des arguments. Car le visage et la sueur des forts n’ont pas autant de pouvoir que les larmes des petits, parce que, dans le premier cas, ce sont les corps qui sont blessés, et dans l’autre, les cœurs. Dans le premier cas, les raisonnements laissent indifférents, dans le second, la pitié descend elle-même à genoux.
Que dire de plus, mes frères ? La sainte mère l’Eglise a fait en sorte de ne jamais être séparée de son chef. Il est toujours vivant. Comme un bon pasteur, il est toujours présent dans son troupeau ; et l’esprit qui a distancé le corps pour un temps n’en est jamais séparé. Je dis que l’esprit a précédé son corps par sa forme, mais qu’il continue à se reposer parmi nous dans l’habitation de son corps. Le diable a été vaincu, le persécuteur git par terre. Il règne et il vit celui qui a désiré être mis à mort pour son roi, qui vit et règne avec le Père en l’unité du Saint-Esprit, Dieu pendant tous les siècles des siècles.
Cette photo a été prise le 31 décembre 2016 au quartier général de l’armée ukrainienne à Chirokino, près de Marioupol.
On y voit, au centre, déguisé en soldat, Petro Porochenko, président de l’Ukraine installé par les Américains en 2014 (concrètement par Victoria Nuland, secrétaire d’Etat adjointe, et l’ambassadeur à Kiev Geoffrey Pyatt), flanqué de trois de ses parrains, les sénateurs John McCain, Lindsey Graham et Amy Klobuchar (la femme en jaune). L’autre femme est Marie Yovanovitch, ambassadrice des Etats-Unis en Ukraine (dont la langue maternelle est le russe).
Les soldats qui sont là ont pour principal titre de gloire de bombarder les civils du Donbass.
John McCain déclare : « À Vladimir Poutine, je dis : vous ne vaincrez jamais le peuple ukrainien. » Mais John McCain est mort en 2018.
Ces sénateurs de l’Etat profond américain voulaient réveillonner avec Porochenko et ses soldats afin de montrer à Donald Trump, deux semaines avant son entrée en fonction, qu’il ne ferait pas ce qu’il veut en Ukraine. Et que notamment il ne fallait pas embêter Porochenko avec les histoires concernant quelques Américains faisant des affaires dans le pays, particulièrement le fils de Joe Biden, entré au conseil d’administration de l’entreprise gazière Burisma, de l’oligarque Zlochevky, à la faveur du coup d’Etat de 2014. Car il a fallu prendre les grands moyens pour éviter au fils Biden et à son père une terrible déconvenue : il y avait une enquête sur l’oligarque, et sur Hunter Biden, et elle allait faire l’objet d’un déballage médiatico-judiciaire. Alors Joe Biden (vice-président des Etats-Unis) est allé à Kiev, et il a signifié à Porochenko qu’il avait trois heures pour destituer le procureur général, faute de quoi le milliard de dollars promis lui passait sous le nez. Porochenko a destitué le procureur général. (Ceci a été raconté publiquement par Joe Biden lui-même, le 23 janvier 2018, au Council on Foreign Relations, et l’on peut voir la vidéo sur YouTube.)
Et Porochenko a nommé comme nouveau procureur général le chef de sa majorité parlementaire, Youri Loutsenko, après avoir fait voter un amendement stipulant qu’aucun diplôme en droit n’est requis pour ce poste (sic, puisque c’était le cas de Loutsenko). L’enquête conclut donc par un abandon général des charges.
Le 25 juillet 2019, Donald Trump demande au nouveau président ukrainien Zelensky d’enquêter sur cette affaire de Joe Biden (désormais candidat à la présidence) faisant virer le procureur général pour protéger son fils. En septembre l’Etat profond américain contre-attaque en lançant une grossière procédure en destitution de Donald Trump. Où l’on retrouve Marie Yovanovitch, la rousse de la photo, qui témoigne à charge contre Donald Trump qui l’a virée de son poste d’ambassadrice en Ukraine quatre mois plus tôt. Témoignage consistant à dénoncer la façon dont elle a été virée : on lui fit seulement remarquer que ce n’était pas le sujet.
(Petro Porochenko a été filmé le 29 juin au Lanesborough, un palace de Londres - le meilleur, selon le magazine Leisure+Travel - déjeunant avec sa femme et son plus jeune fils, qui a 21 ans mais ne paraît pas pressé de défendre la patrie...)